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Le devoir de vérité de Naillet sur Vergoz, "ce héros qu'il n'a jamais été"


Invité(e)
Samedi 14 Septembre 2013

"Comme beaucoup de Socialistes, j'ai été sidéré de lire  dans un courrier des lecteurs du 12 septembre 2013, avec quelle malhonnêteté, un responsable politique s'abritant sous un pseudo a tenté de réécrire l'histoire de notre Fédération et faire de Michel Vergoz ce héros qu'il n'a jamais été".


"Faut- il rappeler que Michel VERGOZ est devenu Premier Secrétaire de la Fédération Socialiste en 2000 dans le cadre d'un accord avec Gilbert Annette, Patrick Lebreton, Éric Delorme pour la rénovation du Parti et grâce notamment aux camarades des sections de Saint-Denis.

Cette orientation politique veut que, là où nos sections le peuvent, elles puissent présenter des candidats et un projet plutôt que de s'allier dès le premier tour à un PCR hégémonique à l'époque.

Cet axe défendu par Gilbert Annette, Michel Vergoz, Patrick Lebreton et d'autres camarades a permis au Parti de tracer son chemin, jusqu'aux  victoires retentissantes de 2012.

Rien ne permet aujourd'hui de prétendre que ce sont les militants de Sainte Rose, voire de Saint Joseph ou du Tampon qui constituaient la force majeure du Parti quand Michel VERGOZ est élu premier Secrétaire Fédéral.

 Je dirais même que c'est bien la force militante de Saint Denis, construite patiemment par Gilbert Annette et par d'autres responsables qui a fait pencher la balance en faveur de Michel Vergoz, ce qui semble encore malgré le temps, poser problème à Michel Vezgoz et à ses comparses.

Pour la petite histoire, la section de Sainte Rose comptait à ce moment-là une vingtaine de militants, et en 2008 si Jean Claude Fruteau à Saint Benoît et Gilbert Annette à Saint Denis redevenaient Maires, à Sainte Rose les électeurs firent le choix de garder Michel Vergoz dans l'opposition.  Le bilan flatteur, que dresse "Tir Malol" du passage de Michel Vergoz à la tête de la Fédération est tout sauf sincère.

 La Fédération en pleine forme de 2004 se résumait  à la Mairie d'une ville moyenne, quelques conseillers régionaux qui se chamaillaient dans un groupe désorganisé et à une poignée de conseillers généraux. Rien de comparable avec la Fédération en 2012, lorsque Gilbert Annette passe le relais l'année dernière, le parti est à un niveau jamais atteint avec : cinq députés, Un sénateur, cinq maires, un groupe unique de conseillers généraux, et un groupe de six conseillers régionaux. 

Il faut également noter les avancées significatives sur le non cumul des mandats, le renouvellement et la féminisation des responsables politiques dans notre Parti. Néanmoins, je veux reconnaître une utilité à Michel Vergoz : c' est d'avoir répondu présent au bon moment, au bon endroit, quand nous avons à plusieurs reprises, chercher le plus petit dénominateur commun pour sauvegarder l' unité des Socialistes lors des votes et préserver les intérêts du Parti.

Il est vrai qu'aujourd'hui encore certains camarades considèrent que c'était cher payé de soutenir un Michel Vergoz qui ne pesait plus grand chose à l'intérieur comme à l'extérieur du Parti.

Mais la Politique, c'est tenir ses engagements jusqu'au bout et c'est sans rechigner que nous avons soutenu Michel Vergoz. Lors des dernières sénatoriales, pas une seule voix de grand électeur Dionysien n'a fait défaut à notre camarade de Sainte Rose. Contrairement à ce qu'il affirme depuis quelques temps. Sans les voix de Saint Denis, Michel Vergoz ne serait  pas au Palais du Luxembourg.  

Alors, pourquoi tant d'attaques et de haine contre les camarades de SaintDenis. Difficile, de tout saisir, sauf à penser que pour Michel Vergoz, dans l'arrière cuisine, rien n'interdit de partager un zembrocal avec les adversaires de Droite".                                                               

Philippe Naillet


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