sak ifé nout jordu ék nout demin

La pyramide à l’endroit


Politique
Mardi 22 Avril 2014

L’heure du bilan approche pour l’actuel président de la Région Réunion ?
Ses détracteurs d’aujourd’hui ont oublié les conditions qui ont marqué leur défaite lors des élections de 2010.
Une gouvernance qui s’est prise les pieds dans le tapis du Tram-Train (mécontentement des petits propriétaires spoliés par le tracé projeté, rejet du dossier par les tribunaux, insatisfaction des usagers après douze ans de mandature).


Lors de la précédente campagne, le candidat Didier Robert  nous avait fort bien expliqué quelle serait sa démarche et ses intentions s’il parvenait à obtenir une majorité. 
En tout cas pour ce qui est de la route du littoral, dossier sur lequel l’ancienne majorité devait trouver une solution dans les six premiers mois de sa première mandature, force est de constater qu’ils ont fait chou blanc. 
 
En tout cas ils sont très mal placés pour faire la leçon au Président actuel. À leur grand dam, il a su lui, prendre le problème à bras le corps, défendre un projet de route (ce pourquoi il a été élu), réorienter les fameux fonds de Matignon, se battre contre tous les croche-pieds judiciaires tendus sur sa route, parfaire le dossier technique et financier, lancer les appels d’offres etc… 
 
Le plus surprenant c’est que cette fois-ci le timing qu’il s’était fixé devant tous les réunionnais, avant élection, est tenu ! 
 
Pour une fois qu’un Président de Région tient ses promesses il y a de quoi rendre vert de rage ses opposants. Sans compter que cette fois il ne mécontente pas grand monde en terme d’expropriation. Au contraire il a été à l’écoute des habitants la Grande Chaloupe et de ceux de la Possession. 
Ah si,  j’oubliais. Cette fois ce sont les baleines et les cétacés de toutes sortes qui se plaignent semble-t-il, quand ce ne sont pas les taille-vent. 
 
J’espère en tout cas que tous ceux qui poussent des cris d’orfraie aujourd’hui, n’auront pas à entendre, si cette même route perdurait, les cris de douleur, cette fois, des victimes potentielles.

Roland CLAIN


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