
"Le groupe de l'Alliance apporte donc chaque mois son point de vue, autant sur des sujets propres à la Collectivité que sur des sujets d'actualité.
Lorsque nous avons fait parvenir notre contribution pour le mois de septembre, nous avons été particulièrement surpris et choqués de nous voir adresser un courrier de la Région nous demandant d’en modifier le contenu, la majorité régionale estimant qu'il comportait des propos diffamatoires (cf. lettre ci-jointe).
Considérant la liberté d'expression, droit fondamental intimement lié à l'exercice d'autres droits tels la liberté de penser, la liberté d'opinion et l'exercice même de la démocratie, nous avons fait savoir à la Région notre refus d'apporter la moindre modification à notre tribune. (cf lettre jointe). Obtempérer à un ordre venant de la majorité régionale aurait été une soumission face à un abus de pouvoir manifeste Et plier devant une atteinte à la liberté d’opinion et au droit d’écrire ce que nous pensons va à l'encontre de nos principes et de nos valeurs.
Face à notre position ferme, la Collectivité a échoué dans cette tentative de censure et a publié notre tribune en l'état. Elle s'est cependant permis un commentaire dans un encadré indiquant : "article signalé au groupe de l’alliance comme contenant plusieurs passages à caractère diffamant à l’égard de la institution- la collectivité a fait le choix de diffuser en l’état cette tribune bien qu’elle se laisse le droit de saisir l’autorité compétente" , alors que cette tribune avait librement été publiée dans les journaux locaux.
Le groupe de l'Alliance note la récurrence des menaces portées par la majorité régionale, d'entamer des procédures quand nous osons exposer et exprimer des critiques sur l’action régionale. Nous regrettons autant la démarche que le climat qui en découle. Cependant, nous ne céderons pas à une quelconque tentative allant à l'encontre de notre liberté d'expression et à l'exercice de nos mandats ; cela rappelle trop de sombres heures de l’histoire réunionnaise.
Nous indiquons par ailleurs à la majorité régionale que nous sommes tout à fait prêts à échanger plus longuement avec elle, devant les juridictions compétentes, des droits fondamentaux en vigueur dans le notre pays".
Lorsque nous avons fait parvenir notre contribution pour le mois de septembre, nous avons été particulièrement surpris et choqués de nous voir adresser un courrier de la Région nous demandant d’en modifier le contenu, la majorité régionale estimant qu'il comportait des propos diffamatoires (cf. lettre ci-jointe).
Considérant la liberté d'expression, droit fondamental intimement lié à l'exercice d'autres droits tels la liberté de penser, la liberté d'opinion et l'exercice même de la démocratie, nous avons fait savoir à la Région notre refus d'apporter la moindre modification à notre tribune. (cf lettre jointe). Obtempérer à un ordre venant de la majorité régionale aurait été une soumission face à un abus de pouvoir manifeste Et plier devant une atteinte à la liberté d’opinion et au droit d’écrire ce que nous pensons va à l'encontre de nos principes et de nos valeurs.
Face à notre position ferme, la Collectivité a échoué dans cette tentative de censure et a publié notre tribune en l'état. Elle s'est cependant permis un commentaire dans un encadré indiquant : "article signalé au groupe de l’alliance comme contenant plusieurs passages à caractère diffamant à l’égard de la institution- la collectivité a fait le choix de diffuser en l’état cette tribune bien qu’elle se laisse le droit de saisir l’autorité compétente" , alors que cette tribune avait librement été publiée dans les journaux locaux.
Le groupe de l'Alliance note la récurrence des menaces portées par la majorité régionale, d'entamer des procédures quand nous osons exposer et exprimer des critiques sur l’action régionale. Nous regrettons autant la démarche que le climat qui en découle. Cependant, nous ne céderons pas à une quelconque tentative allant à l'encontre de notre liberté d'expression et à l'exercice de nos mandats ; cela rappelle trop de sombres heures de l’histoire réunionnaise.
Nous indiquons par ailleurs à la majorité régionale que nous sommes tout à fait prêts à échanger plus longuement avec elle, devant les juridictions compétentes, des droits fondamentaux en vigueur dans le notre pays".