"Je vous adresse ce courrier afin d'attirer votre attention sur les incendies de forêt qui frappent La Réunion depuis mardi 25 octobre 2011.
J'ai pris acte de la décision du Directeur général de la sécurité sur Réunion Première TV ce 28 octobre à 19 h 30 de ne pas recourir à l'avion Dash 8 contrairement à l'an passé. J'espère que les causes techniques invoquées ne masquent pas une décision qui serait motivée par des raisons financières.
A ce jour, ce sont près de 1500 hectares qui ont été ravagés par les différents foyers, soit deux fois plus qu'à l'occasion de l'incendie du Maïdo en 2010. La répétition de tels actes présumés criminels installe La Réunion dans une situation de fragilité permanente, notamment eu égard au classement d'une grande partie de l'Île au patrimoine mondial de l'UNESCO. Cette distinction, décernée en 2010, représente un vecteur de développement exceptionnel du tourisme dans un département qui souffre de difficultés économiques et sociales structurelles.
Il est donc vital de tout mettre en oeuvre pour préserver l'attractivité de ce trésor naturel et environnemental.
Il semble que les enseignements des incendies de l'an passé ont été imparfaitement tirés. Si un « plan opérationnel feu de forêt » a bien été adopté par les services de l'Etat au mois de juillet 2011, l'intensité accrue et les ravages supérieurs des incendies actuels, démontrent que les moyens planifiés sont clairement inadaptés voire caducs.
J'ai bien entendu toute confiance en le professionnalisme et les compétences des services de secours pour résoudre la catastrophe actuelle, leur abnégation et leur courage doivent être félicités. Toutefois, ce second incendie d'ampleur, en seulement deux ans, impose de redéfinir totalement les moyens de lutte. Si je comprends que la situation très dégradée de nos finances publiques commande une gestion rigoureuse, la sécurité publique et la défense de notre patrimoine ne peuvent pas être une variable d'ajustement.
A défaut de la mise en oeuvre des moyens matériels nécessaires, n'est-il pas temps d'imaginer des solutions pragmatiques et efficaces ? En effet, la Réunion appartient à une aire géographique incluant des Etats, notamment l'Afrique du Sud, dont les équipements de lutte contre les incendies sont conséquents. Aussi, il serait sans doute opportun de prendre l'initiative de proposer la création d'une structure interrégionale de sécurité civile mutualisant les moyens de secours des différents pays de la zone.
Dans l'hypothèse où mon initiative aurait retenu votre attention, je demeure à votre disposition pour vous accompagner dans son éventuelle mise en oeuvre, tout comme le serait, à n'en pas douter, la grande majorité des élus de La Réunion".
J'ai pris acte de la décision du Directeur général de la sécurité sur Réunion Première TV ce 28 octobre à 19 h 30 de ne pas recourir à l'avion Dash 8 contrairement à l'an passé. J'espère que les causes techniques invoquées ne masquent pas une décision qui serait motivée par des raisons financières.
A ce jour, ce sont près de 1500 hectares qui ont été ravagés par les différents foyers, soit deux fois plus qu'à l'occasion de l'incendie du Maïdo en 2010. La répétition de tels actes présumés criminels installe La Réunion dans une situation de fragilité permanente, notamment eu égard au classement d'une grande partie de l'Île au patrimoine mondial de l'UNESCO. Cette distinction, décernée en 2010, représente un vecteur de développement exceptionnel du tourisme dans un département qui souffre de difficultés économiques et sociales structurelles.
Il est donc vital de tout mettre en oeuvre pour préserver l'attractivité de ce trésor naturel et environnemental.
Il semble que les enseignements des incendies de l'an passé ont été imparfaitement tirés. Si un « plan opérationnel feu de forêt » a bien été adopté par les services de l'Etat au mois de juillet 2011, l'intensité accrue et les ravages supérieurs des incendies actuels, démontrent que les moyens planifiés sont clairement inadaptés voire caducs.
J'ai bien entendu toute confiance en le professionnalisme et les compétences des services de secours pour résoudre la catastrophe actuelle, leur abnégation et leur courage doivent être félicités. Toutefois, ce second incendie d'ampleur, en seulement deux ans, impose de redéfinir totalement les moyens de lutte. Si je comprends que la situation très dégradée de nos finances publiques commande une gestion rigoureuse, la sécurité publique et la défense de notre patrimoine ne peuvent pas être une variable d'ajustement.
A défaut de la mise en oeuvre des moyens matériels nécessaires, n'est-il pas temps d'imaginer des solutions pragmatiques et efficaces ? En effet, la Réunion appartient à une aire géographique incluant des Etats, notamment l'Afrique du Sud, dont les équipements de lutte contre les incendies sont conséquents. Aussi, il serait sans doute opportun de prendre l'initiative de proposer la création d'une structure interrégionale de sécurité civile mutualisant les moyens de secours des différents pays de la zone.
Dans l'hypothèse où mon initiative aurait retenu votre attention, je demeure à votre disposition pour vous accompagner dans son éventuelle mise en oeuvre, tout comme le serait, à n'en pas douter, la grande majorité des élus de La Réunion".