sak ifé nout jordu ék nout demin

Il y a "petits candidats" et "petits candidats"


Édito
Mercredi 16 Mars 2011

Ces élections cantonales ont suscité un certain nombre de vocation. Des dizaines d'illustres inconnus du monde associatif et politique, ont saisi l'opportunité d'avoir une tribune pour faire entendre leurs revendications et exposer leur vision à venir de leurs canton et commune.


Plusieurs de ces "petits candidats" ont vraiment la volonté de changer le cadre de vie de leur quartier, d'améliorer le quotidien des plus précaires. Ils ont souvent le coeur en porte-voix et leur amour de leurs concitoyens et de la vie, en bannière.

C'est aussi cela la démocratie. Et c'est une excellente chose. Car être candidat à une élection, c'est un droit. Et c'est un luxe peu cher. Et pour certains, ça peut aussi rapporter des sous, quelques centaines ou milliers d'euros.

Car, ils ont été payés pour créer le surnombre, compliquer le débat, augmenter la dispersion des voix au premier tour, favoriser l'abstention, et au second tour appeler à voter pour le "bon" candidat.

A leur place, aurions-nous refuser cet argent facile et les promesses matérielles, même si c'est pour mentir et tromper la population. Sans doute pas. Alors qui faut-il blâmer ceux qui les payent ou ceux qui acceptent l'argent ?

Dimanche, vous voterez pour des "petits candidats". C'est votre choix. Et c'est bien. Souhaitons que ce soit pour de "vrais petits candidats".

Jismy Ramoudou


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