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Huguette Bello : Pour faire oublier la grosse masse de béton, elle a choisi Cimendef


Citoyen
Vendredi 16 Mai 2014

Décidément, un maire aime bien marquer son passage par la construction d’une nouvelle médiathèque.


Roland Robert en avait promis une seconde, il y a bien des années, lors d’un meeting électoral, qui s’est déroulé près de Balthazar, sous ma fenêtre. Chez lui, simple promesse qui n’a engagé que sa parole. Chez Bello, le projet est bien avancé et pour faire oublier la grosse masse de béton, elle a choisi Cimendef comme nom. Astucieux : être contre ce projet, c’est être contre la culture, c’est insulter les esclaves marrons, du moins chez les gens à l’esprit retors et estampillés à gauche.

Diable ! pourquoi ne pas faire une petite extension à l’actuelle médiathèque, pourquoi ne pas la baptiser Cimendef, pourquoi ne pas l’exploiter au mieux, en la laissant ouverte tous les jours, y compris les dimanches et les jours fériés. Sauf erreur de ma part, elle est ouverte quelques petites heures dans la semaine ! Diable ! Où va-t-on quand on voit la sous-exploitation d’un édifice public ?

Et ce qui est primordial, c’est de créer des espaces wifi, des belles médiathèques virtuelles dans tous les quartiers de Saint-Paul; et pour les implanter avec succès, il faut prendre pour modèle l’espace wifi d’Orange à Saint-Denis : on vient avec son portable ou sa tablette ; on a un « assoir » confortable ; on a immédiatement le code d’accès à l’accueil du local ou par le bouche à oreilles auprès des utilisateurs. Pas de perte de temps, comme cela se passe à l’espace wifi de La Possession. Là, on fait à peu près tout pour vous dégoûter de la chose. Même parcours du combattant dans la ville internet de Saint-Joseph et à Jumbo au Port. Dans ces structures, le mot de passe vous arrive tôt ou tard par SMS ; ce qui oblige le combattant à disposer d’un téléphone portable et de s’armer de patience.

L’abonné au wifi veut une connexion immédiate pour parcourir sans tarder les richesses colossales de la merveilleuse toile. Le mot de passe, relativement court, doit être sous son nez. Et pour les plus démunis, on peut mettre à leur disposition quelques ordinateurs, déjà connectés à internet.

On serait bien inspiré à Saint-Paul et au TCO d’exploiter cette solution, clés en main : disposer de vrais espaces wifi à Tan Rouge, au Guillaume, etc. Et les Saint-Paulois seraient soulagés d’échapper à un gros gaspillage de l’argent public que l’on veut dilapider sous prétexte de leur mijoter du culturel à la sauce rouge !


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Gérard Jeanneau


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