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Georges-Marie Aipar, son somin granboi…


Édito
Samedi 1 Octobre 2011

Victime de harcèlement moral au quotidien… Il laisse apparaître un peu de sa souffrance dans la vidéo ci-dessous.


Georges-Marie Aipar, son somin granboi…

Georges-Marie Aipar, Saint-Paulois, a toujours vécu au service de ses semblables. Il est employé municipal depuis l'âge de dix-neuf ans. Pendant que nous fêtons le deuxième anniversaire de l'inscription du maloya au patrimoine immatériel de l'Unesco des hommes sur cette terre réunionnaise souffrent toujours de l'abus des uns sur les autres.

 


Georges-Marie Aipar, son somin granboi…
 

C'est ainsi que cet homme, Georges-Marie Aipar est aujourd'hui au bout du rouleau. Il se sent harcelé au plus profond de son être, ne voit plus de futur…

 

Pendant trente ans, il donnera satisfaction, avec des états de service qui le prouvent.

 

Comment des gens qui se payent en tant que responsables, ses employeurs, peuvent-ils mettre une note administrative de 13 à cet agent, alors que son responsable direct, son chef de service propose la note de 18,5. En exprimant l'observation suivante : 

"Responsable de quartier, qui s'investit dans sa mission. Agent sérieux et fiable, il fournit un travail de qualité".

 


Georges-Marie Aipar, son somin granboi…
 

Bien sur qu'une fois la machine du harcèlement lancée, elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Une "promotion" lui est alors offerte : le service funéraire ! Tout le monde sait ce que veut dire d'être affecté au cimetière.

  

 


Georges-Marie Aipar, son somin granboi…

L'assujettissement existe-t-il encore de nos jours sur notre territoire ? 

Qui profite de cet état de fait ?

Quelles autorités actuelles ferment les yeux sur ces pratiques d'un autre temps ?

 

Le maloya a souvent été l'espace de d'expression de la souffrance humaine, peut-elle, en ce jour d'anniversaire de son inscription au patrimoine mondial, jouer son rôle aujourd'hui ? 

 

Un début de réponse nous est proposée par Danyèl Waro dans le texte "Fét Kaf"

"la di amwin konma fét vindésanm, sa pa fét kaf oté

la pér panga na mét ansanm, panga na kapoté

la di amwin konma fét vindésanm, banna va okipé

la mét sa dan la min lo mér, épi dan la min préfé…"

 

 

A suivre…


INFO REUNION



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Les commentaires

1.Posté par maloya voix d'expression le 01/10/2011 10:49
En ce jour d'anniversaire du Maloya, il serait grand temps de libérer cette musique afin qu'elle devienne la voix de l'expression de ceux qui soufrent de ceux qui manipulent depuis fort bien longtemps nout misik, nout culture
le maloya appartient à l'Histoire, à la Réunion
Cet homme qui a eu le courage de dire sa douleur, d'exposer la discrimination dont il a été témoin nous montre qu'aujourd'hui, il est temps de faire la politique avec le peuple pour le peuple
nana un bon pé politik y utilise le peuple qui écoute le maloya pou avoir des voix mais kosa zot la fé pour tir ce peuple là dans son souffrance
bonne fête du maloya et que d'autres maloyer y exprime son souffrance

2.Posté par Nelson le 02/10/2011 04:33
A la mairie de Saint-Paul, après 30 ans de bons et loyaux services, en guise de promotion on vous transfert au cimetière sans votre avis, on diminue votre salaire de 300 €, on baisse votre note, et le 1er adjoint vous félicite dans les médias...



Elle n'est pas belle la Vie dans mon "PAYS"...

3.Posté par MCB le 02/10/2011 19:00
La violence au travail.
Peu de personnes osent porter plainte pour des violences qu'elles subissent sur leur lieu de travail car il faut en apporter la preuve formelle. Quand il s'agit de harcèlement moral de la part d'un supérieur hiérarchique, il est difficile de prouver quoi que ce soit; les autres se taisent, hésitent à témoigner par peur des représailles, même si "La loi sur le harcèlement moral, portant atteinte à la dignité", existe depuis le 17 janvier 2002. Le harceleur choisit sa victime en raison de sa vulnérabilité, aux fins d'établir une relation d'emprise digne d'un gourou.
Oser dire, oser porter plainte, c'est manifester le désir que cela s'arrête, dans une perspective dynamique de reconstruction de son identité perdue. Tiembo ensemb!

4.Posté par nous veux pi etre zéclave bello le 13/10/2011 07:44
voila le résulta de la comune st paul aprés avoir fait des beau discours pour , amadoué ti créole aujourdhui elle se réjouie de sa victoire en nous écrazen avec un bon cou de pied .je ne n'arrive pas conprendre un n'homme comme gamaruse un 1 er adjoind de st paul qui félicite ces emploiyé et meme tan il baisse leur salaire et la note .il dit qu'au cimetire que cette empoiyé et un n'homme sérieux il mes cette personne aux cimetier ces honteux de la part d'un premier adjoind qui ose dire qu'il conner son travaille .

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