Eric Fruteau est soulagé. Il a trouvé la parade. Celle/celui qui sera "démocratiquement" élu(e) tête de liste du PLR, sera désormais au-dessus de tout soupçon… familial ou clanique.
Le vice-président du PLR y veille désormais. Et son alibi s'appelle Alain Aquiliméba, président de la Délégation PLR de Saint-André. Hier, le duo a joué une partition à quatre mains. Il y a d'abord eu le prélude d'Alain Aquilméba, pas très habitué à l'exercice. Quelques fausses notes… dans la voix, dans son requiem à la rupture d'égalité et de différence de traitement, et son hymne à la solidarité et à la loyauté. A Eric Fruteau. Entre le chant du cygne de Tchekov et le phénix de Stravinski.
La Délégation PLR Saint-André et le Comité de soutien (4.000 signatures) "ont beaucoup travaillé, beaucoup expliqué à la population", "l'injustice dont a été victime notre maire". La "démarche participative, c'est aussi pour expliquer et défendre le bilan". Un autre opus en perspectives. "Nous avons défini les modalités de désignation de notre tête de liste", a dit l'adjoint au maire. Sourire taquin, le doigt levé, la tête baissée, Eric Fruteau s'amuse : "Je suis candidat".
"Ce sont les adhérents qui désigneront notre tête de liste ! Il y aura d'abord un appel à candidatures. La Délégation les étudiera et les validera ou pas. Tous les adhérents peuvent se présenter". Y compris Joé Bédier ? "On ne peut pas être candidat sous deux étiquettes, en même temps". Cette majorité municipale, c'est vraiment celle des actes manqués. A douze jours près, Eric Fruteau ne sera pas candidat aux Municipales 2014. Et à quelques jours près, Joé Bédier aurait pu prétendre être tête de liste PLR à Saint-André.
Qui portera le projet voulu par la majorité municipale pour 2014 ? Une certitude. A Saint-André, 2014 sera l'année de la femme. Eric Fruteau l'a répété lors de ces dernières réunions : "Plus de parité en politique". "Où sont les femmes ?" Pas Marie-Claude Panon, sa suppléante aux Cantonales 2011 ou Michèle Caniguy, conseillère générale. Non, la femme ! Celle qui est l'avenir d'Eric Fruteau. C'est à la fin du mois qu'une assemblée générale désignera la tête de liste, sans aucun doute adoubée par Eric Fruteau (quel adhérent, employé municipal ou non, peut aller contre l'avis du maire ?). C'est primaire, c'est vrai. Mais ça, c'est secondaire…
Eric Fruteau a tort de croire que les modalités de désignation de la tête de liste du PLR à Saint-André, présentées hier, et aussi règlementaires et "démocratiques" qu'elles soient, vont dissiper les suspicions sur une future candidate que beaucoup voient comme issue de sa famille. Surtout lorsqu'il utilise le même schéma que le PCR, d'une part pour contourner un obstacle, et d'autre part pour légitimer une prochaine tête de liste déjà contestée voire discréditée.
Comme beaucoup de ténors politiques, Eric Fruteau ne voit et n'entend que ce qu'il veut bien voir et entendre, quand ça l'arrange. A l'inverse, il n'entend pas la contestation dans son équipe qui murmure son désaccord et son désarroi. Il ne voit pas le malaise visible chez ses colistiers, même hier en conférence de presse. Le maire continue à restreindre son cercle de décision qui ressemble de plus en plus à un cercle familial. Eric Fruteau fait - en cinq ans - les mêmes erreurs que Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ont commis trois ou quatre décennies…
Sur la vidéo, Alain Aquiliméba explique les modalités de désignation, puis Eric Fruteau parle de projet.
Le vice-président du PLR y veille désormais. Et son alibi s'appelle Alain Aquiliméba, président de la Délégation PLR de Saint-André. Hier, le duo a joué une partition à quatre mains. Il y a d'abord eu le prélude d'Alain Aquilméba, pas très habitué à l'exercice. Quelques fausses notes… dans la voix, dans son requiem à la rupture d'égalité et de différence de traitement, et son hymne à la solidarité et à la loyauté. A Eric Fruteau. Entre le chant du cygne de Tchekov et le phénix de Stravinski.
La Délégation PLR Saint-André et le Comité de soutien (4.000 signatures) "ont beaucoup travaillé, beaucoup expliqué à la population", "l'injustice dont a été victime notre maire". La "démarche participative, c'est aussi pour expliquer et défendre le bilan". Un autre opus en perspectives. "Nous avons défini les modalités de désignation de notre tête de liste", a dit l'adjoint au maire. Sourire taquin, le doigt levé, la tête baissée, Eric Fruteau s'amuse : "Je suis candidat".
"Ce sont les adhérents qui désigneront notre tête de liste ! Il y aura d'abord un appel à candidatures. La Délégation les étudiera et les validera ou pas. Tous les adhérents peuvent se présenter". Y compris Joé Bédier ? "On ne peut pas être candidat sous deux étiquettes, en même temps". Cette majorité municipale, c'est vraiment celle des actes manqués. A douze jours près, Eric Fruteau ne sera pas candidat aux Municipales 2014. Et à quelques jours près, Joé Bédier aurait pu prétendre être tête de liste PLR à Saint-André.
Qui portera le projet voulu par la majorité municipale pour 2014 ? Une certitude. A Saint-André, 2014 sera l'année de la femme. Eric Fruteau l'a répété lors de ces dernières réunions : "Plus de parité en politique". "Où sont les femmes ?" Pas Marie-Claude Panon, sa suppléante aux Cantonales 2011 ou Michèle Caniguy, conseillère générale. Non, la femme ! Celle qui est l'avenir d'Eric Fruteau. C'est à la fin du mois qu'une assemblée générale désignera la tête de liste, sans aucun doute adoubée par Eric Fruteau (quel adhérent, employé municipal ou non, peut aller contre l'avis du maire ?). C'est primaire, c'est vrai. Mais ça, c'est secondaire…
Eric Fruteau a tort de croire que les modalités de désignation de la tête de liste du PLR à Saint-André, présentées hier, et aussi règlementaires et "démocratiques" qu'elles soient, vont dissiper les suspicions sur une future candidate que beaucoup voient comme issue de sa famille. Surtout lorsqu'il utilise le même schéma que le PCR, d'une part pour contourner un obstacle, et d'autre part pour légitimer une prochaine tête de liste déjà contestée voire discréditée.
Comme beaucoup de ténors politiques, Eric Fruteau ne voit et n'entend que ce qu'il veut bien voir et entendre, quand ça l'arrange. A l'inverse, il n'entend pas la contestation dans son équipe qui murmure son désaccord et son désarroi. Il ne voit pas le malaise visible chez ses colistiers, même hier en conférence de presse. Le maire continue à restreindre son cercle de décision qui ressemble de plus en plus à un cercle familial. Eric Fruteau fait - en cinq ans - les mêmes erreurs que Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ont commis trois ou quatre décennies…
Sur la vidéo, Alain Aquiliméba explique les modalités de désignation, puis Eric Fruteau parle de projet.
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