"Le cri de la jeunesse, c'est pas pour 483 €, c'est pour sa dignité"
Freddy Samy
Freddy Samy a l'âme meurtri. Ni le gouvernement, ni la classe politique locale n'entend le cri de la jeunesse. Fin janvier, Matignon a proposé une "garantie jeunes" aux 18-25 ans. A La Réunion, la solution aux attentes des jeunes, ce sont les contrats précaires. L'ex-candidat aux Cantonales 2011 regrette de ce qu'on fait aujourd'hui de notre héritage : "notre dignité"…
Lunettes rondes, façon Harry Potter, "bouille" d'éternel d'adolescent marre d'être candide ou puceau, Freddy Samy fait chaque jour de son passé, son meilleur présent pour demain. Pour cet enseignant accroc au travail et passionné l'apprentissage, les réponses aux attentes des jeunes, sont totalement inadaptées voire décalées.
"Que ce soit au gouvernement et au sein des collectivités locales, tous ont oublié un élément essentiel : nos ancêtres sont venus à La Réunion, avec un seul objectif : travailler et vivre dans la dignité. Et cela au prix de très grands sacrifices. Nos aïeux, notre génération et les suivantes, ont encore les valeurs du travail et du respect de soi".
"Que ce soit autour d'un plat de manioc bouilli au sel ou d'une assiette de riz chauffé ou riz jaune, le meilleur rougail, c'est plus jamais notre dignité. C'est sans doute pour toutes ces raisons que je ne comprends que le gouvernement puisse proposer 483 euros sans contrepartie aux jeunes de 18-25 ans. Où est le respect de notre dignité, celle de nos ancêtres et nos aïeux ? Comment peut-on porter ainsi atteinte à la dignité des citoyens ?"
"Même à La Réunion, nos responsables politiques n'ont pas compris : le cri de la jeunesse, c'est pas pour 483 euros ou un p'tit contrat aidé de six mois, le cri de la jeunesse, c'est pour le respect de sa dignité. Ça fait mal à l'âme de voir que tout ce que nos ancêtres et nos aïeux ont fait, se servent plus à grand-chose. Ce serait sans aucun doute une erreur monumentale dans le projet de développement politique, économique, social et environnemental, de La Réunion".
"Que ce soit au gouvernement et au sein des collectivités locales, tous ont oublié un élément essentiel : nos ancêtres sont venus à La Réunion, avec un seul objectif : travailler et vivre dans la dignité. Et cela au prix de très grands sacrifices. Nos aïeux, notre génération et les suivantes, ont encore les valeurs du travail et du respect de soi".
"Que ce soit autour d'un plat de manioc bouilli au sel ou d'une assiette de riz chauffé ou riz jaune, le meilleur rougail, c'est plus jamais notre dignité. C'est sans doute pour toutes ces raisons que je ne comprends que le gouvernement puisse proposer 483 euros sans contrepartie aux jeunes de 18-25 ans. Où est le respect de notre dignité, celle de nos ancêtres et nos aïeux ? Comment peut-on porter ainsi atteinte à la dignité des citoyens ?"
"Même à La Réunion, nos responsables politiques n'ont pas compris : le cri de la jeunesse, c'est pas pour 483 euros ou un p'tit contrat aidé de six mois, le cri de la jeunesse, c'est pour le respect de sa dignité. Ça fait mal à l'âme de voir que tout ce que nos ancêtres et nos aïeux ont fait, se servent plus à grand-chose. Ce serait sans aucun doute une erreur monumentale dans le projet de développement politique, économique, social et environnemental, de La Réunion".