Retournement de situation. Au soir du dimanche 25 septembre, Paul Vergès était et est toujours le grand perdant des Sénatoriales (Il n'a eu qu'un siège et a perdu un tiers de ses grands électeurs lors du scrutin). Une semaine plus tard, le sénateur - qui voulait démissionner et qui ne l'a pas fait - était ovationné par ses pairs à l'issue d'un excellent discours et d'un événement historique pour La Réunion (Paul Vergès a été président de séance au Sénat, samedi dernier).
Revoilà donc Paul Vergès, là où il voulait être : le principal interlocuteur de la Gauche locale, au PS national. C'est ce qui expliquait sa présence à la présidence du Sénat, la semaine précédente, et qui motive le fait qu'il n'est pas encore démissionné.
Soyons honnête, Paul Vergès n'a jamais eu l'intention de laisser son fauteuil de sénateur, du moins pas avant les Législatives 2012, ou peut-être même après la discussion sur une éventuelle évolution institutionnelle au Parlement en 2012 ou en 2013, puisque l'élection d'un candidat socialiste à la Présidentielle, signifie l'abrogation de la réforme territoriale.
Paul Vergès veut peser sur ce débat. Le président de l'Alliance veut l'Assemblée unique. Il travaille sur ce dossier depuis plus de trois décennies. Si la tentative de 1982 a échoué, l'ancien président du Conseil régional n'entend pas rater la nouvelle opportunité qui se présente à lui, si François Hollande est confirmé au mois de mai 2012 à l'Elysée.
"J'entends construire une nouvelle relation avec les territoires d'Outre-mer. Elle s'appuiera sur une décentralisation renforcée et une responsabilisation de tous les acteurs en particulier, locaux…", a écrit François Hollande à Paul Vergès. Le dirigeant PS conclut ainsi sa lettre : "… Je souhaite dès que ce sera possible, que nous puissions nous rencontrer pour décider ensemble de ces grandes priorités".
Promesse d'un candidat socialiste en campagne pour les primaires citoyennes, où perspectives intéressantes pour Paul Vergès ? Juste pour rappel, c'est Paul Vergès qui a perdu les élections sénatoriales, le 25 septembre dernier… Qu'est-ce que cela aurait été s'il avait gagné...
Revoilà donc Paul Vergès, là où il voulait être : le principal interlocuteur de la Gauche locale, au PS national. C'est ce qui expliquait sa présence à la présidence du Sénat, la semaine précédente, et qui motive le fait qu'il n'est pas encore démissionné.
Soyons honnête, Paul Vergès n'a jamais eu l'intention de laisser son fauteuil de sénateur, du moins pas avant les Législatives 2012, ou peut-être même après la discussion sur une éventuelle évolution institutionnelle au Parlement en 2012 ou en 2013, puisque l'élection d'un candidat socialiste à la Présidentielle, signifie l'abrogation de la réforme territoriale.
Paul Vergès veut peser sur ce débat. Le président de l'Alliance veut l'Assemblée unique. Il travaille sur ce dossier depuis plus de trois décennies. Si la tentative de 1982 a échoué, l'ancien président du Conseil régional n'entend pas rater la nouvelle opportunité qui se présente à lui, si François Hollande est confirmé au mois de mai 2012 à l'Elysée.
"J'entends construire une nouvelle relation avec les territoires d'Outre-mer. Elle s'appuiera sur une décentralisation renforcée et une responsabilisation de tous les acteurs en particulier, locaux…", a écrit François Hollande à Paul Vergès. Le dirigeant PS conclut ainsi sa lettre : "… Je souhaite dès que ce sera possible, que nous puissions nous rencontrer pour décider ensemble de ces grandes priorités".
Promesse d'un candidat socialiste en campagne pour les primaires citoyennes, où perspectives intéressantes pour Paul Vergès ? Juste pour rappel, c'est Paul Vergès qui a perdu les élections sénatoriales, le 25 septembre dernier… Qu'est-ce que cela aurait été s'il avait gagné...