"Par ailleurs, elle a aussi manifesté son scepticisme et son hostilité sur la diversification des unités de stockage en arguant des questions de coût, de délais et de procédure.
En réponse, la Région ne peut qu’exprimer son étonnement et ses interrogations quant à l’opportunité et aux motivations de ces prises de position, alors même que le débat se poursuit et que les conclusions finales sont attendues courant juin.
En effet, la décision de geler le prix des carburants s’est inscrite dans le contexte suivant :
- nécessité de prise en compte de la cherté du prix des produits de première nécessité, dont le prix des carburants dans un contexte de crise et de difficultés sociales ;
- permettre l’examen dans le cadre d’un débat sur les carburants et en toute sérénité des questions relatives à la formation des prix, la fiscalité, les nouveaux modes de déplacement et les nouvelles énergies, qui avaient été décidés et mis en place par le préfet ;
- prendre connaissance des conclusions de ces travaux pour mieux comprendre et agir sur la composition du prix, tant le décret de 2010 issu d’ ailleurs du rapport de l’ Inspection des Finances, pose à tous les acteurs nombre d’interrogations sans réponse puisqu’il ne fait que reproduire des données amont non maîtrisées ;
- identifier les marges de manœuvre en matière de fiscalité sur les carburants ;
- étudier une nouvelle gouvernance en ce qui concerne le stockage avec l’étude de faisabilité d’une nouvelle unité ;
En conséquence, les prises de position de Mme Bolliet :
- jettent le trouble sur le souhait partagé d’une plus grande clarté sur le mécanisme de formation du prix à tous les stades de la chaîne de la source à la distribution ;
- écartent d’emblée, sans étude approfondie, la piste d’une autre unité de stockage et de sa gouvernance, confortant de fait une position monopolistique connue et dénoncée par tous ;
- s’inscrivent dans une démarche de court terme sans considérer le sujet dans une perspective d’avenir
- ciblent essentiellement dans son approche la marge des distributeurs en faisant fi des emplois concernés, de l’activité générée et en épargnant d’ autres acteurs bien plus "puissants".
Pour toutes ces raisons, les propos exprimés sur un sujet aussi sensible et complexe nous paraissent inopportuns et méritant une approche plus sérieuse, plus concertée et plus impartiale.
En ma qualité de président de Région, je ne peux accepter que le grand débat sur les carburants ne soit réduit aux seules conclusions déjà connues du rapport Bolliet avec des conclusions que l’on connaît déjà !"
En réponse, la Région ne peut qu’exprimer son étonnement et ses interrogations quant à l’opportunité et aux motivations de ces prises de position, alors même que le débat se poursuit et que les conclusions finales sont attendues courant juin.
En effet, la décision de geler le prix des carburants s’est inscrite dans le contexte suivant :
- nécessité de prise en compte de la cherté du prix des produits de première nécessité, dont le prix des carburants dans un contexte de crise et de difficultés sociales ;
- permettre l’examen dans le cadre d’un débat sur les carburants et en toute sérénité des questions relatives à la formation des prix, la fiscalité, les nouveaux modes de déplacement et les nouvelles énergies, qui avaient été décidés et mis en place par le préfet ;
- prendre connaissance des conclusions de ces travaux pour mieux comprendre et agir sur la composition du prix, tant le décret de 2010 issu d’ ailleurs du rapport de l’ Inspection des Finances, pose à tous les acteurs nombre d’interrogations sans réponse puisqu’il ne fait que reproduire des données amont non maîtrisées ;
- identifier les marges de manœuvre en matière de fiscalité sur les carburants ;
- étudier une nouvelle gouvernance en ce qui concerne le stockage avec l’étude de faisabilité d’une nouvelle unité ;
En conséquence, les prises de position de Mme Bolliet :
- jettent le trouble sur le souhait partagé d’une plus grande clarté sur le mécanisme de formation du prix à tous les stades de la chaîne de la source à la distribution ;
- écartent d’emblée, sans étude approfondie, la piste d’une autre unité de stockage et de sa gouvernance, confortant de fait une position monopolistique connue et dénoncée par tous ;
- s’inscrivent dans une démarche de court terme sans considérer le sujet dans une perspective d’avenir
- ciblent essentiellement dans son approche la marge des distributeurs en faisant fi des emplois concernés, de l’activité générée et en épargnant d’ autres acteurs bien plus "puissants".
Pour toutes ces raisons, les propos exprimés sur un sujet aussi sensible et complexe nous paraissent inopportuns et méritant une approche plus sérieuse, plus concertée et plus impartiale.
En ma qualité de président de Région, je ne peux accepter que le grand débat sur les carburants ne soit réduit aux seules conclusions déjà connues du rapport Bolliet avec des conclusions que l’on connaît déjà !"