sak ifé nout jordu ék nout demin

Dame Bello : Une deuxième Desbassyns ?


Politique
Vendredi 11 Avril 2014

Je me pose toujours la question des raisons qui ont poussé les journalistes caméra au poing à suivre Dame Bello lors de sa sortie pendant le Conseil municipal de dimanche.


La vedette devrait être le sacre de Joseph Sinimalé, petit homme du peuple qui détrône l'arrogance Chanel des salons mondains.
Mais non, c'est Bello et sa smala qui ont les honneurs de certains journalistes.
 
Avaient-ils préparé ensemble cette sortie médiatique ?
Si oui, ce qui semble être le cas, dans quel but ?
 
- Juste pour adoucir un peu l'amertume de la défaite de Bello et de son arrogance ?
 
- Pour lui rendre un dernier service ?
 
- Pour tenter de laisser dans la mémoire collective que Saint-Paul allait régresser avec le départ de l'équipage Bello ?
 
Après je me suis ressaisi, et j'ai pensé que c'est peut-être tout simplement un hasard heureux ou malheureux selon le camp des progressistes dans lequel on se trouve.
 
Mais en suivant la presse les jours suivants, c'est sur clicanoo qu'un courrier des lecteurs pseudoïsé de "Jeanne, choquée et indignée" m'interpelle.
Ce courrier est écrit forcément par une des mains de Dame Bello…
 
Non les vieux démons ne sont pas de retour, c’est exactement à ce moment-là ils s'en vont… 
 
Et le texte commence par "Honte à ceux qui ont conspué, bousculé et insulté Huguette Bello devant la mairie de Saint-Paul". A-t-elle été bousculée réellement ?
"Moukaté", sûrement, un citoyen lui ayant rappelé sans trop de politesse qu'il avait perdu 300€ par mois depuis qu'elle était au pouvoir à Saint-Paul.
300€ X 6 ans X 12 mois = 21 600€. Oui, il y a de quoi être en colère. Peut-on vraiment lui en vouloir pour le lui avoir rappelé avec vigueur cette réalité.
 
N'oublions pas que la mairie de Saint-Paul a gaspillé plus de 15 millions d'euros pour ses frasques de chasse aux sorcières à son arrivée dans la mairie… 
 
Je pense franchement qu'on devrait lui faire payer cette addition sur ses biens personnels. 
 
Combien de Saint-Paulois ont souffert dans cette affaire,  juste pour le bon plaisir de Dame Bello.
Celle qui a brillé par son inconsistance durant les six longues années  de calvaire. Combien de Saint-Paulois ont subi un traitement inhumain pendant ce temps ? Juste pour assouvir ses envies de pouvoir stérile. 
 
Des citoyens se trouvant sur le parvis de la mairie et voyant cet équipage quitter sans encombre le lieu de leurs méfaits, se sont rebellés et ont crié fort ce qu'ils avaient sur le cœur.
 
Moi, je trouve que ce n'est pas cher payé que de se faire traiter de quelques noms d’oiseaux.
 
Faut-il rappeler que si le nouveau maire a fait applaudir l’équipe sortante dans la salle du Conseil municipal, c’est le contraire qui s’était produit il y a six ans ? 
 
Faut-il rappeler que pendant tous les conseils de sa mandature Bello a fait huer et insulter par ses nervis toutes les interventions des conseillers de l’opposition. 
 
C’est vrai qu’une certaine presse n’a jamais relaté ces faits déplorables, elle a montré encore ce dimanche que son idolâtrie bêlante était intacte.
 
Nous avons le devoir de trouver les moyens de la faire condamner pour le mal qu'elle a fait à Saint-Paul.
 
Aussi je demande solennellement au nouveau maire Joseph Sinimalé :
 
- d'ouvrir une instance citoyenne qui aurait pour but de collecter les souffrances infligées aux Saint-Paulois  par Dame Bello et son équipe pendant ces 6 ans. 
 
- de porter cela devant un tribunal public citoyen, pour que soient jugées les atteintes aux libertés et aux lois de la République. 
 
Plus jamais ça !
 
Le 30 mars 2014, les Saint-Paulois ont fait un choix, celui de la condamnation sans appel de Dame Bello et de ses méthodes anti-démocratiques. 
 
Il n’y a plus que les sondages et une certaine presse pour se livrer au culte de celle qui pour beaucoup de Saint-Paulois a incarné pendant son mandat  la Mme Debassyns du 21e siècle…
 
Rappelons pour mémoire que la plus grande esclavagiste de l’île était, de son vivant, appelée par la bonne société  «la deuxième providence»… 
 
Espérons que concernant Dame Bello, il faudra moins de temps pour nos contemporains, fussent-ils sondeurs ou journalistes, «i rouv zot zyé é sort dann fénoir».
 
Rien n’est pire que l’esclave qui se vautre dans son asservissement.

Anri


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