sak ifé nout jordu ék nout demin

Claude Bartolone : Que les temps sont durs pour la France du bas


Politique
Dimanche 2 Mars 2014

Lettre de M. Daniel Faivre à Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Nous avons appris par la presse votre venue prochaine dans notre île merveilleuse où 340 000 pauvres sur une population de 820 000 habitants, ont été recensés officiellement et où une valse de ministres se succède avec en toile de fond les prochaines municipales, ministres et personnalités qui sont tellement pris par les mondanités au pas de course pour faire la publicité des élus, qui méprisent depuis de nombreuses années les citoyens, qu’ils n’ont certes pas le temps de s’intéresser à ceux qui subissent depuis des années, le régime des îles bananières de l’outre-mer.


La France va mal, du moins, entendons-nous : la France du « bas » (étudiants, jeunes chômeurs, travailleurs, petits entrepreneurs, chômeurs de plus de 40 ans, handicapés, personnes âgées…), car celle du haut (élus, députés, sénateurs, hauts fonctionnaires, ministres, membres des cabinets en tout genre, membres des commissions…) n’a jamais eu niveau de vie, protection sociale et  juridique, avantages indécents plus élevées. Cette France du haut entre les mains de qui reposent toute une nation composée d’êtres humains, dont les droits sont diminués à mesure que le temps passe, crise économique oblige, une crise économique qui ne touche d’ailleurs que la France du « bas » et qui épargne habilement, la France du haut. Que les temps sont durs pour la France du bas !
 
La population française est vieillissante et je me bats depuis de nombreuses années contre les injustices que subissent les retraités qui se retrouvent avec des retraites tellement faibles qu’il est honteux de se dire que cela existe en France. Nous tenons à votre disposition, si tant est que cela vous intéresse, les propositions que je soumets régulièrement à vos collègues, constatant que la situation des retraités, des handicapés des malades incurables n’a fait qu’empirer.
 
Nous prions d’agréer,
Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Daniel Faivre


Dans la même rubrique :