
La même semaine, on a assisté à un détricotage complet des amendements venus de députés de la majorité et de l’opposition concernant les langues régionales à l’école.
Seul un amendement réécrit dans des termes qui nous ramènent plus d’un siècle en arrière a donné satisfaction au ministre de l’Éducation. Mais cet amendement n’apporte rien au texte, ni aux langues concernées.
C’est une semaine mortelle pour les promesses présidentielles. La ratification de la Charte faisait partie des engagements de François Hollande.
Le même président de la République s’était engagé à donner un statut clair et stable aux langues régionales.
N’y avait-il pas, dans un débat sur un sujet aussi central que l’éducation une occasion unique de faire progresser les droits des langues ?
Pourquoi les promesses faites au nom du candidat Hollande le 31 mars dernier ont-elles été abandonnées ? Ce jour-là des dizaines de milliers de personnes défilaient dans les rues de Toulouse et d’autres grandes villes en faveur des langues régionales...
Derrière ce renoncement se profile une idéologie archaïque et contraire aux principes républicains. La République c’est la diversité reconnue des citoyens, l’égalité des langues, non la volonté d’uniformiser les comportements et d’’écraser les cultures.
Le gouvernement de gauche vient en une semaine de montrer qu’il ne faisait que poursuivre en ce domaine la politique que nous avons connue lors du quinquennat précédent.
Que l’on ne nous refasse pas le coup des priorités en temps de crise : c’est le même refrain depuis des années et ceux qui, bénévoles, associatifs, professionnels ou simples citoyens, défendent la diversité linguistique vivent les difficultés au quotidien.
Nous lancerons dans les jours qui viennent des initiatives afin que les promesses soient tenues et nous soutiendrons ce que les mouvements culturels jugeront bon de faire en ce domaine.
Source
Seul un amendement réécrit dans des termes qui nous ramènent plus d’un siècle en arrière a donné satisfaction au ministre de l’Éducation. Mais cet amendement n’apporte rien au texte, ni aux langues concernées.
C’est une semaine mortelle pour les promesses présidentielles. La ratification de la Charte faisait partie des engagements de François Hollande.
Le même président de la République s’était engagé à donner un statut clair et stable aux langues régionales.
N’y avait-il pas, dans un débat sur un sujet aussi central que l’éducation une occasion unique de faire progresser les droits des langues ?
Pourquoi les promesses faites au nom du candidat Hollande le 31 mars dernier ont-elles été abandonnées ? Ce jour-là des dizaines de milliers de personnes défilaient dans les rues de Toulouse et d’autres grandes villes en faveur des langues régionales...
Derrière ce renoncement se profile une idéologie archaïque et contraire aux principes républicains. La République c’est la diversité reconnue des citoyens, l’égalité des langues, non la volonté d’uniformiser les comportements et d’’écraser les cultures.
Le gouvernement de gauche vient en une semaine de montrer qu’il ne faisait que poursuivre en ce domaine la politique que nous avons connue lors du quinquennat précédent.
Que l’on ne nous refasse pas le coup des priorités en temps de crise : c’est le même refrain depuis des années et ceux qui, bénévoles, associatifs, professionnels ou simples citoyens, défendent la diversité linguistique vivent les difficultés au quotidien.
Nous lancerons dans les jours qui viennent des initiatives afin que les promesses soient tenues et nous soutiendrons ce que les mouvements culturels jugeront bon de faire en ce domaine.
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