Vous avez dénoncé hier la démarche de la mairie dans votre dossier de construction d'une crèche. Selon vous, ces soucis sont liés au contexte électoral ?
Mon projet de délocalisation de ma structure d'accueil de la petite enfance, vient de connaître un coup d'arrêt. Les complications surviennent en pleine campagne électorale. C'est trop gros pour être une coïncidence.
Dans un communiqué, Monique Orphée, première adjointe au maire, réfute ce qu'elle appelle "des accusations mensongères" ?
Je répondrais en temps voulu à Monique Orphée. Car, ce n'est pas le seul élément que je dénonce aujourd'hui. Un constat s'impose : la liberté de la population est encore restreinte au moment des élections, soit parce que la municipalité en place a peur du verdict des urnes, soit parce que le candidat en face fait peur.
C'est-à-dire…
C'est-à-dire que les fantômes du passé sont encore présents dans les habitudes. Ainsi des employés de la mairie, m'ont expliqué qu'ils ne peuvent venir à mes meetings. Au conseil général, certains partent presque en courant et ce après m'avoir dit bonjour. Lors de meetings, certains m'écoutent cacher derrière leurs rideaux pour éviter qu'on les voit.
A votre avis qu'est-ce qui explique ces faits ?
La peur. Ces personnes craignent des représailles dans leur travail ou pour leur contrat. Ils ont raison. A leur place, je ferais la même chose. Mais force est de constater que les gens ne votent pas librement. Et ça c'est triste. Très triste.
Selon vous, Bernard Padavatan fait peur ?
Si l'on en croit les événements de ces derniers jours, sans aucun doute.
Mon projet de délocalisation de ma structure d'accueil de la petite enfance, vient de connaître un coup d'arrêt. Les complications surviennent en pleine campagne électorale. C'est trop gros pour être une coïncidence.
Dans un communiqué, Monique Orphée, première adjointe au maire, réfute ce qu'elle appelle "des accusations mensongères" ?
Je répondrais en temps voulu à Monique Orphée. Car, ce n'est pas le seul élément que je dénonce aujourd'hui. Un constat s'impose : la liberté de la population est encore restreinte au moment des élections, soit parce que la municipalité en place a peur du verdict des urnes, soit parce que le candidat en face fait peur.
C'est-à-dire…
C'est-à-dire que les fantômes du passé sont encore présents dans les habitudes. Ainsi des employés de la mairie, m'ont expliqué qu'ils ne peuvent venir à mes meetings. Au conseil général, certains partent presque en courant et ce après m'avoir dit bonjour. Lors de meetings, certains m'écoutent cacher derrière leurs rideaux pour éviter qu'on les voit.
A votre avis qu'est-ce qui explique ces faits ?
La peur. Ces personnes craignent des représailles dans leur travail ou pour leur contrat. Ils ont raison. A leur place, je ferais la même chose. Mais force est de constater que les gens ne votent pas librement. Et ça c'est triste. Très triste.
Selon vous, Bernard Padavatan fait peur ?
Si l'on en croit les événements de ces derniers jours, sans aucun doute.