La commémoration du 20 décembre est un moment important de l’année et un rappel à la mémoire incontournable.


L'ex-prison Dodu, label de l'Unesco « site de mémoire associé à la Route des Esclaves » quo sa y lè vréman !
Le patrimoine, notre bien commun touche le cœur de notre identité créole et l’ensemble du parc patrimonial réunionnais.
Ces bâtiments historiques, monuments et autres représentations de notre passé douloureux sont les gardiens et les révélateurs de notre mémoire collective, des lumières du passé qui éclairent notre présent et surtout doivent guider nos pas dans le futur.
 
Personne n’a le droit de se les approprier à des fins personnelles !
 
Pour rappel, certains responsables politiques étaient contre le classement de l’ex-prison Dodu au patrimoine des monuments historiques, évoquant en quelque sorte que « ce bâtiment était négatif ».
 
Aujourd’hui, La Région Réunion annonce son soutien et son accompagnement à l'association "Kartié lib" qui aurait entrepris des démarches pour que l'ex-prison Dodu, bâtiment appartenant à l’État, obtienne un label de reconnaissance « de mémoire associé à la Route des Esclaves » octroyé par l’Unesco.
 
On doit s’en féliciter. Néanmoins il est nécessaire d’apporter quelques précisions.

Il ne s’agit pas d’un classement au patrimoine mondial de l’Unesco comme notre Maloya ou nos remparts et cirques. Ce n’est pas le même protocole que lorsque vous demandez le classement d’un bâtiment ou autre site au patrimoine mondial pour lequel le dossier est instruit par le ministère de la culture avant la transmission à l’ambassadeur représentant la France à l’Unesco. Ensuite l’instruction finale dure plusieurs années sous la responsabilité de l’ICOMOS (International Council on Monuments and Sites).
 
Le label que reçoit l’ex-prison Dodu, comme pour d’autres sites dans le monde depuis les années 1990, (pour lequel le dossier d’instruction est différent et ne passe pas obligatoirement par le Ministère de la culture), est né d’une volonté des États membres de l’UNESCO d’assigner au projet interdisciplinaire La Route de l’esclave : résistance, liberté, héritage, lancé en 1994 à Ouidah au Bénin.
Ce projet fut, en outre, une réponse de l’Unesco au débat houleux soulevé en 1992 par la célébration du centenaire de la rencontre de deux mondes 1492-1992, chez les populations autochtones et afro-descendantes des Amériques, ce qui permet d’apporter des éclairages sur les nouvelles formes contemporaines d’esclavage.
 
L’objectif de ce label c’est de sensibiliser les différents publics et populations, autrement dit faciliter leur accès aux connaissances développées sur l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage.
« Enfin, pour être complet, lorsqu’il a été institué la liste du patrimoine mondial, ( y compris la liste les labels), l’Unesco cherchait avant tout à protéger et valoriser les sites naturels et culturels, et in fine les « biens communs de l’humanité et de la mémoire ». Si cette fonction reste toujours la préoccupation première, force est de constater que les classements et tous les types de labels de l’ Unesco sont de plus en plus utilisés comme un « argument commercial voire politique pour certains ».
On peut donc se demander comment les touristes et les populations en général perçoivent ces reconnaissances Unesco et comment ils l’utilisent dans le choix de leur destination de séjour touristique par exemple ou pour la notoriété de quelques élus pour asseoir leur pouvoir ou autres organisations pour l’octroi de subventions substantielles !
 
« Depuis de longues années maintenant, l’organisation de l’Unesco, lors d’une enquête initiale sur ce sujet, a constaté comment en particulier les collectivités locales et autres organisations attachées, utilisaient ce label dans leur communication Internet et autres et si elles avaient vraiment conscience de l’intérêt du public !

Si certaines peuvent s’en passer, d’autres ont l’impérieuse nécessité de l’utiliser pour augmenter leur attractivité commerciale ou leur ancrage politique »
A un moment où certains tentent d’instrumentaliser notre histoire, de détourner le passé, notre patrimoine, témoin de ce passé douloureux, important de se rappeler que nous sommes dans le domaine du sacré et du respect de notre mémoire collective et donc de la souffrance de nos ancêtres.
Toutes communications politiciennes sur le sujet doivent évidemment êtres condamnées !
 
" Nout patrimoine, nout fierté, nout lidantité"
Notre patrimoine, gardien de notre mémoire.

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Coupons les liens négatifs qui nous empêchent d’avancer ensemble

L’identité, une question épineuse...


peinture : Emmanuelle Peters
peinture : Emmanuelle Peters
Mais ne pas oublier nous impose aussi collectivement ce devoir de ne plus recommencer ce drame humain qu’a été l’esclavage.

En ce 20 décembre 2020, nous voilà à nouveau plongés dans la mémoire de cette longue et douloureuse histoire qui fait rappel à l’esclavage.

20 décembre 1848, plus de 62 000 esclaves retrouvent leur liberté à La Réunion.

Liberté si chère à arracher, liberté « qui a franchi parfois de grands obstacles ».

L’histoire des Réunionnais est jalonnée d’heurs, de malheurs, d’héroïsmes, de courage qui ont jalonné au fil des siècles cette identité singulière, mais si riche de rencontres, riche de son Vivre Ensemble.
 

Ce 20 décembre, nous aurons une pensée pour tous ceux qui ont été victimes de ce système politique coloniale ignoble, injuste et brutal.

La Fêtkaf est la fête de tous les Réunionnais, la fête de la mémoire de l’esclavage et de l’engagisme.
 

L’occasion à nouveau de saluer ces luttes menées pour l’obtention de cette émancipation qui a puisé dans ce passé avec ses contradictions, sa richesse, ces multiples héritages et cette force pour mieux regarder demain.
 

Un héritage qui retrace l’histoire de ces esclaves rebelles qui n’ont jamais cessé de vouloir devenir libres.

En prenant la fuite «alé maron», ils ont résisté à leur servitude.

Réfugiés dans les montagnes, ils ont construit une culture, une spiritualité, des mouvements politiques dans un geste de résilience. Ils ont affirmé l’humanité qu'on leur niait.

Ces héros ont su secouer et briser les chaînes odieuses de l’esclavage.

Leur combat rejoint d’ailleurs ceux des philanthropes et des intellectuels qui se se sont aussi battus contre la traite et l'esclavage au nom de l'humanité.

 

Cette histoire a renforcé les combats et les valeurs de la république.

Et toute cette histoire est notre histoire. Elle nous relie à l’Afrique, aux Caraïbes, à l’Amérique, à l’Europe et à l’Océan Indien.

Comment continuer alors à transmettre cette mémoire de l’esclavage dans une « justice mémorielle» à l’heure où aujourd’hui, notre société affiche le portrait d’une France fragmentée composée d’îles et d’îlots qui ne cessent de s’éloigner les uns des autres.
 

Ce Vivre Ensemble et l’expression de cette laïcité républicaine sont de plus en plus piétinés par ces courants identitaires communautaristes, ces groupes qui partagent en commun un certain nombre de caractéristiques et qui entretiennent des relations, mais vivent séparés des autres.

 

En ce 20 décembre qui ravive ces moments difficiles et douloureux, la transmission de notre mémoire peut se transmettre sous plusieurs formes, mais elle doit surtout nous rassembler pour nous rappeler qui nous sommes et quelle mémoire voulons-nous laisser dans nos livres, dans les rues, dans nos quartiers.
 

Hier tout avait été fait pour effacer les souffrances et les résistances des esclaves.

Nous avons aujourd’hui conscience de ce que l’esclavage, la traite et leurs héritages représentent dans l’histoire de notre pays, dans notre culture, dans notre âme.

Cette histoire nous devons tous l’assumer ensemble. On ne doit plus et pas construire dans la dissimulation, dans l’oubli et ni dans le déni et l’instrumentalisation.

 

Le travail doit continuer pour assumer tous ensemble dans la paix des mémoires cette histoire et assurer la réparation morale, historique, éducative et sociale de l’esclavage.

Cette quadruple réparation passe par le renforcement de notre cohésion sociale et l’interculturalité des Réunionnais d’origines diverses qui partagent notre héritage et nos richesses communes.

Cette réparation, c’est cultiver et valoriser sans cesse la diversité et l’unité, les différences et le convergences.

 

Que cette FETKAF nous rassemble et se doit être cette source d’espoir éternellement ravivée.

Qu’elle nous éclaire sur ce chemin d’espérance et d’humanité dans le respect des différences pour tracer confraternellement l’avenir et relever ensemble les nombreux défis de demain.

Nous sommes les héritiers du passé et les enfants du présent.

 
Aline Murin

 

 

 

 


 


 


 


 


Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Mon Blog



Mercredi 25 Mars 2020

Nous vivons un moment difficile et l’urgence c’est de faire bloc devant cette crise sanitaire majeure.

L’heure est à la solidarité, l’entraide et la cohésion.


« La fin d’un cycle et de modèle ».

Chacun a un rôle à jouer indispensable pour nos plus fragiles, démunis qui sont déjà fortement touchés par la précarité.

Autrement, nous vivons une grande épreuve collective qui force à réfléchir sur notre mode de vie et notre système capitaliste et Mondialisé.
 

On a tant cumulé d’erreurs et fracturé nos sociétés.
 

Il y aura un après conséquent. Nous sommes bien à la fin d’un cycle et de modèle.
 

Ce fait majeur et mondial nous invite à nous rappeler nos fautes, erreurs, mauvaises habitudes, conduites, comportement, attitudes, envers nos semblables et la Planète.

Chaque prise de décision comporte toujours une responsabilité et un enjeu et avons nous été en capacité de ? ...
Je ne le pense pas !

 

Nos gouvernants et nous mêmes, avons d’énormes difficultés à cerner et à maîtriser des réalités du terrain et l’impact sur les Hommes et l’environnement.
 

Force est de constater que les mesures ne sont pas suffisantes, de plus en plus commandées par le monde de la finance !
 

Chacun défend effectivement son pré-carré égoïstement tout en étant tributaire des grandes puissances comme la Chine, les USA ou encore les pays du Golf.
Il faut vivre et faire de la Politique autrement, le capitalisme a ses limites !

Je prône cela depuis longtemps.

Nous verrons après cette crise majeure comment les gens et surtout nos Gouvernants vont réagir.

Ce n’est pas gagné mais comme le petit colibris, chaque humain est un contributif de bonnes pratiques non égoïste, solidaire, humaniste et garant de la sauvegarde de l’humanité dans toutes ses composantes en protégeant notre espace de vie pour les générations futures.
 

C’est un rappel cinglant de la Terre sur nos dérives et mauvaises conduites depuis tant d’années.
 

Une prise de conscience mondiale est une exigence absolue pour écrire un nouvel ordre global plus humaniste et protecteur.
 


Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Cette crise sanitaire inédite nous pousse à avoir un regard différent, solidaire, et fraternel qui doit dicter nos prises de décisions en responsabilité.


Crise sanitaire et économique : invitation à la cohésion et à la solidarité
Nos politiques publiques, nos comportements et notre manière de vivre sont impactés par cette crise sanitaire majeure.

La France compte ses morts comme beaucoup d’autres pays.

Notre île doit se préparer et la contagion continue de gagner du terrain dont trois autochtones identifiés à ce jour.
Je salue la forte et nécessaire décision pour permettre la continuité de la vie économique en panne.
J’ai une pensée en revanche pour nos aînés et nos plus fragiles, les sans abris.

Il est important que l’union de tous les acteurs étatiques, politiques, judiciaires et des cultes se retrouvent pour faire bloc dans une action globale et cohérente pour renforcer la cohésion et la lutte contre cet ennemi invisible mais ravageur.

Cette union participera à une meilleure prise de conscience pour traverser cette épreuve car aujourd’hui encore beaucoup trop de gens ne respectent pas les consignes et les règles sanitaires de bon sens.
Il nous faut faire bloc et rester humbles.

D’une seule voix, nous devons faire nation et société, pour ensuite se relever avec force et courage dans une solidarité jamais égalée ! Cette capacité de lutte doit être un dénominateur commun qui garantisse l’union des Réunionnais et l’ensemble des communautés.

Enfin, et si je peux me permettre, il est important de juguler l’entrée sur notre territoire des personnes porteuses du virus par la suspension provisoire des vols internationaux en provenance de Paris en particulier, sauf les vols de Fret, comme l’ont fait les autorités de la Nouvelle Calédonie à partir de minuit aujourd’hui.
Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles qui doivent transpirer la cohérence et le bon sens auprès de nos concitoyens.

C’est une demande forte de la population et j’y adhère .

Merci pour cette écoute d’une citoyenne responsable et d’une élue de la région qui a grandi et appris à acquérir un discernement personnel sur les causes de ses sentiments pour le bien commun, l’intérêt général et la garantie de notre modèle démocratique et économique même s’il y aura un après conséquent à l’issue de cette crise majeure que nous souhaitons la plus courte possible.

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Il y a eu l'écrasement de mon petit chien, les intimidations de toutes sortes, les insultes, les menaces mais cette fois on a essayé une méthode pas encore employée !


JE NE VAIS RIEN LÂCHER, FAUT CROIRE QUE JE DÉRANGE !!!!
Certains veulent me toucher, me faire peur, me décourager, me nuire et maintenant m’éliminer électoralement !
D’où vient cette méthode d’une autre époque.

Il a fallu le professionnalisme, et l’honnêteté des employés communaux pour mettre fin à cette entreprise qui a tout l ‘air d’être un acte « malveillant » et nauséabond !
Une erreur sur l' orthographe d’un nom de mes candidats sur ma liste c’est une erreur, deux erreurs sur deux noms c’est encore une erreur mais lorsque il y a 7 erreurs sur 7 candidats c’est un acte malveillant commandité et répréhensible par la Loi.

Je n’ai pas d’autre explication et les spécialistes, sachants, juristes, questionnées sur ce constat me le confirment.
Ces erreurs rendaient de facto nuls mes milliers de bulletins !

Grand merci à ces employés municipaux, professionnels, honnêtes, pour cela.
Vous devriez êtes montrés en exemple.

Après ce constat effarant, il a fallu toute ma force de conviction et autorité pour que l'imprimerie refasse x milliers de bulletins dans les temps. Pas facile mais j’y suis arrivée.
Des dires étonnés du responsable du bureau dès élections à la Préfecture.

"Vous êtes la seule concernée par ce genre d'erreur exceptionnelle ».
La démocratie passera à Sainte-Suzanne et la vérité jaillira sur cette épisode triste et d’une très grande bassesse.

Je vous le dis, j’ai été marquée, abattue mais juste un instant.
J’ai réagi, aidée par là bienveillance de plusieurs personnes et employés de la mairie que je remercie encore.

Je ne vais rien lâcher.

Vous pouvez compter sur mon courage et abnégation.

Merci pour votre soutien.

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Mon Blog



Vendredi 6 Mars 2020

Une musique me revient à l’oreille en permanence et elle commence à m’agacer quelque peu


LES COQS
Avec sérénité, 𝗺𝗼𝗻 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗲𝘁 𝗺𝗼𝗶 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗽 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗮𝗻𝗴 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱.
Les deux principaux candidats aux élections municipales identifiés comme tels par la Presse, continuent de dire à qui veut l’entendre « Aline me rejoindra au deuxième tour »
Oh, quelle confiance !
𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗺𝗮𝗹 𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲.
(J’ai beaucoup appris, ce qui me permet de 𝘮𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘭’𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘶𝘭𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦𝘴 et les gesticulations politiques d’aujourd’hui)
L’un comme l’autre, estime qu’il va arriver évidemment aux deux premières places au premier tour !
Ils ont probablement oublié que 2014 c’est bien du passé et que 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟬 𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗿𝗶𝗲𝗻 aux 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗲́𝗱𝗲𝗻𝘁𝗲s
Cette attitude vide d'intelligence, manque incroyablement de classe et de tenue.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝗻𝗼𝘁𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗳𝗲́𝗯𝗿𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗻𝗴𝗼𝗶𝘀𝘀𝗲.
Ma candidature dérange évidemment de plus en plus, de même que le projet de la liste que je porte avec conviction.
𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 les autres « petits candidats »
Ils se voient déjà Maire ou dans un bon fauteuil à la Cinor, voire à la Région !
C’est évidemment mal connaître le contexte, les aspirations de 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗦𝘁𝗲-𝗦𝘂𝘇𝗮𝗻𝗻𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘀𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗮𝗰𝗵𝗲́𝗲𝘀.
Ils savent que ces candidats n’ont pour principale vocation que 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲𝘁 𝗟𝗮 𝗗𝗲́𝗳𝗲𝗻𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁𝘀 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘃𝗶𝗱𝘂𝗲𝗹𝘀 ou de leur pré carré, qui passent avant l’intérêt général !
𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗮𝗹 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗯𝗲𝗮𝘂𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗼𝘀𝗲𝘀.
Elle se fera moins manipulée qu’avant et cela, elle a bien compris.
Elle sait regarder dans la 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗽𝗿𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿.
Elle ne se laissera plus manipuler.
Elle veut tout simplement reprendre le pouvoir, le leur.
Les hommes et les femmes de Ste-Suzanne 𝘃𝗲𝘂𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲̂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻, du développement de leur territoire, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗺𝗲́𝗹𝗶𝗼𝗿𝗲𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗼𝘁𝗶𝗱𝗶𝗲𝗻.
Alors, messieurs, 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘦𝘯𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴.
Et s’il vous plaît, un peu de respect pour les autres candidats, 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲𝗿𝗲𝘇 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗰𝘁𝗼 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲.. C’est un minimum !!

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Comment remplacer durablement et économiquement une partie des matières premières d’origine fossile ?


L'AVENIR DE LA CANNE TOURNÉ VERS L’ÉNERGIE: LE BIOCARBURANT
Il faut valoriser davantage nos produits agricoles dont la canne à sucre est le fleuron.
Comment augmenter notre efficacité énergétique et réduire notre empreinte carbone, valoriser les produits agricoles en créant de la valeur à partir des sous-produits et des résidus et favoriser l’énergie verte issue de nos matières premières en substitution des énergies fossiles ?

L’enjeu est de fabriquer une économie circulaire au cœur de nos territoires par des actions fortes en développant de nouvelles valorisations qui proviennent de nos sols en maîtrisant l’écho-synthèse, en préservant nos ressources naturelles.
 
C’est l’axe majeur de la nouvelle politique à mener sur notre territoire en parallèle aux efforts substantiels dans le secteur social.
Pour la Réunion cela permettrait de trouver un complément pour la filière canne-sucre.
En effet, la production de sucre est vendue essentiellement sur le marché international à un prix qui doit être largement compensé par une subvention d’État qui sera revue à la baisse inexorablement.
Sur le plan de l’énergie, il peut aussi constituer un substitut durable au pétrole, d’où son intérêt écologique.
Cela permet également de remplacer l’importation d’un produit fini par une production locale, de bout en bout. On est dans une logique d’import substitution très complète pour la Réunion.

Avec une production de la matière première qui existe déjà pour la partie agricole et un système industriel (usines sucrières et distilleries) nous sommes susceptibles d’assurer sans peine le passage au produit final, un carburant !
 
Sur le plan agricole et industriel, il y a donc une continuité certaine entre la filière canne-sucre et la filière canne-éthanol. L’éthanol est dans le prolongement, produit « après » le sucre et/ou « en complément » du sucre. Le produit est donc plus élaboré, c’est le support d’une valeur supplémentaire, sans que cela pose un problème industriel (une technologie banalisée et déjà utilisée à la Réunion).

C’est peut-être ou probablement l’avenir qu’il faut préparer pour garantir l’emploi de plus de 19000 personnes qui travaillent dans la canne aujourd’hui.
D’ailleurs dans ce secteur, des partenariats avec l’île Maurice, voire Madagascar, pourraient être étudiés raisonnablement dans un programme structurel et régional, porteur d'avenir.
Si l’avenir de la canne semble encore inquiéter certains, La Réunion affiche son expérience dans la transition écologique à travers le bioéthanol.
Une première mondiale : « Albioma a mis en œuvre, pour EDF à Saint-Pierre une turbine, fabriquée par Général Electric (constructeur de moteurs d’avions) qui fonctionne avec 80 % d’éthanol.
Ce carburant vert est produit à Saint-Benoît par DRM (Distillerie Rivière du Mât).
Cette entreprise appartient depuis 2010 au groupe « La Martiniquaise », un groupe français dont le siège est à Charenton-le-Pont. DRM produit 3500 M3 de bioéthanol par an, produit à partir de mélasse locale. Pour assurer un approvisionnement fiable, DRM a installé deux cuves de 600 M3 sur son site du Gol, où sont entreposés ses fûts de vieillissement du rhum de bouche. Ce site est devenu un stock de carburant à l’issu d’une procédure d’autorisation longue et complexe ».
 
Cette première expérimentation mondiale ouvre des perspectives dans la mise en place de cette politique d’énergies renouvelables. Dans le cadre d’une politique volontariste pour faire baisser la pollution, les émissions de particules fines et donc participer de manière active à la transition écologique, le biocarburant serait une solution pour les usines utilisant l’énergie fossile, ensuite pour les camions, les bus, et enfin de manière concrète pour les véhicules de tourisme.
 
Il s’agit bien de sauver la filière canne et donc de se donner les moyens dans un partenariat actif entre la Région, l’État, l’Europe et évidemment les planteurs, producteurs, industriels comme Albioma, Tereos ou autres… L’équilibre doit être trouvé dans un accompagnement important dans la transition avec l’ensemble des acteurs et surtout des planteurs regroupées dans une coopération inter- régionale plus marquée.
 
« En 2019 Tereos a travaillé avec l’entreprise Suédoise Scania, constructeur de camion qui a mis au point l’année dernière un camion qui roule au bioéthanol ED 95 qui contient environ 95 % d’éthanol et 5 % d’additifs produits à partir des résidus de transformation de la betterave en sucre. Cette démarche s’intègre pleinement dans la logique d’économie circulaire sur laquelle se fonde le modèle Tereos ce qui permet de réduire l’impact environnemental et de mieux valoriser les matières premières. »
 
Dans ce secteur économique à forte connotation sociale, l'avenir s’écrira obligatoirement par l'élaboration d'un schéma de composition générale spécifique pour les 20 prochaines années, auquel nous intégrerons, dans une perspective à long terme, avec les études en cours des chercheurs et experts, la possibilité de fabriquer du Bio Jet Fuel (Carburant aéronautique) à partir de la biomasse.
 
Sainte-Suzanne, La Réunion terre de la canne, a complètement sa place dans l’engagement officiel et récent de l’État pour la croissance verte, relatif à la mise en place d’une filière des biocarburants aéronautiques durables en France, signé avec AIR FRANCE, AIRBUS Industrie, SAFRAN, SUEZ et TOTAL. Nous devons intégrer dés maintenant cette réflexion avec tous les acteurs et les parties prenantes, dans laquelle la Région Réunion devra piloter et ou la compagnie aérienne Réunionnaise « AIR AUSTRAL » aura évidemment toute sa place. Nous pouvons vous assurer que la canne n'est pas morte !

Nous avons pris du retard et c’est l’un des principaux chemins que nous devons prendre pour sauver la filière , les emplois et participer activement à cette transition écologique. Nous arrivons à la fin d’un cycle, voir de modèle que nous devons repenser.
Il s’agit en l’espèce d’ une source de valorisation complémentaire qui doit pouvoir soutenir les revenus des agriculteurs malmenés par la fin des quotas sucriers.

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




L’article L106 du code électoral dispose que :


La campagne de distributions de « bonbons » a t- elle commencé !!!

 Quiconque, par des dons ou libéralités en argent ou en nature, par des promesses de libéralités, de faveurs, d’emplois publics ou privés ou d’autres avantages particuliers, faits en vue d’influencer le vote d’un ou de plusieurs électeurs aura obtenu ou tenté d’obtenir leur suffrage, soit directement, soit par l’entremise d’un tiers, quiconque, par les mêmes moyens, aura déterminé ou tenté de déterminer un ou plusieurs d’entre eux à s’abstenir, sera puni de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 euros.»
 

Pas besoin de mettre des mouchards dans les isoloirs : c’est la tentative d’influencer le vote qui est condamnée, pas d’obligation de résultat en la matière.
Peut-on parler de mauvaises habitudes, de traditions malsaines où tout simplement d’une
« culture locale » bien ancrée depuis plusieurs décennies à La Réunion.


Certains se sont déjà fait prendre à jouer à cela mais ont-ils pris conscience qu’ils ne peuvent plus continuer ainsi sous peine de se faire dénoncer devant l’autorité.


On achète de moins en moins les gens et heureusement !

Cette seule évocation de perdre une élection municipale entraîne chez certains une crise d’urticaire et d’angoisse.

« Je tiens à mon fauteuil, c’est ma vie »
 

Tous les moyens sont bons mais lorsque des politiques habitués à cette pratique sont rattrapés par la patrouille, ces derniers ont toujours la même parade «comportement inacceptable et à l’insu de mon plein gré »


Pour cette campagne 2020 ...

La vigilance est de mise et ces comportements doivent être dénoncés pour que la Démocratie vive davantage à Sainte-Suzanne et à la Réunion en général.

 


Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Ce 31 janvier 2020 devant un public joyeux dans une ambiance traditionnelle ...


Une rencontre avec la population conviviale, sans contrainte ni forcée


  ... les habitants des divers quartiers de Sainte Suzanne, ont fait le déplacement de manière spontanée et nous les remercions.


 


Ce qui ressort de ce moment de convivialité, de communication et d'échanges, c’est cette envie, cette volonté de participer de manière plus active à la modernisation de notre ville en améliorant tout simplement la vie au quotidien avec plus de justice sociale et d’équité. "L'humain au centre de l'action publique.


Tous les candidats savent que c’est compliqué de réunir des hommes et des femmes sur ce genre de manifestation politique, tellement la perte de confiance est énorme. Il existe une autre manière de faire de la politique à la Réunion et nous proposons donc un autre modèle.


 

 


Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




Mon Blog



Mardi 21 Janvier 2020

Particulièrement marquée sur notre Île, éloignée de Paris et des grandes directions des Partis politiques, cette confusion des genres est une réalité sur notre territoire.


La confusion des genres de la Politique.
 Elle consiste à adopter des postures et des éléments de langage qui dénotent et déboussolent mais qui ont juste pour vocation de perturber le jeu politique à des fins purement électoralistes.
Elle trouve sa source dans le manque de clarté des positionnements des uns et des autres et dans des rapprochements contre-nature. Des intérêts individuels priment davantage sur l’intérêt général pour un grand nombre.

En terme de langage,  nous sommes sur  cette même portée qui consiste à avoir un
voisinage dans le vocabulaire.
Au mieux, c’est déconcertant. Au pire, ce peut être le terreau d’un dangereux glissement...


En revanche, ne pas dire ce que l'on fait nuit à la lisibilité de l'action et à la vision clairvoyante.
Quel est donc ce défaut majeur de nôtre époque hautement  politique comme  le disait le philosophe et académicien Jean Guitton.
Il répondrait que c'est la confusion et son corollaire, le renversement des valeurs !

Oui La confusion règne aujourd'hui à tous les étages de notre vie politique et en voyant comment se prépare nos futures échéances électorales, ce défaut risque malheureusement de s’aggraver davantage.

Le pouvoir attire et les convictions sont fortes. Mais quand vient la gloire d’accéder aux commandes de ce fameux pouvoir, celui-ci  vous détruit à petit feu si vous oubliez d’où vous venez, qui vous étiez, ce que vous êtes devenu aujourd’hui et surtout si cette vie au pouvoir ne vous ressemble pas tout simplement, car inéluctablement, il vous changera !

Aline Murin Hoarau


Facebook Twitter Viadeo Pinterest




1 2 3 4 5 » ... 35

Aline Murin Hoarau
Aline Murin Hoarau

Recherche

10 mai 2014
IMG_6379

Engagisme Afro-Gas
IMG_4515

Sainte-Marie
DSC_3519

20-12-FETKAF-1000.jpg


Liste de liens

Pique nique au Bocage de Sainte Suzanne avec Familles Solidaires
Familles Solidaires

Madagascar
P7297205

Sérvis Kabaré
A table, partage du repas