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"Abolition de l’extrême pauvreté à La Réunion avant 2015"


Dans la presse
Mercredi 19 Décembre 2012

"De plus en plus de Réunionnaises et de Réunionnais souffrent en silence dans des situations d’extrême pauvreté. 85 000 vivent avec moins de 480 euros par mois. 198.000 ont moins de 610 euros. 395 000 dont 144 000 enfants sont sous le seuil de pauvreté. 30 000 familles dépendent de l'aide alimentaire d'urgence pour survivre.


"Abolition de l’extrême pauvreté à La Réunion avant 2015"
Les cas sont différents mais ils ont un point commun : un revenu très faible et un « reste à vivre » dérisoire.

Après avoir enlevé les dépenses obligatoires: eau, électricité, téléphone, taxes et impôts etc, c’est avec ce « reste à vivre » qu'on paye la nourriture, l'entretien, le déplacement et les soins. Pour beaucoup, cette somme s’élève en moyenne à 100 euros par personne pour le mois. C'est-à-dire tout juste 3 euros par jour! Même pas le prix d'une barquette de manger.

Il n' y a pas de fatalité. C'est le résultat d'une mauvaise politique.

Nous avons décidé de nous regrouper pour réclamer l'abolition de l'extrême pauvreté, à La Réunion, avant 2015.

En effet, 2015 est la dernière année fixée par l'ONU pour « éradiquer l'extrême pauvreté » dans le monde. La France a signé cet Objectif du Millénaire pour le Développement. Dans cet esprit, nous demandons l'abolition de l'extrême pauvreté à La Réunion.

- du travail de proximité et un revenu décent,

- un reste à vivre de 10 euros par jour, soit 300 euros par personne et par mois. C'est un minimum vital qui protège de la vulnérabilité. Les charges de loyer, impôts, eau, assainissement, électricité, mutuel, transport, relèvent de la solidarité publique.

- l'effacement de la dette des pauvres,

- la suppression de la loi qui oblige les enfants à rembourser les allocations servies à leur parents.

Après  l'abolition de l'esclavage en 1848, il faut en finir avec cette honte qui est une forme d'esclavage moderne".

PCR


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