
"Ericka Bareigts a indiqué qu'elle voyait dans ce traité écrit et signé à l'époque par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, « un renouveau ». Nous avons eu beau cherché, nous ne le trouvons pas et pour cause, ce texte n'a connu aucune modification, tant sur la forme, pas une virgule a bougé, que sur le fond, il s'agit encore et toujours de la promotion d'une Europe libérale, au profit des marchés financiers et à l'encontre des intérêts du peuple.
Les autres parlementaires ont choisi le silence face à ce sujet d'une si grande importance pour l'avenir du pays. Nous avons donc du attendre le vote d'hier, pour que les masques tombent.
Au final, Mesdames Bareigts et Orphé, Messieurs Vlody, Fruteau et Lebreton du Parti Socialiste ainsi que Monsieur Robert du Modem ont voté pour la soumission aux politiques néo-libérales entraînant l'austérité. Seule Madame Bello s'est positionnée contre.
Ainsi, la quasi-totalité de nos députés, qui ne manquent pas une occasion de réclamer des moyens supplémentaires pour sortir La Réunion de la situation difficile qu'elle connaît depuis des années, viennent de condamner l'essentiel des moyens qui devaient et pouvaient être mis en place, car désormais, en France, toutes les décisions politiques seront essentiellement guidées par des exigences financières et pas humaines.
Le choix d'approuver ce traité est en total contradiction avec les belles paroles énoncées dans les tribunes Réunionnaises, c'est un véritable discrédit.
Ce vote est historique car il aura de toute évidence, des conséquences non négligeables sur les politiques futures. Nulle part dans le monde, les politiques d'austérités ont permis de sortir les pays de la crise, bien au contraire et les peuples sont les premières victimes.
Ce vote est révélateur de l'idéologie portée par nos élus et plus particulièrement, par nos députés : ne l'oublions pas, ne soyons pas dupes.
Ce vote s'inscrit également dans la continuité des politiques libérales menées depuis des années, qui ont conduit à la crise que nous connaissons et pour lesquelles le peuple en mai dernier, lors de la présidentielle a souhaité se débarrasser.
Nous savons désormais, en l'absence de réorientations profondes des politiques, que le changement n'aura pas lieu maintenant.
C'est une majorité de Français et une grande majorité de Réunionnais qui seront déçus. Nous demandons aux Sénateurs de se positionner contre et de faire savoir leurs intentions de vote.
Quoiqu'il en soit, il y a un avant TSCG et il y aura un après : la lutte ne fait que commencer. Désormais, nous savons très clairement où veulent nous emmener les dirigeants du pays. C'est un devoir de citoyen de porter une vigilance particulière aux décisions qui seront prises et une exigence de résister, de mener les luttes nécessaires pour défendre l'autre idée que nous nous faisons de la société, de l'avenir du pays".
Les autres parlementaires ont choisi le silence face à ce sujet d'une si grande importance pour l'avenir du pays. Nous avons donc du attendre le vote d'hier, pour que les masques tombent.
Au final, Mesdames Bareigts et Orphé, Messieurs Vlody, Fruteau et Lebreton du Parti Socialiste ainsi que Monsieur Robert du Modem ont voté pour la soumission aux politiques néo-libérales entraînant l'austérité. Seule Madame Bello s'est positionnée contre.
Ainsi, la quasi-totalité de nos députés, qui ne manquent pas une occasion de réclamer des moyens supplémentaires pour sortir La Réunion de la situation difficile qu'elle connaît depuis des années, viennent de condamner l'essentiel des moyens qui devaient et pouvaient être mis en place, car désormais, en France, toutes les décisions politiques seront essentiellement guidées par des exigences financières et pas humaines.
Le choix d'approuver ce traité est en total contradiction avec les belles paroles énoncées dans les tribunes Réunionnaises, c'est un véritable discrédit.
Ce vote est historique car il aura de toute évidence, des conséquences non négligeables sur les politiques futures. Nulle part dans le monde, les politiques d'austérités ont permis de sortir les pays de la crise, bien au contraire et les peuples sont les premières victimes.
Ce vote est révélateur de l'idéologie portée par nos élus et plus particulièrement, par nos députés : ne l'oublions pas, ne soyons pas dupes.
Ce vote s'inscrit également dans la continuité des politiques libérales menées depuis des années, qui ont conduit à la crise que nous connaissons et pour lesquelles le peuple en mai dernier, lors de la présidentielle a souhaité se débarrasser.
Nous savons désormais, en l'absence de réorientations profondes des politiques, que le changement n'aura pas lieu maintenant.
C'est une majorité de Français et une grande majorité de Réunionnais qui seront déçus. Nous demandons aux Sénateurs de se positionner contre et de faire savoir leurs intentions de vote.
Quoiqu'il en soit, il y a un avant TSCG et il y aura un après : la lutte ne fait que commencer. Désormais, nous savons très clairement où veulent nous emmener les dirigeants du pays. C'est un devoir de citoyen de porter une vigilance particulière aux décisions qui seront prises et une exigence de résister, de mener les luttes nécessaires pour défendre l'autre idée que nous nous faisons de la société, de l'avenir du pays".