"Emplois d'avenir. Lancement officiel en grande pompe à la préfecture hier. La Réunion se voit dotée, comme déjà annoncé, de 5.000 emplois d'avenir. Les candidats potentiels (de 16 à 25 ans, 30 ans si reconnaissance de travailleur handicapé) doivent se rendre au Pôle Emploi ou dans les Missions Locales.
La difficulté va être d'ordre financier. L'Etat prend à charge 75% du salaire brut de l'emploi d'
avenir. Mais quid des charges patronales et des 25% restants (au total, on approche ainsi les 50% du coût salarial porté par l'employeur) ?
Il est clair que les collectivités vont être sollicitées aussi bien comme employeurs directs que comme financeurs pour le reste des charges qui pèseront sur les associations employeurs. Mais pourront-elles suivre, alors que, parallèlement, l'Etat gèle les dotations et que les finances sont exsangues ?
Déjà, lors de la visite du ministre Lurel le mois dernier, certaines voix s'étaient fait entendre, même parmi les ténors socialistes : il est possible que ces 5.000 emplois "théoriques" ne soient pas pourvus faute de financements complémentaires. Le gouvernement en a-t-il conscience ?"
La difficulté va être d'ordre financier. L'Etat prend à charge 75% du salaire brut de l'emploi d'
avenir. Mais quid des charges patronales et des 25% restants (au total, on approche ainsi les 50% du coût salarial porté par l'employeur) ?
Il est clair que les collectivités vont être sollicitées aussi bien comme employeurs directs que comme financeurs pour le reste des charges qui pèseront sur les associations employeurs. Mais pourront-elles suivre, alors que, parallèlement, l'Etat gèle les dotations et que les finances sont exsangues ?
Déjà, lors de la visite du ministre Lurel le mois dernier, certaines voix s'étaient fait entendre, même parmi les ténors socialistes : il est possible que ces 5.000 emplois "théoriques" ne soient pas pourvus faute de financements complémentaires. Le gouvernement en a-t-il conscience ?"