« Nous avons sillonné toute la circonscription », résume Yvan Dejean. « Sur un espace qui compte près de 85.000 inscrits, avec les militants, nous estimons avoir fait un bon travail de terrain ». Le contenu de ce travail : « expliquer notre démarche, notre projet et notre volonté de continuer le Changement dans la majorité de François Hollande ». Un engagement qui, ajoute-t-il, n’est pas sans vigilance : « nous avons dit aussi à la population que nous ne ferons aucune concession si les engagements pris entre François Hollande et le PCR n’étaient pas tenus ».
Accompagner les classes populaires sans oublier les couches moyennes
Prendre en compte les conditions matérielles et la souffrance du peuple : c’est, pour Yvan Dejean, « le premier devoir des communistes ». Les problèmes sont identifiés, poursuit le jeune candidat « chômage, notamment des jeunes, manque de logements, vie très chère, les bas salaires, les petites retraites… ces fléaux frappent les classes populaires, et constituent la base de notre combat social ». Néanmoins, le projet développé par Yvan Dejean s’adresse aussi aux « couches moyennes, qui doivent être accompagnées. Car on oublie trop souvent qu’elles sont, elles aussi, confrontées aux dures réalités de la vie ». Pour ce qui est de la campagne, le candidat fait état de « discussions ont été franches, précédées par un accueil chaleureux. La population nous a aussi fait part de ses attentes. Et la jeunesse nous a dit qu’elle veut avancer parce qu’elle a été oubliée ».
Travail de terrain
Ce sont, au total, près de « 2.000 électeurs directement à leur domicile, au cours de 36 réunions de quartier, de près de 80 réunions « Café », de 12 meetings en deux semaines, d’une Conférence populaire qui a réuni plus de 500 personnes, et d’une pratique quotidienne du porte-à-porte ». Près de« 60.000 documents ont été distribués dans la circonscription », précise Yvan Dejean. Un effort au terme duquel le candidat communiste estime que « le projet a été compris. Et que la jeunesse a été en mesure de se l’approprier ».Des échanges qui portent l’équipe du candidat à la « confiance ». Les sondages ? « Cela ne m’impressionne pas », déclare Yvan Dejean, en haussant les épaules. À l’obsession sur les « électeurs de papier », le candidat dit préférer les « 3 jours de terrain qui restent, pour amplifier la dynamique. 3 jours, pour convaincre. 3 jours, pour créer la surprise », face à des candidats qui bénéficient « de chiffres qui nous laisseraient perplexes, si nous n’étions pas habitués à de type de comportement systématique. Jamais le PCR n’a connu de sondage favorable », rappelle Yvan Dejean. « Là ou sur le papier, on nous donnait battus, nous avons gagné, du moins toutes les fois où nous avons gardé un rapport étroit avec le peuple. Ma détermination est entière et les militants sont mobilisés ». Selon le groupe de campagne, « l’expérience de terrain n’est pas du tout celle des sondages ». De plus, « des exemples historiques permettent de relativiser : ainsi en 1997, lors du duel Claude Hoarau contre Jean Paul Virapoullé, les sondages donnaient 39% au premier et 52% au maire de Saint-André. Les résultats des urnes ont été tout autres, puisque Claude Hoarau a remporté cette élection avec 52% contre 48 pour son adversaire ».
La question de l’eau
Revenant à des enjeux plus pratiques, Yvan Dejean a abordé le bilan de la campagne de sensibilisation relative au problème tamponnais de l’eau. « Les quartiers les plus exposés sont Bras Creux ; Petit Tampon ; Piton Hyacinte ; Le 19ème », a rappelé Philippe Berne, président du Comité de soutien.« Quasiment aucun candidat n’a parlé de ce problème. Dont la compétence relève du Conseil général ». « Quand on pense que certains se voient déjà députés alors qu’ils ne sont même pas fichus de régler le problème de l’eau »,ironise-t-il. Même chose pour ceux qui « déroulent à n’en plus finir, 60 points programmatiques pour la France et 30 points pour les outremers, la République et pourquoi pas le monde, et ne sont pas fichus de boucher un trou dans une canalisation ». Pour Yvan Dejean, il est nécessaire de « cesser de tergiverser : que le Conseil général mette l’argent sur la table. Un point c’est tout ». En référence aux récentes largesses des élus envers la grande distribution, Yvan Dejean remarque « qu’il a été possible de donner 5 millions aux monopoles pour de soi-disant produits solidaires ». Mais « régler les problèmes de toute une population et des agriculteurs du Tampon : cela semble mission impossible ». Un combat pour l’eau, qui ne plaît visiblement pas à tout le monde : « toutes nos affiches ont été recouvertes », relèvent les militants. Pour résoudre le problème, Yvan Dejean propose de « sécuriser les captages des Hirondelles et du Bras de la Plaine, et de rénover le réseau ». Pour les éleveurs et planteurs, « la retenue collinaire des herbes blanches ne suffit pas. Il faudra un chapelet de retenues à mi-hauteur. Cela permettra au monde agricole d’avoir de l’eau gratuite et par la même favoriser tout notre système de production dans l’objectif de l’autosuffisance alimentaire. Des milliers de mètres cubes d’eau passent sous les pieds de Tamponnais : il faut un peu de volonté pour les faire remonter jusqu’au consommateur », conclut-il.
Patrick Saint-Alme
Rapport de la CRC : « du riz chauffé gâté »
Interrogé sur la publication du rapport de la CRC, Yvan Dejean dit « ne pas y voir un évènement. Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à cela. Ça ressemble à du riz chauffé gâté. J’observe que cette médiatisation tombe à point nommé et je me pose la question à qui profite cette tempête dans un verre d’eau, en pleine campagne électorale ».
Accompagner les classes populaires sans oublier les couches moyennes
Prendre en compte les conditions matérielles et la souffrance du peuple : c’est, pour Yvan Dejean, « le premier devoir des communistes ». Les problèmes sont identifiés, poursuit le jeune candidat « chômage, notamment des jeunes, manque de logements, vie très chère, les bas salaires, les petites retraites… ces fléaux frappent les classes populaires, et constituent la base de notre combat social ». Néanmoins, le projet développé par Yvan Dejean s’adresse aussi aux « couches moyennes, qui doivent être accompagnées. Car on oublie trop souvent qu’elles sont, elles aussi, confrontées aux dures réalités de la vie ». Pour ce qui est de la campagne, le candidat fait état de « discussions ont été franches, précédées par un accueil chaleureux. La population nous a aussi fait part de ses attentes. Et la jeunesse nous a dit qu’elle veut avancer parce qu’elle a été oubliée ».
Travail de terrain
Ce sont, au total, près de « 2.000 électeurs directement à leur domicile, au cours de 36 réunions de quartier, de près de 80 réunions « Café », de 12 meetings en deux semaines, d’une Conférence populaire qui a réuni plus de 500 personnes, et d’une pratique quotidienne du porte-à-porte ». Près de« 60.000 documents ont été distribués dans la circonscription », précise Yvan Dejean. Un effort au terme duquel le candidat communiste estime que « le projet a été compris. Et que la jeunesse a été en mesure de se l’approprier ».Des échanges qui portent l’équipe du candidat à la « confiance ». Les sondages ? « Cela ne m’impressionne pas », déclare Yvan Dejean, en haussant les épaules. À l’obsession sur les « électeurs de papier », le candidat dit préférer les « 3 jours de terrain qui restent, pour amplifier la dynamique. 3 jours, pour convaincre. 3 jours, pour créer la surprise », face à des candidats qui bénéficient « de chiffres qui nous laisseraient perplexes, si nous n’étions pas habitués à de type de comportement systématique. Jamais le PCR n’a connu de sondage favorable », rappelle Yvan Dejean. « Là ou sur le papier, on nous donnait battus, nous avons gagné, du moins toutes les fois où nous avons gardé un rapport étroit avec le peuple. Ma détermination est entière et les militants sont mobilisés ». Selon le groupe de campagne, « l’expérience de terrain n’est pas du tout celle des sondages ». De plus, « des exemples historiques permettent de relativiser : ainsi en 1997, lors du duel Claude Hoarau contre Jean Paul Virapoullé, les sondages donnaient 39% au premier et 52% au maire de Saint-André. Les résultats des urnes ont été tout autres, puisque Claude Hoarau a remporté cette élection avec 52% contre 48 pour son adversaire ».
La question de l’eau
Revenant à des enjeux plus pratiques, Yvan Dejean a abordé le bilan de la campagne de sensibilisation relative au problème tamponnais de l’eau. « Les quartiers les plus exposés sont Bras Creux ; Petit Tampon ; Piton Hyacinte ; Le 19ème », a rappelé Philippe Berne, président du Comité de soutien.« Quasiment aucun candidat n’a parlé de ce problème. Dont la compétence relève du Conseil général ». « Quand on pense que certains se voient déjà députés alors qu’ils ne sont même pas fichus de régler le problème de l’eau »,ironise-t-il. Même chose pour ceux qui « déroulent à n’en plus finir, 60 points programmatiques pour la France et 30 points pour les outremers, la République et pourquoi pas le monde, et ne sont pas fichus de boucher un trou dans une canalisation ». Pour Yvan Dejean, il est nécessaire de « cesser de tergiverser : que le Conseil général mette l’argent sur la table. Un point c’est tout ». En référence aux récentes largesses des élus envers la grande distribution, Yvan Dejean remarque « qu’il a été possible de donner 5 millions aux monopoles pour de soi-disant produits solidaires ». Mais « régler les problèmes de toute une population et des agriculteurs du Tampon : cela semble mission impossible ». Un combat pour l’eau, qui ne plaît visiblement pas à tout le monde : « toutes nos affiches ont été recouvertes », relèvent les militants. Pour résoudre le problème, Yvan Dejean propose de « sécuriser les captages des Hirondelles et du Bras de la Plaine, et de rénover le réseau ». Pour les éleveurs et planteurs, « la retenue collinaire des herbes blanches ne suffit pas. Il faudra un chapelet de retenues à mi-hauteur. Cela permettra au monde agricole d’avoir de l’eau gratuite et par la même favoriser tout notre système de production dans l’objectif de l’autosuffisance alimentaire. Des milliers de mètres cubes d’eau passent sous les pieds de Tamponnais : il faut un peu de volonté pour les faire remonter jusqu’au consommateur », conclut-il.
Patrick Saint-Alme
Rapport de la CRC : « du riz chauffé gâté »
Interrogé sur la publication du rapport de la CRC, Yvan Dejean dit « ne pas y voir un évènement. Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à cela. Ça ressemble à du riz chauffé gâté. J’observe que cette médiatisation tombe à point nommé et je me pose la question à qui profite cette tempête dans un verre d’eau, en pleine campagne électorale ».