Une élection qui avait été marquée également par des fraudes massives, l’expulsion des assesseurs communistes des bureaux de vote, et l’arrestation du candidat du PCR. Scrutin validé comme à l’habitude par le tribunal administratif de Saint-Denis, puis annulé fort justement par le Conseil d’Etat en novembre 1969. Edouard Savigny avait 54 ans et fait partie de ces Réunionnais qui ont trouvé la mort, victimes des violences néocoloniales. Ils avaient commis le sacrilège d’être militants communistes ou proches du PCR.
Ce moment de recueillement est l’occasion de rappeler le sacrifice de celles et ceux qui ont payé de leur vie pour la liberté, la démocratie, la justice et l’égalité à la Réunion. En outre, cette année, la démarche de la Section PCR de Saint-André revêtait une signification particulière .En effet, tous ceux qui ont connu ces années sombres de la fraude et des violences électorales, se souviennent que les seuls à faire face, à lutter contre ces mascarades, c’étaient les militants du PCR, et parmi eux, Edouard Savigny avec à leur tête, Paul Vergès.
Ironie cruelle de l’Histoire, c’est à cet homme qu’une large majorité de Réunionnais a tenu à rendre un hommage ému à l’occasion de ses récentes obsèques.
Ce moment de recueillement est l’occasion de rappeler le sacrifice de celles et ceux qui ont payé de leur vie pour la liberté, la démocratie, la justice et l’égalité à la Réunion. En outre, cette année, la démarche de la Section PCR de Saint-André revêtait une signification particulière .En effet, tous ceux qui ont connu ces années sombres de la fraude et des violences électorales, se souviennent que les seuls à faire face, à lutter contre ces mascarades, c’étaient les militants du PCR, et parmi eux, Edouard Savigny avec à leur tête, Paul Vergès.
Ironie cruelle de l’Histoire, c’est à cet homme qu’une large majorité de Réunionnais a tenu à rendre un hommage ému à l’occasion de ses récentes obsèques.