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sak ifé nout jordu ék nout demin

​Sainte Suzanne : Nervis dans la ville


Politique
Vendredi 27 Mars 2015

Les nervis de Daniel Alamélou sont entrés en jeux ces derniers jours de campagne.
Le vent de la défaite doit être bien fort pour que les nervis aient été lâchés dans la ville comme cela a été le cas aujourd’hui


C’est devant le local d’une association, que des « gros bras » bien connus sont venus se donner en spectacle.

Vociférant et l’écume à la bouche, ils hurlaient à qui voulaient bien entendre, qu’ils étaient venus faire la peau d’une des responsables de cette association.

Quel sens peut-on donner à ces exactions propres à des esprits simples chauffés à blanc en cette période électorale ?

Un candidat qui ne maitrise plus ses militants à la veille d’un scrutin, a-t-il encore le droit de se présenter à des élections quelconques ?

Sur un autre canton de notre département, c’était carrément le candidat qui était allé casser le nez d’un citoyen…

Et là aussi, le verdict des urnes a été sans appel.

Dimanche soir, des candidats auront du mal à retrouver le sommeil.

Le vrai scandale c’est de constater que les forces de l’ordre et la justice minimisent constamment les débordements de violence qui se produisent pendant les périodes électorales.

À leurs yeux, les élections sont une circonstance à décharge. Et on invoque la culture du pays, les spécificités…. 

Alors qu’en réalité les violences électorales devraient être plus lourdement condamnées, car elles visent à empêcher la libre expression du peuple. 

Par ailleurs, quand l’insécurité électorale règne, cela pousse TOUS les candidats à se prémunir et à se protéger alors qu’il s’agit éminemment d’une compétence de l’État que d’assurer la tranquillité des élections.

Décidément La Réunion, c’est encore par certains côtés une colonie en voie de développement…

INFO REUNION



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Les commentaires

1.Posté par Bayoune le 28/03/2015 06:37
"Décidément La Réunion, c’est encore par certains côtés une colonie en voie de développement" Bin ou la di, tou i démonte ke la Réniyon lé ankor inn koloni. Le réseau dormant du colonialisme, en 1946, la solman sanze létikète dosi lo boutèye. La kole anou in létikète dosi noute Q pou fé krware anou nou lé sitwayin fransé alé rodé ou ...

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