Prenons le cas de Monsieur X, l’un de vos agents communaux. Nous avons, lui et moi, une sainte horreur du travail.
Enfin, entendons-nous bien, je n’ai rien, tout comme Monsieur X, à vivre du travail des autres ; c’est travailler moi-même qui me dérange. Et je vois qu’à la mairie de Saint-Paul, vous avez, M. le Maire, mis en place une gestion du personnel qui permet de telles largesses. Ainsi, sur le temps de travail, on peut vaquer à ses occupations, aller voir ses amis, éventuellement on peut même vous trahir et déposer plainte contre vos propres amis. Et cela, sans être jamais rappelé à l’ordre, sans qu’on nous impose de travailler.
C’est d’une grande largesse d’esprit, M. Sinimalé, et c’est vraiment tout à votre honneur !
Mais ce n’est pas fini, comme dirait la dame de la pub.
Je ne vous ai pas vu, M. le Maire, arborer le « Je suis Charlie » que tous avaient plus ou moins adopté en janvier. Mais, si vous me faisiez la joie d’accepter ma candidature, je ferais de ce mois de février le mois de « Je suis Joseph » tant vous incarnez la liberté d’expression. Certes, il ne fait pas bon être vos neveux pour essayer de s’en prévaloir. Mais si on est un agent communal, on peut en user pleinement, et ainsi aller à l’encontre de vos propres politiques.
Vous-même, Monsieur le Maire, êtes l’exemple de la liberté d’expressions (le pluriel, avec vous, étant de rigueur) : un coup pour Nassimah, un coup pour Didier, un coup pour Monsieur X, et au final pour Sandra ! Quel magnifique exemple vous donnez pour nous, Réunionnais, qui avons trop souvent tendance à croire encore la parole politique ! Alors, oui, je vous le dis en toute franchise, la larme à l’œil, le couteau prêt à frapper le dos que vous me désignerez pendant que, suivant votre exemple, je lécherai les bottes de votre victime, oui : « je suis Joseph » !
C’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore que j’ai dû oublier, que je souhaite ardemment pouvoir intégrer les effectifs de la commune que vous faites semblant de diriger, Monsieur le Maire. Etre payé à ne rien faire, sauf à aller bat’ carré de temps en temps à Saint-Denis ; prendre aussi le bon air des Hauts quand celui de Champ-Fleuri devient trop lourd ; améliorer sa souplesse en courbettes en tous genres et triples saltos arrières le moment venu : je ne doute pas, Monsieur Sinimalé, que je saurais faire, l'expérience aidant, aussi bien sinon mieux que Monsieur X de qui, dans le pire de cas, je pourrai toujours prendre exemple.
Espérant une réponse favorable, je vous prie d’agréer, cher Monsieur le Maire, l’expression de mes obséquieuses salutations.
(La rédaction a remplacée le nom de l'agent par "Monsieur X" pour des raisons de déontologie)
Enfin, entendons-nous bien, je n’ai rien, tout comme Monsieur X, à vivre du travail des autres ; c’est travailler moi-même qui me dérange. Et je vois qu’à la mairie de Saint-Paul, vous avez, M. le Maire, mis en place une gestion du personnel qui permet de telles largesses. Ainsi, sur le temps de travail, on peut vaquer à ses occupations, aller voir ses amis, éventuellement on peut même vous trahir et déposer plainte contre vos propres amis. Et cela, sans être jamais rappelé à l’ordre, sans qu’on nous impose de travailler.
C’est d’une grande largesse d’esprit, M. Sinimalé, et c’est vraiment tout à votre honneur !
Mais ce n’est pas fini, comme dirait la dame de la pub.
Je ne vous ai pas vu, M. le Maire, arborer le « Je suis Charlie » que tous avaient plus ou moins adopté en janvier. Mais, si vous me faisiez la joie d’accepter ma candidature, je ferais de ce mois de février le mois de « Je suis Joseph » tant vous incarnez la liberté d’expression. Certes, il ne fait pas bon être vos neveux pour essayer de s’en prévaloir. Mais si on est un agent communal, on peut en user pleinement, et ainsi aller à l’encontre de vos propres politiques.
Vous-même, Monsieur le Maire, êtes l’exemple de la liberté d’expressions (le pluriel, avec vous, étant de rigueur) : un coup pour Nassimah, un coup pour Didier, un coup pour Monsieur X, et au final pour Sandra ! Quel magnifique exemple vous donnez pour nous, Réunionnais, qui avons trop souvent tendance à croire encore la parole politique ! Alors, oui, je vous le dis en toute franchise, la larme à l’œil, le couteau prêt à frapper le dos que vous me désignerez pendant que, suivant votre exemple, je lécherai les bottes de votre victime, oui : « je suis Joseph » !
C’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore que j’ai dû oublier, que je souhaite ardemment pouvoir intégrer les effectifs de la commune que vous faites semblant de diriger, Monsieur le Maire. Etre payé à ne rien faire, sauf à aller bat’ carré de temps en temps à Saint-Denis ; prendre aussi le bon air des Hauts quand celui de Champ-Fleuri devient trop lourd ; améliorer sa souplesse en courbettes en tous genres et triples saltos arrières le moment venu : je ne doute pas, Monsieur Sinimalé, que je saurais faire, l'expérience aidant, aussi bien sinon mieux que Monsieur X de qui, dans le pire de cas, je pourrai toujours prendre exemple.
Espérant une réponse favorable, je vous prie d’agréer, cher Monsieur le Maire, l’expression de mes obséquieuses salutations.
(La rédaction a remplacée le nom de l'agent par "Monsieur X" pour des raisons de déontologie)
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