La Participation, une expérience Saint Pauloise


Alain BENARD


De 1998 à 2008, Saint Paul s’était engagé dans une démarche participative. Les lois Vaillant en 2001 ont donné un cadre légal à cette approche.




Les gens ont une soif inassouvie de reconnaissance et de considération et de multiples outils ont été mis en place pour qu’ils ne soient plus invisibles.
Il fallait sortir du sempiternel "votez et taisez vous".
Budget participatif, conseils de quartiers, jurys citoyens… Presque tous les outils connus ont été utilisés.

Quel est le bilan ?
Il est contrasté.

Les élus, les administratifs perçoivent à tort la participation des citoyens aux décisions comme une atteinte à leurs pouvoirs et il faut du temps pour que le citoyen comprenne comment il peut jouer un vrai rôle dans les outils mis à sa disposition.

La Démocratie est un continent dont nous ne connaissons que les rivages et il faut bien tomber pour apprendre à marcher.
Nos anciens eux aussi ont beaucoup tâtonné pour mettre le suffrage universel au point.
Les pauvres en étaient exclus, les femmes aussi, puis il y eut les fraudes…
À nous d’avancer et de défricher pour mettre au point les outils de demain.

Pour terminer cette brève présentation, je tiens à souligner qu’une démarche participative n’est crédible que si elle remet aussi en cause le management traditionnel des employés des collectivités.
Eux aussi sont des citoyens, eux aussi ont soif de reconnaissance et de considération.
À Saint Paul, nous nous sommes engagés lourdement dans la Gestion par Consentement. Les cadres avaient été formés et puis au moment de passer à la mise en œuvre opérationnelle,l’expérimentation a été interrompue par une nouvelle équipe municipale.

Quatre livrets ont été, à l'époque, mis à disposition du public.
Distribués à 33 000 exemplaires, ils donnent un cadre théorique à la démarche et contiennent des fiches pratiques.

On peut les consulter un à un dans les articles ci dessous.
 




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