Mèt anlèr nout zarlor - valorisar nòsteis qualitat

Dans tous mes petits carnets, je conserve quelques notes sur mes activités du week-end. Et je lis que souvent je "taffais". Taffais ? Du verbe taffer, sûrement pour le dictionnaire des verbes qui manquent, mais il existe déjà. C'est de l'argot. Je l'entends tous les jours, au "taff".

Bon, je taffais et j'ai taffé souvent le week-end. Tiens donc, les français apprennent que l'on peut travailler jour du seigneur ? Et pourtant combien travaille, samedi et dimanche, sans pouvoir broncher ?


Le jour du "saigneur" ?
Petit déjà, je connaissais Monsieur Maurice, un mauricien qui tenait sa boutique boulevard du lycée au Tampon. Même le dimanche, la mater m'envoyait chercher la petite "komision". Je connais moult agriculteurs, mes oncles comme tant d'autres, qui travaillent lundi comme dimanche, sans même prononcer le mot vacances. Allez, comme on parle de vacances. Fini l'envol le dimanche pour vous cailler les miches à Courchevel. La Terre prend une bouffée d'air pure. Plus d'avion le dimanche. Gillot clos. Qui bosse à Roland Garros ? ça intéresse qui ? Je connais une responsable logistique, qui oeuvre dans l'armement aérien civil à Toulouse Blagnac. Elle consacre deux dimanches par mois à son entreprise, (certains mois, jamais deux sans trois). Pendant ses vacances à "Miami", elle garde un oeil sur ses mails pro. Question de sous ?  De bon sens professionnel alors ? On travaille le dimanche et même pendant les vacances tout compte fait, parce que c'est la crise ? et que notre poste, on se le garde bien au chaud ? Depuis longtemps, dans plusieurs entreprises de l'Hexagone ou de l'Outre-Mer, c'est tout simplement une question de planning, incontournable parce que prévu dans le contrat. horaires décalés ? Les trois 8, l'entreprise tourne presque à l'infini ? C'est inscrit dans la normalité du travail.

Qui d'autres ? Pompier, médecin, sage-femme. Non, non, on ne tombe pas malade le week-end. Dimanche, on prie pour que les malades trouvent le voie de la guérison. Et - vous le savez maintenant - on ne mange pas dehors le week-end. C'est connu, c'est le moment où tous les restaurateurs, tous les serveurs "grassematinent". Tenez ! Vous serez contents, le Roland Garros ne sert plus de café le dimanche matin. Il est fermé.

Le week-end, la vie continue. Je peux bien travailler un dimanche. Qui ne le conçoit pas ? La question ne se pose pas. Je ne suis pas Témoin de je ne sais quoi encore, qui travaille pour le saigneur, sans demander son "Pourquoi". Le dimanche, certains travaillent, et ils sont payés pour. Payés double souvent, mais certaines conventions collectives ne le prévoient pas. Grande et petite restaurations, par exemple. Les salariés du secteur perçoivent comme s'ils travaillaient un mardi. Le week-end, ils travaillent. On ne le savait pas ?



le Vendredi 7 Décembre 2012 | Commentaires (0)

En voilà une bien bonne. La Réunion a 25 ans de retard par rapport à La France. C'est la faillite d'un modèle, assure le quotidien communiste. On le savait déjà. Le PCR nouveau nous amène du neuf, vous disais-je. Autant pour moi.

Le statut départemental a donc fait ses preuves. Le PCR revient-il sur ses lignes de 1959 ? L'autonomie pour La Réunion ? Qui en veut ?


l'égalité ? juste pour consommer  ?
l'égalité ? juste pour consommer ?
La France n'a toujours pas apporté l'égalité entre tous les Français, de l'Hexagone, mais surtout dans les départements, pays et territoires d'Outre-Mer. 66 ans de départementalisation. Et nous déplorons, nous Réunionnais, 25 ans de retard par rapport à La France. Déplorable bilan de ce modèle statutaire, j'en conviens. Ce n'est même pas le PCR qui le dit. C'est là le constat dressé par l'Agence Française de Développement. D'une manière générale, l'Outre-Mer est en retard par rapport à La France.

Je comprends que le PCR  s'indigne. Bien sûr. Son organe de presse nous révèle que les communistes réunionnais ont été finalement dupés dès le 1er janvier 1947. La départementalisation et l'assimilation française n'amèneront aucunement l'égalité pour les quatre vieilles colonies. La France rechignait et rechigne encore le financement de ce vaste chantier. Encore aujourd'hui, force est de constater que nous ne sommes pas rangés à la même enseigne qu'un citoyen français de l'Hexagone. Sur plusieurs dossiers cruciaux (Education, illettrisme, chômage, mal logement, la santé, etc.), nous sommes encore loin derrière. 25 ans de retard, je veux bien croire.

Alors quelle solution ?
Victimiser les fonctionnaires qui perçoivent la vie chère ?  Revoir l'enveloppe budgétaire pour La Réunion ? Taxer plus ?






le Mardi 27 Novembre 2012 | Commentaires (0)

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