Depuis 1988 nous disposons au niveau européen d'un cadre juridique international qui établit le principe de l'autonomie des pouvoirs locaux et régionaux.
Il ne s'agit pas de séparatisme, mais de libérer les énergies locales. Il n'est pas question non plus d'accumuler sur quelques féodaux encore plus de pouvoirs, mais de donner à chacun une emprise sur les lieux où il vit. La France n'a pas appliqué les termes du traité signé. Pourtant notre démocratie est malade. Trop de centralisme, trop de distance entre les élus et les électeurs. Les gens veulent être reconnus, considérés, ils ne veulent plus être invisibles.
Un jour viendra où nos enfants regarderont notre époque avec étonnement, car nul ne pourra plus décider sans avoir consulté ceux qui auront à vivre avec cette décision.
