Avoir et appartenir

Vendredi 12 Octobre 2012


Mais la vie est toujours la plus forte et le citoyen qui a fui les organisations traditionnelles continue à vivre avec et au milieu des autres. Il appartient de fait à toutes sortes de réseaux : à une famille, un mouvement sportif, un voisinage, une religion, un groupe d’internautes...
Ces appartenances se croisent, se superposent, s’entremêlent interagissent et fonctionnent comme des univers parallèles où chacun évolue à sa convenance. Tous nous conjuguons ainsi de multiples dépendances, mais désormais, elles sont choisies, assumées et librement consenties.
Un temps, on a cru que pour exister il fallait posséder, les choses ou les êtres, mais c’était une impasse. Hier il fallait « avoir », demain il faudra « appartenir ». La plupart des appartenances fonctionnent sur le mode affinitaire qui suppose le consentement, la réciprocité, la confiance, la complicité. La primauté accordée au lien amical implique des concessions et la recherche du consensus. Par opposition aux structures sociales traditionnelles, rigides, statiques, centralisées, inflexibles...les réseaux affinitaires se transforment sans cesse, s’adaptent, évoluent.
A & JM BENARD



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