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Vote de confiance, de défiance ou d’accommodement ?


Politique
Dimanche 28 Septembre 2014

Ainsi donc voilà le gouvernement acculé à un nouveau vote dit de confiance à la politique générale du premier ministre. Il faut d’abord se rappeler que le tandem qui dirige la France brille avec 13 % d’opinions favorables pour l’un et, quand même, 30% pour l’autre. Les Français et notamment ceux qui ont voté pour le Président de la République se sont prononcés. Non ?


Leurs représentants parlementaires sont appelés aujourd’hui (ndlr : mardi 216 septembre 2014) à dire s’ils continuent  d’accorder confiance à une politique globale que le peuple pressurisé et découragé désapprouve.
 
Quelle est donc la valeur de ce vote solennel ? 
En quoi cela concerne-t-il presque toute une nation désemparée et en souffrance ? Si la ligne et la stratégie politique pour sortir notre pays de l’ornière étaient bonnes, il y aurait eu un bloc majoritairement favorable au premier ministre et au président.
 
Quelles sont donc les causes de la fracture qui menace l’assemblée nationale ? 
Faut-il chercher bien loin ? 
Et que comprendre de ces divergences qui peuvent dynamiter cette institution jusqu’à sa  dissolution ? Et à quoi  servirait-elle ? Et qui pourrait en tirer parti sinon le Front national ?
 
Chaque Parlementaire, à travers son vote, doit donc personnellement prendre et assumer ses responsabilités, c’est-à-dire celles qui lui ont été confiés par les électeurs, qui ont besoin d’une ligne claire et lisible.
 
La réponse claire ne se fait que par oui ou par non. Même si l’abstention est reconnue comme vote, elle n’engage personne et permet de « ménager  la chèvre et le choux ». On est pour ou on est contre, telle a toujours été ma devise.
Par conséquent, et je ne suis pas socialiste, je ne peux comprendre d’une part un vote par un député cette famille qui irait contre le projet gouvernemental  et en même temps en faisant la sourdine à l’expression populaire (mais que faire me direz-vous ? Je n’en sais rien.), et, d’autre part, le vote abstentionniste.
 
Quant aux élus classés dans l’opposition, ils ne devraient guère avoir de problèmes existentiels. Les français disent non à la politique gouvernementale, ils doivent donc dire non.
 
Mais, j’entends un député local (de droite dit-on) affirmer qu’il s’abstiendra le jour du vote. Est-ce le contenu du mandat confié par ses électeurs ? Est-ce la suite logique de son soutien affiché au candidat à la présidence de la république ? Est-Il toujours nécessaire de pérorer ainsi ?
Je dis tout simplement que s’abstenir lors d’un vote c’est exprimer sa faiblesse par rapport à une situation. C’est aussi démontrer le peu de courage qu’on a d’afficher son opposition à un projet qui n’est pas bon. 
Certes, la dissolution de l’assemblée nationale n’arrangerait  apparemment les affaires de personne, sauf peut-être de l’extrême droite, et il faut y être attentif. Mais faut-il subir encore et encore ? 

Emilien BOYER



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