Selon Eva Joly, un plan de rattrapage de l’écart creusé avec les outre-mer permettra "une répartition équitable des ressources et la garantie de la continuité territoriale". La candidate se prononce aussi pour :
- la création d’une banque publique régionalisée des outre-mer, qui permettra des investissements dans le domaine de l’Agro-transformation, l’agriculture biologique ou le développement des énergies renouvelables. "Il est possible d’envisager de produire 90% de nos besoins alimentaires dans les 10 prochaines années en faisant confiance à nos agriculteurs pays" ;
- une réforme foncière afin de permettre un accès équitable aux terres. "Il est anormal que quelques grands propriétaires puissent spéculer et condamner les familles à l’exiguïté faute de logement" ;
- une reterritorialisation du recrutement dans l’administration "afin de lutter contre les tentations de chasse aux primes et aux bonus mais également dans le souci d’avoir des fonctionnaires proches des réalités locales". - Ouvrir la discussion sur l’octroi de mer en envisageant de taxer beaucoup plus les produits anti-écologiques ;
- Créer une autorité unique des transports afin de mieux coordonner les moyens et envisager un vrai projet permettant de lutter contre le tout voiture à La Réunion par une alternative basée sur le rail.
Jean-Alain Cadet, porte-parole d’Europe Écologie les Verts et directeur de la campagne réunionnaise d’Éva Joly, appelle de tous ses vœux une augmentation de salaire, surtout des petits salaires. D’ailleurs qui pourrait être contre une telle proposition ?
Mais il faut raison garder. "Il convient de bien étudier les conditions, de définir le cadre. Or, jusque-là ceux qui font de telles propositions, se gardent bien d’en donner les conditions. Attention au clientélisme et à la démagogie." Chez Europe Écologie on n’est pas du tout dans cette logique.
Dans un premier temps, on estime que l’un des chantiers les plus urgents serait de faire en sorte que toute la population ait un emploi. "Une augmentation de salaire dans une société ou 60 % de la population est au chômage, n’a qu’un sens très partiel et cela reviendrait à accroître les disparités."
Dans le même temps, il n’est pas du tout sûr que les petites entreprises puissent suivre. Les Verts seraient plutôt favorables à "un revenu minimum universel". Et surtout, ils prônent une autre façon de consommer. "Des études montrent qu’une réduction de notre consommation de l’ordre de 30 % représenterait une augmentation du Smic de l’ordre de 50 %.
- la création d’une banque publique régionalisée des outre-mer, qui permettra des investissements dans le domaine de l’Agro-transformation, l’agriculture biologique ou le développement des énergies renouvelables. "Il est possible d’envisager de produire 90% de nos besoins alimentaires dans les 10 prochaines années en faisant confiance à nos agriculteurs pays" ;
- une réforme foncière afin de permettre un accès équitable aux terres. "Il est anormal que quelques grands propriétaires puissent spéculer et condamner les familles à l’exiguïté faute de logement" ;
- une reterritorialisation du recrutement dans l’administration "afin de lutter contre les tentations de chasse aux primes et aux bonus mais également dans le souci d’avoir des fonctionnaires proches des réalités locales". - Ouvrir la discussion sur l’octroi de mer en envisageant de taxer beaucoup plus les produits anti-écologiques ;
- Créer une autorité unique des transports afin de mieux coordonner les moyens et envisager un vrai projet permettant de lutter contre le tout voiture à La Réunion par une alternative basée sur le rail.
Jean-Alain Cadet, porte-parole d’Europe Écologie les Verts et directeur de la campagne réunionnaise d’Éva Joly, appelle de tous ses vœux une augmentation de salaire, surtout des petits salaires. D’ailleurs qui pourrait être contre une telle proposition ?
Mais il faut raison garder. "Il convient de bien étudier les conditions, de définir le cadre. Or, jusque-là ceux qui font de telles propositions, se gardent bien d’en donner les conditions. Attention au clientélisme et à la démagogie." Chez Europe Écologie on n’est pas du tout dans cette logique.
Dans un premier temps, on estime que l’un des chantiers les plus urgents serait de faire en sorte que toute la population ait un emploi. "Une augmentation de salaire dans une société ou 60 % de la population est au chômage, n’a qu’un sens très partiel et cela reviendrait à accroître les disparités."
Dans le même temps, il n’est pas du tout sûr que les petites entreprises puissent suivre. Les Verts seraient plutôt favorables à "un revenu minimum universel". Et surtout, ils prônent une autre façon de consommer. "Des études montrent qu’une réduction de notre consommation de l’ordre de 30 % représenterait une augmentation du Smic de l’ordre de 50 %.