Le PS détient 20 régions sur 22, plusieurs dizaines de Départements et grandes villes. Les socialistes sont largement majoritaires à l'Assemblée nationale, et font également la loi au Sénat. Il est évident que les parlementaires PS cumulent aujourd'hui au moins les mandats. C'est aussi le cas à La Réunion. Et, si Michel Vergoz, sénateur, a déjà démissionné de son poste de conseiller régional, la situation va sans doute se compliquer pour trois des cinq députés PS.
Ericka Bareigts et Monique Orphé, élues députées, elles, ont déjà tenu leur engagement et ont démissionné de leur mandat exécutif local. Rappelons que "pour obtenir l'investiture du parti aux législatives, tous se sont engagés, par écrit, à respecter un principe voté par les militants dès 2010 : abandonner d'ici à septembre leurs mandats exécutifs locaux s'ils étaient élus ou réélus les 10 et 17 juin, sans attendre l'éventuel vote d'une loi sur le sujet", selon France TV Info.
Que vont faire Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Denis, et Jean-Jacques Vlody, député et vice-président du Conseil général, ont un choix à faire. Jean-Jacques Vlody a déjà démissionné de son poste de conseiller régional, il va devoir également abandonner son siège de vice-président au Département, pour n'être plus qu'un simple conseiller général.
Pour Jean-Claude Fruteau et Patrick Lebreton, le dilemme est plus compliqué. redevenir simple conseiller municipal, signifie désigner un successeur à un an et demi des Municipales de 2014. Vont-ils tenir l'échéance de septembre comme cela est écrit dans la charte qu'ils ont signée au moment de l'investiture ? Paris aura sans doute son mot à dire.
En effet, entre la complexité d'appliquer le programme de l'ex-candidat François Hollande, la dégradation du contexte économique et social, et l'impatience d'une majorité qui croît que le changement, c'est maintenant, le gouvernement et le parti socialiste devront apporter quelques gages de leur volonté de bien faire, rapidement. Très rapidement.
Ericka Bareigts et Monique Orphé, élues députées, elles, ont déjà tenu leur engagement et ont démissionné de leur mandat exécutif local. Rappelons que "pour obtenir l'investiture du parti aux législatives, tous se sont engagés, par écrit, à respecter un principe voté par les militants dès 2010 : abandonner d'ici à septembre leurs mandats exécutifs locaux s'ils étaient élus ou réélus les 10 et 17 juin, sans attendre l'éventuel vote d'une loi sur le sujet", selon France TV Info.
Que vont faire Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, Patrick Lebreton, député-maire de Saint-Denis, et Jean-Jacques Vlody, député et vice-président du Conseil général, ont un choix à faire. Jean-Jacques Vlody a déjà démissionné de son poste de conseiller régional, il va devoir également abandonner son siège de vice-président au Département, pour n'être plus qu'un simple conseiller général.
Pour Jean-Claude Fruteau et Patrick Lebreton, le dilemme est plus compliqué. redevenir simple conseiller municipal, signifie désigner un successeur à un an et demi des Municipales de 2014. Vont-ils tenir l'échéance de septembre comme cela est écrit dans la charte qu'ils ont signée au moment de l'investiture ? Paris aura sans doute son mot à dire.
En effet, entre la complexité d'appliquer le programme de l'ex-candidat François Hollande, la dégradation du contexte économique et social, et l'impatience d'une majorité qui croît que le changement, c'est maintenant, le gouvernement et le parti socialiste devront apporter quelques gages de leur volonté de bien faire, rapidement. Très rapidement.