Quand la Chine s'éveille ! C'est fait ! C'est désormais autour de l'Inde de passer d'un pays aux multiples cartes postales colorées par Bollywood, sur lesquelles le Taj Mahal a une place de choix, à une puissance économique et politique. L'Inde fragile du Mahatma Gandhi, l'Inde mystique aux innombrables temples dédiés à Ganesh, Shiva ou Vishnou, l'Inde économique aux méthodes agraires rustiques et aux technologies de pointe… Quelle place, La Réunion, partie de la France dans l'océan Indien, où un tiers de sa population a une grande partie de ses racines en Inde, peut-elle ou va-t-elle continuer à développer avec le pays des Gandhi ?
Le renforcement et le développement des relations des Réunionnais d'origine chinoise avec la Chine, se poursuivent sur deux éléments essentiels : l'augmentation des relations commerciales (à l'avantage des Chinois) et le retour aux sources des troisième et quatrième générations, qui profitent de leur déplacement pour réaliser des actions caritatives. La cinquième génération des engagés indiens procèdent de la même façon. "La difficulté est juridique et administrative. Ce n'est pas simple d'obtenir un visa", ont répété les membres du Cair (Conseil des associations indiennes de La Réunion).
Un peu à l'image de cette visite ministérielle, assez complexe à programmer, et que les nombreuses sollicitations locales en font une course-contre-la-montre. "Tout le monde veut rencontrer le ministre indien. Tout le monde a quelque chose à lui dire". Sans doute. Et c'est tant mieux. Chacun devra d'abord apprendre à prononcer son nom : Shri Vayalar Ravi Hon'ble, voici tout son titre : ministre des affaires indiennes Outre-mer, petites et moyennes entreprises, sciences et technologie et sciences de la Terre. Paul Canaguy du Cair a préféré simplifier : ministre d'Etat en charge de la diaspora (On le remercie).
Il y aura deux moments forts au cours du séjour du ministre indien : la rencontre avec Didier Robert, président de la Région Réunion, et la réunion de travail avec Ibrahim Patel, président, et les élus de la Chambre de commerce. Il s'agira pour les différents responsables de proposer les bases d'un accord-cadre politique et économique. Cette autre forme de coopération dans la zone océan Indien, avec un pays plus éloigné, ouvre des perspectives réelles et peut donner les nouvelles compétences à venir à la Région, et ce dans le cadre de l'acte III de la décentralisation. C'est le moment de proposer nos spécificités au gouvernement et à l'Europe.
Car l'ouverture d'une autre fenêtre sur le monde n'est pas simple non plus. D'un côté, il y a une Europe de plus en plus protectrice et de l'autre des pays émergents de plus en plus offensifs. Et cela fait un moment déjà que l'économie a pris le pas sur la politique. La Réunion aura des choix à faire. L'un des souhaits de Paul Canaguy est d'organiser dans les années à venir un "pravasi Bharatiya divas", rencontre internationale de la diaspora indienne, comme celle qui a lieu ce week-end à l'île Maurice (pays participants : Afrique du Sud, île de La Réunion, Etats-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas, Fidji, Trinidad et Tobago, Malaisie, Sri-Lanka, Australie, Nouvelle-Zélande, Philippines, Inde et Maurice bien sûr). Là-aussi, l'économie et la politique seront en filigrane de chaque atelier…
Le renforcement et le développement des relations des Réunionnais d'origine chinoise avec la Chine, se poursuivent sur deux éléments essentiels : l'augmentation des relations commerciales (à l'avantage des Chinois) et le retour aux sources des troisième et quatrième générations, qui profitent de leur déplacement pour réaliser des actions caritatives. La cinquième génération des engagés indiens procèdent de la même façon. "La difficulté est juridique et administrative. Ce n'est pas simple d'obtenir un visa", ont répété les membres du Cair (Conseil des associations indiennes de La Réunion).
Un peu à l'image de cette visite ministérielle, assez complexe à programmer, et que les nombreuses sollicitations locales en font une course-contre-la-montre. "Tout le monde veut rencontrer le ministre indien. Tout le monde a quelque chose à lui dire". Sans doute. Et c'est tant mieux. Chacun devra d'abord apprendre à prononcer son nom : Shri Vayalar Ravi Hon'ble, voici tout son titre : ministre des affaires indiennes Outre-mer, petites et moyennes entreprises, sciences et technologie et sciences de la Terre. Paul Canaguy du Cair a préféré simplifier : ministre d'Etat en charge de la diaspora (On le remercie).
Il y aura deux moments forts au cours du séjour du ministre indien : la rencontre avec Didier Robert, président de la Région Réunion, et la réunion de travail avec Ibrahim Patel, président, et les élus de la Chambre de commerce. Il s'agira pour les différents responsables de proposer les bases d'un accord-cadre politique et économique. Cette autre forme de coopération dans la zone océan Indien, avec un pays plus éloigné, ouvre des perspectives réelles et peut donner les nouvelles compétences à venir à la Région, et ce dans le cadre de l'acte III de la décentralisation. C'est le moment de proposer nos spécificités au gouvernement et à l'Europe.
Car l'ouverture d'une autre fenêtre sur le monde n'est pas simple non plus. D'un côté, il y a une Europe de plus en plus protectrice et de l'autre des pays émergents de plus en plus offensifs. Et cela fait un moment déjà que l'économie a pris le pas sur la politique. La Réunion aura des choix à faire. L'un des souhaits de Paul Canaguy est d'organiser dans les années à venir un "pravasi Bharatiya divas", rencontre internationale de la diaspora indienne, comme celle qui a lieu ce week-end à l'île Maurice (pays participants : Afrique du Sud, île de La Réunion, Etats-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas, Fidji, Trinidad et Tobago, Malaisie, Sri-Lanka, Australie, Nouvelle-Zélande, Philippines, Inde et Maurice bien sûr). Là-aussi, l'économie et la politique seront en filigrane de chaque atelier…
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