Levons tout de suite le suspense. L'élection de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, ne sera pas annulée. Il n'y aura pas de nouvelles élections. En tout cas, pas pour le moment. D'une part, le président de la Commission de contrôle des opérations électorales (Cocoe), Patrice Gélard, a déclaré à l'AFP : "Le Cocoe ne peut plus revenir sur les résultats". D'autre part, Jean-François Copé ne veut pas lâcher son fauteuil. "Les résultats ont été proclamés, j'appelle François Fillon à prendre la main que je lui tends".
Seule un recours ou une saisine à la Commission des recours, peut, soit annulé(e) l'élection, soit confirmé(e) Copé à son poste ou soit déclaré(e) Fillon vainqueur. Dernière hypothèse : nommer Alain Juppé président intérimaire de l'UMP, soit en attendant une énième décompte des bulletins, soit en attendant les résultats de nouvelles élections internes. A l'heure où nous écrivons ces lignes, l'ancien président de l'UMP réfléchissait encore alors que les pro-Fillon étaient réunis autour de leur candidat…
Et s'il y avait un messie. La Commission des sages constituée d'anciens président et secrétaires généraux du parti pourrait avoir son mot à dire. Voici la liste :
- Secrétaires généraux : Jean-François Copé, Xavier Bertrand, Patrick Devdjean, Pierre Méhaignerie et Philippe Douste-Blazy ;
- Présidents : Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Gaudin et Alain Juppé.
L'idée vient d'un parlementaire. 110 autres eux menacent de quitter l'UMP si Alain Juppé n'en devient pas président par intérim… La série… noire continue. Et quel que soit l'épilogue de ce psychodrame à rebondissements, l'UMP est meurtrie par ces événements à épisodes. Les militants de l'UMP doivent se sentir bien seul. C'est sans doute le dernier élément qui leur reste avec bien sûr le général de Gaulle. "Dans le tumulte des hommes et des événements, la solitude était ma crainte. Aujourd'hui, elle est mon amie…"
Jean-François Copé s'est fait l'apôtre du gaullisme sur le blog de l'UMP : "Mettre au-dessus de tout, l'intérêt et la grandeur de la France". Et dire que ni lui, ni Fillon ne parvienne pour l'heure à mettre "l'intérêt et la crédibilité" au-dessus de leur égo...
Seule un recours ou une saisine à la Commission des recours, peut, soit annulé(e) l'élection, soit confirmé(e) Copé à son poste ou soit déclaré(e) Fillon vainqueur. Dernière hypothèse : nommer Alain Juppé président intérimaire de l'UMP, soit en attendant une énième décompte des bulletins, soit en attendant les résultats de nouvelles élections internes. A l'heure où nous écrivons ces lignes, l'ancien président de l'UMP réfléchissait encore alors que les pro-Fillon étaient réunis autour de leur candidat…
Et s'il y avait un messie. La Commission des sages constituée d'anciens président et secrétaires généraux du parti pourrait avoir son mot à dire. Voici la liste :
- Secrétaires généraux : Jean-François Copé, Xavier Bertrand, Patrick Devdjean, Pierre Méhaignerie et Philippe Douste-Blazy ;
- Présidents : Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Gaudin et Alain Juppé.
L'idée vient d'un parlementaire. 110 autres eux menacent de quitter l'UMP si Alain Juppé n'en devient pas président par intérim… La série… noire continue. Et quel que soit l'épilogue de ce psychodrame à rebondissements, l'UMP est meurtrie par ces événements à épisodes. Les militants de l'UMP doivent se sentir bien seul. C'est sans doute le dernier élément qui leur reste avec bien sûr le général de Gaulle. "Dans le tumulte des hommes et des événements, la solitude était ma crainte. Aujourd'hui, elle est mon amie…"
Jean-François Copé s'est fait l'apôtre du gaullisme sur le blog de l'UMP : "Mettre au-dessus de tout, l'intérêt et la grandeur de la France". Et dire que ni lui, ni Fillon ne parvienne pour l'heure à mettre "l'intérêt et la crédibilité" au-dessus de leur égo...
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