"Madame la ministre, je me permets de vous écrire, afin de vous faire part du profond désarroi des fonctionnaires ultramarins, en particulier les gardiens de la paix à l'actuel système de mutation appliqué dans leur profession.
En effet, j'ai reçu à deux reprises les membres du collectif "GPX 974" qui représentent plusieurs centaines de gardiens de la paix résidant en métropole. Ils m'ont fait part du manque d'équité du système de mutation dont l'opacité et les incohérences pénalisent ces dernières années les fonctionnaires originaires de La Réunion et plus largement ceux originaires des territoires d'Outre-mer.
Madame la ministre, ces femmes et ces hommes qui ont accepté de mener leur mission en métropole - ils sont 2.500, dont 1.800 pour la seule région d'Ile de France - le font avec devoir et bonne volonté. Mais après plusieurs années, il est bien légitime qu'ils aspirent à retourner au pays pour poursuivre leur mission tout en investissant pour leur avenir et celui de leurs familles.
Souvent des vies se sont retrouvées brisées, après tant d'années d'attente : divorce, séparation, maladies, suicides. Cela n'est pas tolérable, encre moins acceptables quand ces femmes et ces hommes ont rempli des années de mission qu'ils leur incombaient dès le départ pour servir l'Etat.
Il faut désormais imposer le changement par la justice ; c'est ce qu'a proclamé le président de la République durant sa campagne présidentielle, en vie de redresser le pays".
En effet, j'ai reçu à deux reprises les membres du collectif "GPX 974" qui représentent plusieurs centaines de gardiens de la paix résidant en métropole. Ils m'ont fait part du manque d'équité du système de mutation dont l'opacité et les incohérences pénalisent ces dernières années les fonctionnaires originaires de La Réunion et plus largement ceux originaires des territoires d'Outre-mer.
Madame la ministre, ces femmes et ces hommes qui ont accepté de mener leur mission en métropole - ils sont 2.500, dont 1.800 pour la seule région d'Ile de France - le font avec devoir et bonne volonté. Mais après plusieurs années, il est bien légitime qu'ils aspirent à retourner au pays pour poursuivre leur mission tout en investissant pour leur avenir et celui de leurs familles.
Souvent des vies se sont retrouvées brisées, après tant d'années d'attente : divorce, séparation, maladies, suicides. Cela n'est pas tolérable, encre moins acceptables quand ces femmes et ces hommes ont rempli des années de mission qu'ils leur incombaient dès le départ pour servir l'Etat.
Il faut désormais imposer le changement par la justice ; c'est ce qu'a proclamé le président de la République durant sa campagne présidentielle, en vie de redresser le pays".