"Nous venons dénoncer une atteinte à la liberté d’expression et de propagande des candidats sur la commune de l’Etang-Salé.
Sur cette commune, les véhicules sonorisés de propagande des candidats font l’objet d’une interdiction générale et absolue.
Cette atteinte à la liberté est disproportionnée au regard de l’objectif d’ordre public invoqué par le maire.
La propagande qui est effectuée avec ces véhicules sonorisés est une tradition dans notre département. Elle ne s’effectue que pendant la campagne officielle ; elle est souvent le meilleur moyen offert aux candidats pour porter leur parole dans les hauts et les écarts de la Réunion.
Cette restriction à la liberté qui dure depuis 12 ans sur cette commune ne peut pas durer à l’occasion de la campagne pour les législatives de 2012.
C’est la raison pour laquelle je demande à Monsieur le Maire d’abroger immédiatement ses arrêtés d’interdiction d’octobre 2000 et de juillet 2002 comme étant illégaux depuis le jour de leur signature et l’invite à s’abstenir d’ordonner à sa police municipale de verbaliser les véhicules que j’utilise dans le cadre de ma campagne.
Si tel était le cas, je ne manquerai pas de saisir le juge des référés libertés du Tribunal Administratif.
Je saisis également notre nouveau Ministre de l’intérieur pour lui demander d’enjoindre au préfet de présenter une demande d’abrogation".
Sur cette commune, les véhicules sonorisés de propagande des candidats font l’objet d’une interdiction générale et absolue.
Cette atteinte à la liberté est disproportionnée au regard de l’objectif d’ordre public invoqué par le maire.
La propagande qui est effectuée avec ces véhicules sonorisés est une tradition dans notre département. Elle ne s’effectue que pendant la campagne officielle ; elle est souvent le meilleur moyen offert aux candidats pour porter leur parole dans les hauts et les écarts de la Réunion.
Cette restriction à la liberté qui dure depuis 12 ans sur cette commune ne peut pas durer à l’occasion de la campagne pour les législatives de 2012.
C’est la raison pour laquelle je demande à Monsieur le Maire d’abroger immédiatement ses arrêtés d’interdiction d’octobre 2000 et de juillet 2002 comme étant illégaux depuis le jour de leur signature et l’invite à s’abstenir d’ordonner à sa police municipale de verbaliser les véhicules que j’utilise dans le cadre de ma campagne.
Si tel était le cas, je ne manquerai pas de saisir le juge des référés libertés du Tribunal Administratif.
Je saisis également notre nouveau Ministre de l’intérieur pour lui demander d’enjoindre au préfet de présenter une demande d’abrogation".