Nassimah Dindar tranche dans le vif. C'est une certitude, elle n'a pas apprécié la manifestation des assistant(e)s maternel(le)s et du personnel de plusieurs crèches, mercredi devant les grilles du palais de La Source. La présidente du Conseil général l'a dit ce même jour lors de l'Assemblée plénière : "Il y en a qui font de la politique politicienne". Hier soir sur le plateau de Télékréol, Nassimah Dindar a une nouvelle fois parlé de "manipulation". "Celui qui mène la mobilisation via la Fédération départementale de la Petite enfance, est directeur de la Mission locale Nord, présidée par Jacques Lowinsky, adjoint au maire de Saint-Denis".
"La réplique" de la chef de la majorité départementale n'est plus mouchetée. Sans doute touchée par le comportement de plusieurs socialistes, de la "stratégie" d'Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul, et Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André, de ne pas laisser "leurs" conseillers généraux, voter en faveur du budget primitif. Les échanges encore mouchetés de mercredi au sein de l'hémicycle, n'ont donc pas permis d'occulter des relations de plus en plus difficiles entre certains socialistes et Nassimah Dindar.
La présidente du Conseil général commence même à compter les coups. Les propos de Monique Orphé concernant les 100.000 euros de subvention versés au Cévif (Collectif pour l'élimination des violences intrafamiliales) de Thérèse Baillif, résonnent encore dans la mémoire des proches de Nassimah Dindar. L'attitude des adjoints de Gilbert Annette, membres de la majorité et vice-présidents du Département, a été également mal perçue. Les trois conseillers généraux socialistes ont quitté l'hémicycle pour ne pas prendre part au vote. Quatre se sont abstenus et deux ont voté pour.
Les conseillers généraux de Saint-Paul et Saint-Denis ont également eu la consigne de ne pas voter le budget primitif 2013. Un seul sur trois a suivi les directives de la députée-maire de Saint-Paul, et deux sur deux ont suivi celles d'Eric Fruteau. Les lignes, chères à Pierre Vergès, ont donc bougé. Hier soir, lors de l'émission 100 % Politique, Nassimah Dindar a grossi les traits. Elle a donné deux noms parmi ceux qui profitent des subsides, un à Saint-Denis, un autre à Saint-Paul.
"Il y a un véritable business qui a été mis en place par certains chefs d'entreprise. Grâce à l'argent du Conseil général et leur proximité avec des élus municipaux, ils ont créé près d'une dizaine de crèches. Ce sont ces mêmes personnes qui ont envoyé leur personnel manifesté le palais de La Source". En direct, Nassimah Dindar s'est adressé à Gilbert Annette. Le maire de Saint-Denis n'a pas encore répondu...
"La réplique" de la chef de la majorité départementale n'est plus mouchetée. Sans doute touchée par le comportement de plusieurs socialistes, de la "stratégie" d'Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul, et Eric Fruteau, maire et conseiller général de Saint-André, de ne pas laisser "leurs" conseillers généraux, voter en faveur du budget primitif. Les échanges encore mouchetés de mercredi au sein de l'hémicycle, n'ont donc pas permis d'occulter des relations de plus en plus difficiles entre certains socialistes et Nassimah Dindar.
La présidente du Conseil général commence même à compter les coups. Les propos de Monique Orphé concernant les 100.000 euros de subvention versés au Cévif (Collectif pour l'élimination des violences intrafamiliales) de Thérèse Baillif, résonnent encore dans la mémoire des proches de Nassimah Dindar. L'attitude des adjoints de Gilbert Annette, membres de la majorité et vice-présidents du Département, a été également mal perçue. Les trois conseillers généraux socialistes ont quitté l'hémicycle pour ne pas prendre part au vote. Quatre se sont abstenus et deux ont voté pour.
Les conseillers généraux de Saint-Paul et Saint-Denis ont également eu la consigne de ne pas voter le budget primitif 2013. Un seul sur trois a suivi les directives de la députée-maire de Saint-Paul, et deux sur deux ont suivi celles d'Eric Fruteau. Les lignes, chères à Pierre Vergès, ont donc bougé. Hier soir, lors de l'émission 100 % Politique, Nassimah Dindar a grossi les traits. Elle a donné deux noms parmi ceux qui profitent des subsides, un à Saint-Denis, un autre à Saint-Paul.
"Il y a un véritable business qui a été mis en place par certains chefs d'entreprise. Grâce à l'argent du Conseil général et leur proximité avec des élus municipaux, ils ont créé près d'une dizaine de crèches. Ce sont ces mêmes personnes qui ont envoyé leur personnel manifesté le palais de La Source". En direct, Nassimah Dindar s'est adressé à Gilbert Annette. Le maire de Saint-Denis n'a pas encore répondu...