Une certitude. Aucun parti n'est maître de la totalité de "ses" grands électeurs. Autre certitude. Aucune liste n'est sûre d'avoir deux sénateurs. Ceux qui le disent font avant tout de l'intox. L'intox, c'est ce qui rythme depuis quelques semaines, la campagne électorale. A la carence du choc des projets, il y a eu le poids des mots. L'Alliance a tapé sur Michel Vergoz, et la Droite a tenté de marginaliser Jean-Paul Virapoullé.
La règle : surtout ne pas se faire remarquer par des phrases assassines, a été dans l'ensemble respectée. La tête de liste socialiste n'a pas répondu aux communistes, et Jean-Paul Virapoullé a évité de croiser Michel Fontaine et ses proches également en campagne. Seuls Vergès et Virapoullé ont organisé une conférence de presse, le même jour, la même heure et au même endroit. Des vieux réflexes. Ou une très grosse affection inconsciente. Sans doute.
Sur le terrain, la mobilisation est différente. Même si la mairie (majorité ou opposition) reste le cadre de prédilection des représentants de chaque liste. Le repas demeure l'environnement préféré pour recevoir Michel Fontaine et ses colistiers à Droite. Au PS et à l'Alliance, c'est généralement autour du verre de l'amitié que se conclut la présentation des candidats.
Jean-Paul Virapoullé, sénateur sortant, a mis les moyens lui, dans le magazine détaillant son bilan. Des photos de qualité sur du papier glacé, une rédaction concise de ses actions et une distribution soignée et efficace. Le parlementaire a veillé personnellement à ce que tous les grands électeurs reçoivent son document. Et, un à un, le "marathonien" de ces Sénatoriales, continue à les rencontrer.
Paul Vergès n'a pas besoin de s'épuiser. Son aura suffit à activer un réseau puissant et toujours très efficace. L'Alliance s'est contenté d'adresser un courrier à tous les grands électeurs dans lequel elle a présenté son projet "présidentiel" pour La Réunion. Sur la dernière page, les communistes ont proposé à ceux qui souhaient les rejoindre de les contacter. Un numéro téléphone et un adresse mail sont indiqués. Ça se fait en toute discrétion.
Au parti socialiste, l'affaire DSK et les Primaires citoyennes ont plus intéressées que les Sénatoriales. Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral, a mobilisé ses grands électeurs. Michel Vergoz est venu expliquer sa démarche, le sénateur qu'il sera au palais de Luxembourg, à Paris. Avec un potentiel de 281 voix, le PS espère "mettre fin à 20 ans de disette et avoir enfin un autre sénateur". Le dernier s'appelle Albert Ramassamy.
Et, que faut-il attendre de la position des "Modéré" toujours partagés entre Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ? Le choix de Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, et de certains "Modéré" de soutenir Michel Dennemont, troisième sur la liste conduite par Paul Vergès a deux effets. Le premier : donner plus de crédibilité et une vraie légitimité au maire Modem des Avirons. Le deuxième : permettre à l'Alliance d'annoncer possible l'objectif de deux sièges de sénateur. Ce qui en terme de stratégie peut s'avérer efficace. Mais qu'en est-il vraiment sur le terrain ?
Et enfin, que dire de la liste de Front de gauche antilibérale et surtout d'Europe Ecologie Les Verts ? La première peut se révéler une voie de garage pour les déçus de la Gauche qui ne veut voter ni communiste, ni socialiste et encore pour les listes de Droite. La seconde peut proposer une vraie alternative au Centre et au Centre droit.
Faut-il pour autant penser qu'une de ces deux listes peuvent obtenir un siège ? Le penser serait une ineptie.
La règle : surtout ne pas se faire remarquer par des phrases assassines, a été dans l'ensemble respectée. La tête de liste socialiste n'a pas répondu aux communistes, et Jean-Paul Virapoullé a évité de croiser Michel Fontaine et ses proches également en campagne. Seuls Vergès et Virapoullé ont organisé une conférence de presse, le même jour, la même heure et au même endroit. Des vieux réflexes. Ou une très grosse affection inconsciente. Sans doute.
Sur le terrain, la mobilisation est différente. Même si la mairie (majorité ou opposition) reste le cadre de prédilection des représentants de chaque liste. Le repas demeure l'environnement préféré pour recevoir Michel Fontaine et ses colistiers à Droite. Au PS et à l'Alliance, c'est généralement autour du verre de l'amitié que se conclut la présentation des candidats.
Jean-Paul Virapoullé, sénateur sortant, a mis les moyens lui, dans le magazine détaillant son bilan. Des photos de qualité sur du papier glacé, une rédaction concise de ses actions et une distribution soignée et efficace. Le parlementaire a veillé personnellement à ce que tous les grands électeurs reçoivent son document. Et, un à un, le "marathonien" de ces Sénatoriales, continue à les rencontrer.
Paul Vergès n'a pas besoin de s'épuiser. Son aura suffit à activer un réseau puissant et toujours très efficace. L'Alliance s'est contenté d'adresser un courrier à tous les grands électeurs dans lequel elle a présenté son projet "présidentiel" pour La Réunion. Sur la dernière page, les communistes ont proposé à ceux qui souhaient les rejoindre de les contacter. Un numéro téléphone et un adresse mail sont indiqués. Ça se fait en toute discrétion.
Au parti socialiste, l'affaire DSK et les Primaires citoyennes ont plus intéressées que les Sénatoriales. Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral, a mobilisé ses grands électeurs. Michel Vergoz est venu expliquer sa démarche, le sénateur qu'il sera au palais de Luxembourg, à Paris. Avec un potentiel de 281 voix, le PS espère "mettre fin à 20 ans de disette et avoir enfin un autre sénateur". Le dernier s'appelle Albert Ramassamy.
Et, que faut-il attendre de la position des "Modéré" toujours partagés entre Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé ? Le choix de Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, et de certains "Modéré" de soutenir Michel Dennemont, troisième sur la liste conduite par Paul Vergès a deux effets. Le premier : donner plus de crédibilité et une vraie légitimité au maire Modem des Avirons. Le deuxième : permettre à l'Alliance d'annoncer possible l'objectif de deux sièges de sénateur. Ce qui en terme de stratégie peut s'avérer efficace. Mais qu'en est-il vraiment sur le terrain ?
Et enfin, que dire de la liste de Front de gauche antilibérale et surtout d'Europe Ecologie Les Verts ? La première peut se révéler une voie de garage pour les déçus de la Gauche qui ne veut voter ni communiste, ni socialiste et encore pour les listes de Droite. La seconde peut proposer une vraie alternative au Centre et au Centre droit.
Faut-il pour autant penser qu'une de ces deux listes peuvent obtenir un siège ? Le penser serait une ineptie.
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