A quelques jours de l'ouverture du dépôt des candidatures pour les Sénatoriales, le nombre de listes pour cette élection est passée de quatre à sept : Michel Fontaine (UMP), Paul Vergès (PCR/Alliance), Michel Vergoz (PS), Jean-Alain Cadet (Europe Ecologie Les Verts), Corinne Ramoune (Front de gauche), Jean Paul Virapoullé (La relève/Le Centre), et Eric Beeharry (Ensemble) ont affiché leurs prétentions. Et peut-être une huitième si Nasion rénioné décide d'y aller.
Si l'on ne peut que se féliciter de ce nombre de listes, ne serait-ce pour la richesse du prochain débat démocratique, du moins il faut espérer qu'il y en est un, il faut regretter le déséquilibre dans la confrontation et la différence de moyens lors de la campagne électorale.
Ceci étant, les petites listes peuvent créer la surprise. Non pas qu'elles auront un siège de sénateur, mais en proposant un exutoire aux élus déçus par leur camp et leur parti politiques, ces "petites" listes peuvent faire basculer un siège de sénateur dans un camp ou dans un autre, et ce pour quelques voix seulement.
D'une part, parce qu'à ce jour aucun parti n'est dépositaire de l'ensemble de ses voix et d'autre part, parce que sur le terrain, les contacts, les demandes de rendez-vous, les rencontres (parfois nocturnes en des sites isolés), les discussions, les propositions (parfois en numéraire), se multiplient.
"C'est la démocratie, c'est la campagne électorale", indique un élu. "L'élection sénatoriale est le scrutin le plus anti-démocratique", reprend Bernard Grondin, porte-parole de Nasion Rénioné.
Si l'on ne peut que se féliciter de ce nombre de listes, ne serait-ce pour la richesse du prochain débat démocratique, du moins il faut espérer qu'il y en est un, il faut regretter le déséquilibre dans la confrontation et la différence de moyens lors de la campagne électorale.
Ceci étant, les petites listes peuvent créer la surprise. Non pas qu'elles auront un siège de sénateur, mais en proposant un exutoire aux élus déçus par leur camp et leur parti politiques, ces "petites" listes peuvent faire basculer un siège de sénateur dans un camp ou dans un autre, et ce pour quelques voix seulement.
D'une part, parce qu'à ce jour aucun parti n'est dépositaire de l'ensemble de ses voix et d'autre part, parce que sur le terrain, les contacts, les demandes de rendez-vous, les rencontres (parfois nocturnes en des sites isolés), les discussions, les propositions (parfois en numéraire), se multiplient.
"C'est la démocratie, c'est la campagne électorale", indique un élu. "L'élection sénatoriale est le scrutin le plus anti-démocratique", reprend Bernard Grondin, porte-parole de Nasion Rénioné.