Qu'est-ce qui a motivé cet hommage à Aung San Suu Ky ?
C'est sa détermination dans son engagement. Elle a accepté d'être privée de liberté, par principes et par convictions. Elle n'a pas transigé. Aung San Suu Ky, comme beaucoup de Réunionnaises, c'est la performance au féminin. Des "Aung San Suu Ky", il y en a des milliers dans l'histoire de La Réunion. Il y a celles qui étaient enchaînées jusqu'en 1848. Il y a celles qui ont laissé leur santé et leur vie dans les champs de cannes. Il y a celles qui continuent aujourd'hui encore pour 700 ou 800 euros par mois à subir les brimades des petits chefs municipaux, pour pouvoir nourrir et élever dignement leurs enfants.
Pour vous, quelles sont les autres femmes qui ont marqué l'histoire de La Réunion ?
Thérèse Baillif est l'une des femmes qui porte la lutte contre les violences faites aux femmes. En sport, Leïla Duchemann a été championne du monde avec l'équipe de France de handball. Il y a aussi feue Benoît Boulard, une chanteuse qui fait partie du patrimoine culturel de La Réunion et qui a pourtant terminé sa vie, très modestement. En politique, il y a feue Thérèse de Châteauvieux, la première femme à être élue maire. C'était à Saint-Leu. Il y a toutes les bénévoles des associations. Et, j'ai aussi une pensée pour toutes ces femmes, illustres inconnues à qui personne n'adresse un merci ou de la reconnaissance, et qui avec peu de moyens, élèvent leurs enfants.
Faire une liaison, toutes proportions gardées, entre Aung San Suu Ky, opposante à la junte militaire birmane et prix Nobel de la paix, et des Réunionnaises, et ce en pleine campagne présidentielle, est-ce vraiment opportun ?
C'est vous qui faites la liaison avec l'élection présidentielle, en ce qui me concerne j'ai voulu cet hommage parce qu'il coïncidait avec sa prise de fonction, car elle vient d'être élue députée. Ses deux décennies de combat inspirent le respect. Ce même respect, je veux aussi le dire à toutes les femmes de La Réunion qui se battent pour construire un avenir, le plus sûr et serein possible pour nos enfants. Et nos petits-enfants.
Cet avenir passe aussi par l'élection présidentielle ?
Sans aucun doute. Mais, je tiens à tout prix à éviter tout amalgame. Même en période électorale, il faut savoir placer les valeurs humaines, les principes et les convictions au-dessus des réalités politiques. C'est le sens de cette action. Ceci étant, je n'oublie pas mes responsabilités. Je suis fidèle à mes convictions politiques. Je suis une femme engagée à Droite. Aux côtés de Didier Robert et de Nicolas Sarkozy. Malgré un contexte socio-économique difficile, notre candidat a réussi une belle performance.
Y compris à La Réunion ?
Cela un moment déjà que la Droite ne parvient plus à réussir un bon résultat à La Réunion. Mais, rien n'est joué. Avec La Réunion en confiance, nous sommes déjà repartis sur le terrain pour parler du bilan de Nicolas Sarkozy, et également détailler son programme. Nous sommes déterminés.
C'est sa détermination dans son engagement. Elle a accepté d'être privée de liberté, par principes et par convictions. Elle n'a pas transigé. Aung San Suu Ky, comme beaucoup de Réunionnaises, c'est la performance au féminin. Des "Aung San Suu Ky", il y en a des milliers dans l'histoire de La Réunion. Il y a celles qui étaient enchaînées jusqu'en 1848. Il y a celles qui ont laissé leur santé et leur vie dans les champs de cannes. Il y a celles qui continuent aujourd'hui encore pour 700 ou 800 euros par mois à subir les brimades des petits chefs municipaux, pour pouvoir nourrir et élever dignement leurs enfants.
Pour vous, quelles sont les autres femmes qui ont marqué l'histoire de La Réunion ?
Thérèse Baillif est l'une des femmes qui porte la lutte contre les violences faites aux femmes. En sport, Leïla Duchemann a été championne du monde avec l'équipe de France de handball. Il y a aussi feue Benoît Boulard, une chanteuse qui fait partie du patrimoine culturel de La Réunion et qui a pourtant terminé sa vie, très modestement. En politique, il y a feue Thérèse de Châteauvieux, la première femme à être élue maire. C'était à Saint-Leu. Il y a toutes les bénévoles des associations. Et, j'ai aussi une pensée pour toutes ces femmes, illustres inconnues à qui personne n'adresse un merci ou de la reconnaissance, et qui avec peu de moyens, élèvent leurs enfants.
Faire une liaison, toutes proportions gardées, entre Aung San Suu Ky, opposante à la junte militaire birmane et prix Nobel de la paix, et des Réunionnaises, et ce en pleine campagne présidentielle, est-ce vraiment opportun ?
C'est vous qui faites la liaison avec l'élection présidentielle, en ce qui me concerne j'ai voulu cet hommage parce qu'il coïncidait avec sa prise de fonction, car elle vient d'être élue députée. Ses deux décennies de combat inspirent le respect. Ce même respect, je veux aussi le dire à toutes les femmes de La Réunion qui se battent pour construire un avenir, le plus sûr et serein possible pour nos enfants. Et nos petits-enfants.
Cet avenir passe aussi par l'élection présidentielle ?
Sans aucun doute. Mais, je tiens à tout prix à éviter tout amalgame. Même en période électorale, il faut savoir placer les valeurs humaines, les principes et les convictions au-dessus des réalités politiques. C'est le sens de cette action. Ceci étant, je n'oublie pas mes responsabilités. Je suis fidèle à mes convictions politiques. Je suis une femme engagée à Droite. Aux côtés de Didier Robert et de Nicolas Sarkozy. Malgré un contexte socio-économique difficile, notre candidat a réussi une belle performance.
Y compris à La Réunion ?
Cela un moment déjà que la Droite ne parvient plus à réussir un bon résultat à La Réunion. Mais, rien n'est joué. Avec La Réunion en confiance, nous sommes déjà repartis sur le terrain pour parler du bilan de Nicolas Sarkozy, et également détailler son programme. Nous sommes déterminés.
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