Il faut la démission de douze conseillers municipaux pour provoquer la chute du conseil municipal de Sainte-Suzanne. Sept ont déjà annoncé qu'ils sont prêts à le faire pour provoquer une élection municipale partielle, et ce avant les Législatives 2012. Maurice Gironcel a donc décidé de rencontrer un à un les "récalcitrants" et de les convaincre de démissionner. De quels pouvoirs dispose-t-il encore pour influencer les "réfractaires" ? Son champ d'action est désormais limité.
Tout d'abord au sein même de son parti qui prône le non-cumul des mandats, alors que Maurice Gironcel croit fermement que son éventuel succès aux Législatives 2012, passe par la reconquête de la mairie. Plus important encore, à aucun moment, l'ancien premier vice-président du Conseil général, n'a reçu le moindre signe encourageant du PCR, pour solliciter la démission du conseil municipal de Sainte-Suzanne. Il est vrai que le PCR n'est pas au mieux pour aller à la confrontation, et prendre le risque de perdre une mairie.
Maurice Gironcel a donc décidé de rencontrer un à un ceux de la majorité municipale. S'il s'en tient à cette décision, l'ex-président de la Cinor commet une grosse maladresse. Car en voulant diviser pour régner, l'ancien maire motive un peu plus l'union Yolande Pausé/Daniel Alamélou/Aline Murin-Hoarau. Ce trio possède aujourd'hui une bonne partie du réseau de leur ex-collègue (employés communaux et militants).
Yolande Pausé est la patronne désormais incontestée. Elle veille désormais à ce que son prédécesseur n'est plus le moindre espace en mairie, même pas pour recevoir la population. Les deux administratifs les plus fidèles à Maurice Gironcel, n'ont plus la même marge de manœuvre. L'édile est bien aidée dans cette stratégie par Daniel Alamélou et Aline Murin-Hoarau.
En ce qui concerne Daniel Alamélou, lui, il s'est approprié peu à peu le réseau constitué d'employés communaux. Entre ceux qui veulent un "enfant de Sainte-Suzanne à la mairie en 2014" et les autres qui croient "qu'il est temps pour Maurice de passer la main", l'actuel premier adjoint a le vent en poupe. "Il représente aussi le renouvellement de la classe politique".
Le conseiller général sait aussi que s'il veut conserver une opportunité de devenir maire en 2014, il n'a pas intérêt à ce que son mentor reprenne les commandes de la mairie. "Il a la certitude qu'en cas d'élection municipale partielle, Maurice Gironcel ne lui fera plus confiance". Aujourd'hui, Daniel Alamélou est farouchement opposé au retour de l'ancien maire.
C'est aussi le cas d'Aline Murin-Hoarau. "Comme Yolande Pausé et Daniel Alamélou, elle sait qu'en cas d'élection municipale partielle, elle ne sera plus sur la liste conduite par Maurice Gironcel". La conseillère régionale a toujours dit : "je suis au service du PCR et de l'Alliance". Elle l'est sans doute encore un peu plus aujourd'hui, surtout à celui de Paul Vergès, son "modèle politique".
Ce ne sera pas simple pour Maurice Gironcel qui voudrait retrouver le fauteuil de maire de Sainte-Suzanne, pour se présenter dans de bonnes conditions à la députation. C'est d'autant plus difficile qu'il a perdu en crédibilité, au sein même de sa propre équipe. Une équipe qui pour la plupart ne veut plus de lui. Et, le manifeste pour la première fois. Ouvertement...
Tout d'abord au sein même de son parti qui prône le non-cumul des mandats, alors que Maurice Gironcel croit fermement que son éventuel succès aux Législatives 2012, passe par la reconquête de la mairie. Plus important encore, à aucun moment, l'ancien premier vice-président du Conseil général, n'a reçu le moindre signe encourageant du PCR, pour solliciter la démission du conseil municipal de Sainte-Suzanne. Il est vrai que le PCR n'est pas au mieux pour aller à la confrontation, et prendre le risque de perdre une mairie.
Maurice Gironcel a donc décidé de rencontrer un à un ceux de la majorité municipale. S'il s'en tient à cette décision, l'ex-président de la Cinor commet une grosse maladresse. Car en voulant diviser pour régner, l'ancien maire motive un peu plus l'union Yolande Pausé/Daniel Alamélou/Aline Murin-Hoarau. Ce trio possède aujourd'hui une bonne partie du réseau de leur ex-collègue (employés communaux et militants).
Yolande Pausé est la patronne désormais incontestée. Elle veille désormais à ce que son prédécesseur n'est plus le moindre espace en mairie, même pas pour recevoir la population. Les deux administratifs les plus fidèles à Maurice Gironcel, n'ont plus la même marge de manœuvre. L'édile est bien aidée dans cette stratégie par Daniel Alamélou et Aline Murin-Hoarau.
En ce qui concerne Daniel Alamélou, lui, il s'est approprié peu à peu le réseau constitué d'employés communaux. Entre ceux qui veulent un "enfant de Sainte-Suzanne à la mairie en 2014" et les autres qui croient "qu'il est temps pour Maurice de passer la main", l'actuel premier adjoint a le vent en poupe. "Il représente aussi le renouvellement de la classe politique".
Le conseiller général sait aussi que s'il veut conserver une opportunité de devenir maire en 2014, il n'a pas intérêt à ce que son mentor reprenne les commandes de la mairie. "Il a la certitude qu'en cas d'élection municipale partielle, Maurice Gironcel ne lui fera plus confiance". Aujourd'hui, Daniel Alamélou est farouchement opposé au retour de l'ancien maire.
C'est aussi le cas d'Aline Murin-Hoarau. "Comme Yolande Pausé et Daniel Alamélou, elle sait qu'en cas d'élection municipale partielle, elle ne sera plus sur la liste conduite par Maurice Gironcel". La conseillère régionale a toujours dit : "je suis au service du PCR et de l'Alliance". Elle l'est sans doute encore un peu plus aujourd'hui, surtout à celui de Paul Vergès, son "modèle politique".
Ce ne sera pas simple pour Maurice Gironcel qui voudrait retrouver le fauteuil de maire de Sainte-Suzanne, pour se présenter dans de bonnes conditions à la députation. C'est d'autant plus difficile qu'il a perdu en crédibilité, au sein même de sa propre équipe. Une équipe qui pour la plupart ne veut plus de lui. Et, le manifeste pour la première fois. Ouvertement...