Les émotions multiples de la campagne électorale et des deux tours du scrutin, vont s'estomper tout au long de la semaine. La satisfaction d'un côté et la déception de l'autre, vont laisser la place à la réalité économique et sociale de la commune. Maurice Gironcel mesure sans doute la tâche qui l'attend dans un contexte qui n'est favorable à aucun maire ou aucune collectivité.
Il y a d'abord l'élection de maire, et l'attribution des postes d'adjoints et des délégations. Il y a ensuite la réorganisation de l'organigramme du personnel communal, sous le regard attentif et vigilant d'au moins un syndicat de la fonction publique. Il y a aussi les projets à finaliser comme le PLU (Plan local d'urbanisme), le cœur de ville ou les zones d'activités économiques. Il y a surtout, à très brève échéance, les Législatives.
Maurice Gironcel y a pensé très fort pendant la campagne électorale. Le PCR aussi. La désignation du candidat Gironcel pour représenter le parti dans la sixième circonscription, alors que la campagne débutait, a été fait en ce sens. D'une part, donner de la dimension à l'individu, et d'autre part légitimer un élu contesté par ses anciens colistiers communistes et également membres du Comité central du PCR.
L'un des objectifs des Municipales partielles, était bien les Législatives pour Maurice Gironcel et le PCR. Le futur maire de Sainte-Suzanne nous l'a affirmé à plusieurs reprises : "Je veux créer une dynamique pour la députation". Seulement, la campagne électoral a viré aux règlements de comptes. Maurice Gironcel en premier, et aussi le PCR, ont laissé beaucoup d'énergie et de crédibilité dans une bataille trop précipitée.
Si au bout, Maurice Gironcel et le PCR ont remporté une belle victoire, la concrétisation de ce que Paul Vergès appelle "la solidarité communiste", d'un point de vue purement politique, "la dynamique" souhaitée par son chef de file à Sainte-Suzanne, n'est pas au rendez-vous. Deux raisons à cela. La première, l'écart de voix ne permet pas aujourd'hui au candidat communiste pour les Législatives d'avoir les coudées franches sur sa commune.
Et d'autre part, la stratégie choisie place désormais un autre concurrent à la députation, face à Maurice Gironcel. Et ce futur adversaire s'appelle Daniel Alamélou. Le premier adjoint (jusqu'à samedi) sera dans la course aux Législatives. Sans doute sous les couleurs de l'Union des centres conduite par Nassimah Dindar. Claude Hoarau, maire de Saint-Louis, qui voit déjà Maurice Gironcel à l'Assemblée nationale, ne doit pas négliger cette donnée.
Car, s'il est vrai que Maurice Gironcel a réussi son retour à la mairie de Sainte-Suzanne, la dynamique qui devait en résulter pour les Législatives, est mitigée...
Il y a d'abord l'élection de maire, et l'attribution des postes d'adjoints et des délégations. Il y a ensuite la réorganisation de l'organigramme du personnel communal, sous le regard attentif et vigilant d'au moins un syndicat de la fonction publique. Il y a aussi les projets à finaliser comme le PLU (Plan local d'urbanisme), le cœur de ville ou les zones d'activités économiques. Il y a surtout, à très brève échéance, les Législatives.
Maurice Gironcel y a pensé très fort pendant la campagne électorale. Le PCR aussi. La désignation du candidat Gironcel pour représenter le parti dans la sixième circonscription, alors que la campagne débutait, a été fait en ce sens. D'une part, donner de la dimension à l'individu, et d'autre part légitimer un élu contesté par ses anciens colistiers communistes et également membres du Comité central du PCR.
L'un des objectifs des Municipales partielles, était bien les Législatives pour Maurice Gironcel et le PCR. Le futur maire de Sainte-Suzanne nous l'a affirmé à plusieurs reprises : "Je veux créer une dynamique pour la députation". Seulement, la campagne électoral a viré aux règlements de comptes. Maurice Gironcel en premier, et aussi le PCR, ont laissé beaucoup d'énergie et de crédibilité dans une bataille trop précipitée.
Si au bout, Maurice Gironcel et le PCR ont remporté une belle victoire, la concrétisation de ce que Paul Vergès appelle "la solidarité communiste", d'un point de vue purement politique, "la dynamique" souhaitée par son chef de file à Sainte-Suzanne, n'est pas au rendez-vous. Deux raisons à cela. La première, l'écart de voix ne permet pas aujourd'hui au candidat communiste pour les Législatives d'avoir les coudées franches sur sa commune.
Et d'autre part, la stratégie choisie place désormais un autre concurrent à la députation, face à Maurice Gironcel. Et ce futur adversaire s'appelle Daniel Alamélou. Le premier adjoint (jusqu'à samedi) sera dans la course aux Législatives. Sans doute sous les couleurs de l'Union des centres conduite par Nassimah Dindar. Claude Hoarau, maire de Saint-Louis, qui voit déjà Maurice Gironcel à l'Assemblée nationale, ne doit pas négliger cette donnée.
Car, s'il est vrai que Maurice Gironcel a réussi son retour à la mairie de Sainte-Suzanne, la dynamique qui devait en résulter pour les Législatives, est mitigée...