Or, tant que ne sera pas réglée la question de l’entrée de Saint-Denis, la Nouvelle Route du Littoral ne sera qu’une luxueuse rampe d’accès au vaste entonnoir à véhicules que sera devenue l’entrée ouest du chef lieu. C’est pourquoi le Maire recourt à ce qu’il faut bien appeler un chantage en menaçant d’empêcher le début des travaux prévu pour la fin 2013 si la Région ne finance pas son tunnel. Pour ceux qui ont un peu de mémoire, cette méthode doit rappeler quelque chose.
En effet, Gilbert Annette s’est fait élire en 2008 avec un grand projet de boulevard nord en tunnel mais confronté au coût (300 millions d’euros et un péage pour couvrir les frais d’exploitation) d’une telle infrastructure, et incapable de la financer seul, il utilisait déjà à l’époque l’arme du chantage contre le tram train affirmant que les travaux occasionnés par ce dernier allaient provoquer un coma circulatoire à Saint-Denis.
La mairie publiait même en 2009 une "étude de circulation" à la fiabilité plus que douteuse, pour tenter de faire croire aux Dionysiens que le Tram train ne ferait pas diminuer la "saturation" automobile. Pourtant le tram train était entièrement payé par la Région, mais le Maire voulait son tunnel nord en priorité.
Aujourd’hui, il n’y a plus de tram train, il n’y a toujours pas de nouvelle route du littoral et les Dionysiens constatent tous les jours les nuisances occasionnées par la pression du tout automobile sur leur ville. Nous le disions déjà en 2008 au nom des Verts Dionysiens, un tunnel urbain au nord de Saint-Denis est une erreur, il ne fera qu’augmenter le flux des automobiles, le tunnel urbain du Prado à Marseille en est la parfaite illustration, il est totalement congestionné aux heures de pointe.
Même s’ils sont en désaccord pour savoir qui va payer le boulevard nord, Didier Roberte et Gilbert Annette partagent les mêmes illusions, celles que seules de nouvelles et coûteuses infrastructures routières vont pouvoir régler les problèmes des déplacements. Mais ni le projet pharaonique de nouvelle route du littoral, ni un tunnel urbain au nord de Saint-Denis ne sont des solutions durables.
En effet, Gilbert Annette s’est fait élire en 2008 avec un grand projet de boulevard nord en tunnel mais confronté au coût (300 millions d’euros et un péage pour couvrir les frais d’exploitation) d’une telle infrastructure, et incapable de la financer seul, il utilisait déjà à l’époque l’arme du chantage contre le tram train affirmant que les travaux occasionnés par ce dernier allaient provoquer un coma circulatoire à Saint-Denis.
La mairie publiait même en 2009 une "étude de circulation" à la fiabilité plus que douteuse, pour tenter de faire croire aux Dionysiens que le Tram train ne ferait pas diminuer la "saturation" automobile. Pourtant le tram train était entièrement payé par la Région, mais le Maire voulait son tunnel nord en priorité.
Aujourd’hui, il n’y a plus de tram train, il n’y a toujours pas de nouvelle route du littoral et les Dionysiens constatent tous les jours les nuisances occasionnées par la pression du tout automobile sur leur ville. Nous le disions déjà en 2008 au nom des Verts Dionysiens, un tunnel urbain au nord de Saint-Denis est une erreur, il ne fera qu’augmenter le flux des automobiles, le tunnel urbain du Prado à Marseille en est la parfaite illustration, il est totalement congestionné aux heures de pointe.
Même s’ils sont en désaccord pour savoir qui va payer le boulevard nord, Didier Roberte et Gilbert Annette partagent les mêmes illusions, celles que seules de nouvelles et coûteuses infrastructures routières vont pouvoir régler les problèmes des déplacements. Mais ni le projet pharaonique de nouvelle route du littoral, ni un tunnel urbain au nord de Saint-Denis ne sont des solutions durables.