A la question "Quelle évolution institutionnelle voulez-vous pour La Réunion ?", il y a eu 677 réponses. Pour rester cohérent et honnête dans notre démarche voici les "résultats" obtenus pour :
- "Indépendance 41,95 % ;
- "Bi-départementalisation" 24,37 % ;
- "On ne change rien" 15,21 % ;
- "Assemblée territoriale" 5,91 % ;
- "Assemblée unique" 5,17 % ;
- "Autonomie" 4,28 ; Collectivité d'Outre-mer 2,07 % ;
- "Ne se prononce pas" 1,04 %.
Même si de manière objective, ces chiffres n'ont aucune valeur, un constat s'impose : La Réunion se sent bien dans le statu-quo, ou a contrario, les Réunionnais ont peur de l'évolution institutionnelle. Si l'on excepte les partis politiques régionalistes et autonomistes, la France métropolitaine est dans une position similaire.
La future Assemblée territoriale ne satisfait personne. Toutefois à La Réunion, la plupart des élus à l'exception de Paul Vergès et des communistes, préfère la réforme territoriale déjà promulguée à l'Assemblée unique. Jean-Paul Virapoullé ne "l'acceptera" que si la loi est dans le Droit commun. André Thien-Ah-Koon et ses proches n'en veulent pas non plus.
Il est tout de même dommage que La Réunion manque autant de maturité et de sens de responsabilité, au point d'être incapable d'en discuter. Les Etats généraux de l'Outremer de 2009, totalement ratés, auraient pu être une opportunité.
Mais là aussi et une fois encore, le débat a tourné court, d'une part parce que la Droite et le PS n'ont pas voulu "apporter une caution aux desseins de Paul Vergès". Et d'autre part, la proximité des Régionales (prévus quelques mois plus tard), a changé la donne. L'impression que le patron de l'Alliance voulait aussi imposer l'Assemblée unique, à également fausser les discussions.
Et que dire de l'indépendance proposée par LPLP (Lorganizasion popiler po liber out épi), qui est toujours dans un schéma de décolonisation plutôt que dans la proposition d'une société capable de se prendre en main. La marginalisation du mouvement indépendantiste, décrédibilise du même coup leur revendication.
Comme cela a toujours été le cas, c'est donc l'Etat qui va décider du devenir institutionnel de La Réunion, au contraire de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie, de la Martinique et de la Guyane. Il y a un constat d'échec dont la génération de Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé, porte une grande responsabilité.
De par leur dimension et leurs actions, ces élus ont enfermé La Réunion et les Réunionnais dans deux schémas extrêmes, l'autonomie ou le seul Droit commun décidé à Paris. Comment en sortir sans polémique stérile et politicienne ? C'est sans conteste un des éléments essentiels, sur lequel doit aussi se faire, le renouvellement de la classe politique...
- "Indépendance 41,95 % ;
- "Bi-départementalisation" 24,37 % ;
- "On ne change rien" 15,21 % ;
- "Assemblée territoriale" 5,91 % ;
- "Assemblée unique" 5,17 % ;
- "Autonomie" 4,28 ; Collectivité d'Outre-mer 2,07 % ;
- "Ne se prononce pas" 1,04 %.
Même si de manière objective, ces chiffres n'ont aucune valeur, un constat s'impose : La Réunion se sent bien dans le statu-quo, ou a contrario, les Réunionnais ont peur de l'évolution institutionnelle. Si l'on excepte les partis politiques régionalistes et autonomistes, la France métropolitaine est dans une position similaire.
La future Assemblée territoriale ne satisfait personne. Toutefois à La Réunion, la plupart des élus à l'exception de Paul Vergès et des communistes, préfère la réforme territoriale déjà promulguée à l'Assemblée unique. Jean-Paul Virapoullé ne "l'acceptera" que si la loi est dans le Droit commun. André Thien-Ah-Koon et ses proches n'en veulent pas non plus.
Il est tout de même dommage que La Réunion manque autant de maturité et de sens de responsabilité, au point d'être incapable d'en discuter. Les Etats généraux de l'Outremer de 2009, totalement ratés, auraient pu être une opportunité.
Mais là aussi et une fois encore, le débat a tourné court, d'une part parce que la Droite et le PS n'ont pas voulu "apporter une caution aux desseins de Paul Vergès". Et d'autre part, la proximité des Régionales (prévus quelques mois plus tard), a changé la donne. L'impression que le patron de l'Alliance voulait aussi imposer l'Assemblée unique, à également fausser les discussions.
Et que dire de l'indépendance proposée par LPLP (Lorganizasion popiler po liber out épi), qui est toujours dans un schéma de décolonisation plutôt que dans la proposition d'une société capable de se prendre en main. La marginalisation du mouvement indépendantiste, décrédibilise du même coup leur revendication.
Comme cela a toujours été le cas, c'est donc l'Etat qui va décider du devenir institutionnel de La Réunion, au contraire de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie, de la Martinique et de la Guyane. Il y a un constat d'échec dont la génération de Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé, porte une grande responsabilité.
De par leur dimension et leurs actions, ces élus ont enfermé La Réunion et les Réunionnais dans deux schémas extrêmes, l'autonomie ou le seul Droit commun décidé à Paris. Comment en sortir sans polémique stérile et politicienne ? C'est sans conteste un des éléments essentiels, sur lequel doit aussi se faire, le renouvellement de la classe politique...
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