Didier Robert peut-il ou doit-il compter sur la même stratégie qui l'a porté à la présidence de la Région Réunion en 2010 ? Si les faits et gestes du patron du Conseil régional sont toujours épiés, et chacune de ses action et ses propos, font également l'objet d'hypothèses, "d'analyses" et supputations, dans l'absolu, le contexte a changé depuis 2010. La question récurrente depuis le déplacement d'une délégation de la Région Réunion aux Açores : Didier Robert sera-t-il tête de liste à Saint-Denis ou à Saint-Paul aux Municipales de 2014 ? Les paris sont ouverts.
Le mardi 18 septembre dans l'article intitulé : "La dynamique de Didier Robert pour les Régionales de 2015 : les Municipales de 2014 à St-Paul", nous écrivions ceci : "Dans quelle commune, Didier Robert pourra-t-il déclencher la dynamique la plus performante lors des Municipales de 2014, et ce dans l'optique de se succéder à lui-même à l'issue des Régionales de 2015 ? Il n'y a pas photo. Saint-Paul est le meilleur tremplin…" Avec l'installation entre autres du SPLA et de l'IRT sur le territoire saint-paulois, et un contexte politique très flou et désuni à Droite (surtout sans leader charismatique), Didier Robert se révèlerait alors comme l'homme providentiel.
Aujourd'hui, ce n'est le cas ni à Saint-Denis, ni au Tampon. L'annonce de la candidature de Michel Lagourgue aux Municipales de 2014 à Saint-Denis, a d'ailleurs réduit un peu plus l'opportunité dionysienne. Ce n'est pas ce qui va atténuer la "frénésie" épisodique et le "faux suspense" qui entourent le nom de la commune où Didier Robert pourrait éventuellement être de tête de liste aux prochaines élections municipales. Tant mieux pour Didier Robert et son camp. C'est d'ailleurs l'objectif de la stratégie du délégué général d'Objectif Réunion et du président de La Réunion en confiance : "tenir en haleine la population".
En réalité, Didier Robert n'a aucun intérêt à être tête de liste, que ce soit à Saint-Paul ou à Saint-Denis. Car, le contexte politique n'est plus en sa faveur. Si en 2010, il a "bénéficié" de la bérézina de la Droite aux Cantonales et Municipales de 2008 pour apparaître comme le "sauveur", en 2012, il est montré comme l'un des responsables de la bérézina de la Droite locale aux Législatives. Et sans doute plus important, même si aucune loi sur le cumul de mandat l'impose, comment justifier en même temps un mandat de maire et celui de président de la Région Réunion.
L'exemple du Tampon est significatif. Lors de la campagne des Régionales de 2010, Didier Robert avait promis de ne pas "abandonner le Tampon et les Tamponnais". Le poids de la charge de la présidence de la pyramide inversée l'a contraint à manquer à sa parole. Ce que n'ont pas oublié beaucoup de Tamponnais et de Réunionnais…
Le mardi 18 septembre dans l'article intitulé : "La dynamique de Didier Robert pour les Régionales de 2015 : les Municipales de 2014 à St-Paul", nous écrivions ceci : "Dans quelle commune, Didier Robert pourra-t-il déclencher la dynamique la plus performante lors des Municipales de 2014, et ce dans l'optique de se succéder à lui-même à l'issue des Régionales de 2015 ? Il n'y a pas photo. Saint-Paul est le meilleur tremplin…" Avec l'installation entre autres du SPLA et de l'IRT sur le territoire saint-paulois, et un contexte politique très flou et désuni à Droite (surtout sans leader charismatique), Didier Robert se révèlerait alors comme l'homme providentiel.
Aujourd'hui, ce n'est le cas ni à Saint-Denis, ni au Tampon. L'annonce de la candidature de Michel Lagourgue aux Municipales de 2014 à Saint-Denis, a d'ailleurs réduit un peu plus l'opportunité dionysienne. Ce n'est pas ce qui va atténuer la "frénésie" épisodique et le "faux suspense" qui entourent le nom de la commune où Didier Robert pourrait éventuellement être de tête de liste aux prochaines élections municipales. Tant mieux pour Didier Robert et son camp. C'est d'ailleurs l'objectif de la stratégie du délégué général d'Objectif Réunion et du président de La Réunion en confiance : "tenir en haleine la population".
En réalité, Didier Robert n'a aucun intérêt à être tête de liste, que ce soit à Saint-Paul ou à Saint-Denis. Car, le contexte politique n'est plus en sa faveur. Si en 2010, il a "bénéficié" de la bérézina de la Droite aux Cantonales et Municipales de 2008 pour apparaître comme le "sauveur", en 2012, il est montré comme l'un des responsables de la bérézina de la Droite locale aux Législatives. Et sans doute plus important, même si aucune loi sur le cumul de mandat l'impose, comment justifier en même temps un mandat de maire et celui de président de la Région Réunion.
L'exemple du Tampon est significatif. Lors de la campagne des Régionales de 2010, Didier Robert avait promis de ne pas "abandonner le Tampon et les Tamponnais". Le poids de la charge de la présidence de la pyramide inversée l'a contraint à manquer à sa parole. Ce que n'ont pas oublié beaucoup de Tamponnais et de Réunionnais…