Paul Vergès n'a jamais été aussi bon dans ses défaites politiques. "Perdre, c'est retarder la victoire pour mieux s'en délecter". Dimanche soir, Paul Vergès désavoué par un tiers des grands électeurs communistes, dénonçait des élus "nantis", loin de la réalité économique et sociale.
Sans doute sous le coup de colère et du choc de la claque inattendue des siens, à son tour, il a provoqué un choc : "Je démissionne de mon mandat de sénateur, et j'ai décidé de rester aux côtés de ceux qui souffrent". En quelques heures, il a retourné la situation en sa faveur.
Mardi, plusieurs manifestants l'ont félicité pour sa décision, alors qu'il savait depuis la veille, lundi, qu'il présidera malgré tout la première assemblée du Sénat. Ce sera demain.
C'est ce qu'il voulait. Et c'est ce qu'il fera. Paul Vergès a sans doute perdu une bataille dans son camp politique et à La Réunion, toutefois, il garde le respect et l'estime des dirigeants nationaux des partis. Et ça lui suffit.
Car si vraiment l'opinion des électeurs ou des grands électeurs avaient un importance, Paul Vergès aurait reconstruit son parti au lendemain de la défaite de sa liste à l'issue des Régionales 2010, il aurait tenté de reconstruire son parti. Il serait parti à la reconquête des militants. L'ex-président de la Région Réunion ne l'a pas fait.
Tout au plus, il a organisé un congrès pour valider sa stratégie : créer l'union au Conseil général et autour de Nassimah Dindar, puis conduire une liste unique aux Sénatoriales. Paul Vergès n'a qu'une ambition : être le seul interlocuteur vis-à-vis du PS national, du gouvernement et de l'Elysée. Paul Vergès a atteint son objectif.
Et, pour ceux qui croient encore que le patron de l'Alliance a perdu les Sénatoriales, Ils se trompent. Le seul projet (voire l'unique obsession) du chef historique des communistes, c'est son projet réunionnais pour les Présidentielles. Demain du haut de sa tribune, Paul Vergès commencera à en dévoiler les premiers éléments...
Sans doute sous le coup de colère et du choc de la claque inattendue des siens, à son tour, il a provoqué un choc : "Je démissionne de mon mandat de sénateur, et j'ai décidé de rester aux côtés de ceux qui souffrent". En quelques heures, il a retourné la situation en sa faveur.
Mardi, plusieurs manifestants l'ont félicité pour sa décision, alors qu'il savait depuis la veille, lundi, qu'il présidera malgré tout la première assemblée du Sénat. Ce sera demain.
C'est ce qu'il voulait. Et c'est ce qu'il fera. Paul Vergès a sans doute perdu une bataille dans son camp politique et à La Réunion, toutefois, il garde le respect et l'estime des dirigeants nationaux des partis. Et ça lui suffit.
Car si vraiment l'opinion des électeurs ou des grands électeurs avaient un importance, Paul Vergès aurait reconstruit son parti au lendemain de la défaite de sa liste à l'issue des Régionales 2010, il aurait tenté de reconstruire son parti. Il serait parti à la reconquête des militants. L'ex-président de la Région Réunion ne l'a pas fait.
Tout au plus, il a organisé un congrès pour valider sa stratégie : créer l'union au Conseil général et autour de Nassimah Dindar, puis conduire une liste unique aux Sénatoriales. Paul Vergès n'a qu'une ambition : être le seul interlocuteur vis-à-vis du PS national, du gouvernement et de l'Elysée. Paul Vergès a atteint son objectif.
Et, pour ceux qui croient encore que le patron de l'Alliance a perdu les Sénatoriales, Ils se trompent. Le seul projet (voire l'unique obsession) du chef historique des communistes, c'est son projet réunionnais pour les Présidentielles. Demain du haut de sa tribune, Paul Vergès commencera à en dévoiler les premiers éléments...
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