Qui a raison ? A vous de vous faire votre opinion. Il y a en premier un courrier de Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral du PS, daté du 12 mai. Le coordonnateur départemental de ces primaires, y demande "la mise à disposition des maisons de quartier ou des salles communales pour y installer 14 bureaux de vote", ce scrutin "ne pouvant avoir lieu dans les écoles".
Paulet Payet répond à Gilbert Annette, le 9 juin. Cette réponse tient en une seule phrase : "J'ai l'honneur de vous informer que je ne peux réserver une suite favorable à votre demande". Le 14 septembre, c'est autour du responsable de la section socialiste au Tampon d'écrire au successeur de Didier Robert pour rappeler la "demande de mise à disposition de lieux de vote".
Par ailleurs, Jean-Jacques Vlody écrit : "Toutefois en attente d'une réponse, nous sollicitons votre autorisation d'occuper les lieux publics pour organiser cette élection républicaines, sous l'appellation primaires citoyennes". Il énumère alors les sites concernés. Une copie du document est envoyé à la préfecture.
La municipalité accède à sa requête dans une lettre datée du 16 septembre. "J'ai l'honneur de vous faire savoir que vous pourrez disposer des locaux du groupe scolaire du 24e km, à la Plaine des Cafres" Le matériel de vote comprend "quatre isoloirs dont un pour handicapés, et trois urnes seront installés la veille de chaque tour.
La maire précise aussi : "Il vous appartiendra également de tout mettre en œuvre afin de garantir et de préserver la sécurité et l'ordre à l'intérieur comme aux alentours des locaux, et ce durant tout le scrutin". Et cette fois-ci pour conclure, Paulet Payet ajoute à la main, "bien cordialement". Ce qui a dû faire chaud au cœur à Jean-Jacques Vlody et Gilbert Annette.
Le 22 septembre; toujours par courrier, Jean-Jacques Vlody fait savoir à Paulet Payet "que les moyens mis à notre disposition pour 55.030 électeurs, sont très nettement insuffisants et sous dimensionnés". L'élu socialiste demande au maire de bien "réévaluer la contribution de la municipalité pour l'organisation de cet événement".
"Bien cordialement", l'édile écrit : "Notre proposition du 16 septembre est subordonnée d'une part aux disponibilités des locaux sur le territoire communal pour les dates souhaitées". Ce sera donc le groupe scolaire du 24e km ou rien du tout. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Vlody, "le maire a été mauvais joueur, on nous a refusé toute participation".
Le conseiller général tamponnais a donc loué quatre salles. Il compte aussi sur la solidarité de ses sympathisants pour organiser ces primaires citoyennes. Et hasard du calendrier, les Florilèges commencent vendredi et se terminent dimanche prochain. Ce sera pas simple de se déplacer sur le territoire tamponnais, au cours de ces deux jours de vote.
Ça ne ressemble pas à une ambiance pré-électorale. C'est vrai, ils n'en sont pour l'heure qu'à des échanges de courrier. Et c'est vrai aussi André Thien-Ah-Koon n'est pas encore entré en jeu, mais ça promet.
"Bien cordialement".
Paulet Payet répond à Gilbert Annette, le 9 juin. Cette réponse tient en une seule phrase : "J'ai l'honneur de vous informer que je ne peux réserver une suite favorable à votre demande". Le 14 septembre, c'est autour du responsable de la section socialiste au Tampon d'écrire au successeur de Didier Robert pour rappeler la "demande de mise à disposition de lieux de vote".
Par ailleurs, Jean-Jacques Vlody écrit : "Toutefois en attente d'une réponse, nous sollicitons votre autorisation d'occuper les lieux publics pour organiser cette élection républicaines, sous l'appellation primaires citoyennes". Il énumère alors les sites concernés. Une copie du document est envoyé à la préfecture.
La municipalité accède à sa requête dans une lettre datée du 16 septembre. "J'ai l'honneur de vous faire savoir que vous pourrez disposer des locaux du groupe scolaire du 24e km, à la Plaine des Cafres" Le matériel de vote comprend "quatre isoloirs dont un pour handicapés, et trois urnes seront installés la veille de chaque tour.
La maire précise aussi : "Il vous appartiendra également de tout mettre en œuvre afin de garantir et de préserver la sécurité et l'ordre à l'intérieur comme aux alentours des locaux, et ce durant tout le scrutin". Et cette fois-ci pour conclure, Paulet Payet ajoute à la main, "bien cordialement". Ce qui a dû faire chaud au cœur à Jean-Jacques Vlody et Gilbert Annette.
Le 22 septembre; toujours par courrier, Jean-Jacques Vlody fait savoir à Paulet Payet "que les moyens mis à notre disposition pour 55.030 électeurs, sont très nettement insuffisants et sous dimensionnés". L'élu socialiste demande au maire de bien "réévaluer la contribution de la municipalité pour l'organisation de cet événement".
"Bien cordialement", l'édile écrit : "Notre proposition du 16 septembre est subordonnée d'une part aux disponibilités des locaux sur le territoire communal pour les dates souhaitées". Ce sera donc le groupe scolaire du 24e km ou rien du tout. Ce qui fait dire à Jean-Jacques Vlody, "le maire a été mauvais joueur, on nous a refusé toute participation".
Le conseiller général tamponnais a donc loué quatre salles. Il compte aussi sur la solidarité de ses sympathisants pour organiser ces primaires citoyennes. Et hasard du calendrier, les Florilèges commencent vendredi et se terminent dimanche prochain. Ce sera pas simple de se déplacer sur le territoire tamponnais, au cours de ces deux jours de vote.
Ça ne ressemble pas à une ambiance pré-électorale. C'est vrai, ils n'en sont pour l'heure qu'à des échanges de courrier. Et c'est vrai aussi André Thien-Ah-Koon n'est pas encore entré en jeu, mais ça promet.
"Bien cordialement".