Témoignages titrait le 19 septembre : "Paul Vergès présidera la première assemblée du Sénat qui sortira des urnes…" Selon ce que le patron de l'Alliance a déclaré sur les ondes de Réunion Première, il aurait dû se rendre à Paris, dès aujourd'hui pour préparer le protocole. Dimanche soir, toujours sur Réunion Première (télé), il a confirmé qu'il démissionne et laisse son siège de sénateur à Gélita Hoarau. Pourquoi ?
Sans doute, parce que toute la stratégie de Paul Vergès d'être au-dessus des partis, d'être l'homme du consensus, et d'être l'interlocuteur privilégié de Paris, a échoué. Les circonstances ont même joué contre lui. Tout d'abord, les socialistes ont refusé sa proposition d'une liste d'union Alliance/PS/"Modéré" pour ces Sénatoriales. Puis, une partie de ces mêmes "Modéré", n'a pas soutenu Michel Dennemont, présent sur la liste d'union Alliance/"Modéré".
Et, succession de mauvaises nouvelles, le Sénat bascule à gauche. Alors que va faire un sénateur de 86 ans, seul, soutenu par seulement deux tiers des grands électeurs communistes du PCR, dans une assemblée de Gauche. Où est l'intérêt pour Paul Vergès ? Comment peut-il être vu et entendu par son camp et le gouvernement ?
Sa démission et sa "volonté de rester auprès de ceux qui souffrent" ont plus d'impact médiatique. Il suffit de compter les réactions en cascade… Et l'information de la démission du doyen d'âge, reprise par l'ensemble des sites des médias nationaux et régionaux. C'est sûr Paul Vergès a su transformer, du moins sur le plan médiatique, sa défaite en un "buzz" dans l'opinion et sur le net.
"Ceux qui sont dans le besoin" devraient bien le lui rendre, dès ce matin lors de la manifestation sociale unitaire, une mobilisation qui contre la politique de Nicolas Sarkozy. Paul Vergès adore les bains de foule. Et c'est parmi le peuple et avec le peuple, que le responsable de l'Alliance va se requinquer et envoyer ses messages au gouvernement.
En effet, Paul Vergès n'est jamais aussi fort et aussi efficace que dans la contestation. C'était vrai dans les années 70-80 lorsque le Parti communiste réclamait l'autonomie pour La Réunion. C'est vrai aussi lorsque les députés Elie Hoarau et Paul Vergès ont démissionné dans les années 80, pour protester contre la parité sociale et pour l'égalité sociale.
C'est encore vrai depuis hier, avec sa démission de son poste de sénateur en faveur de Gélita Hoarau. Paul Vergès a toutefois négligé un élément essentiel. Après plus de 60 ans de vie politique et plus d'une quinzaine de mandats locaux et nationaux, l'ex-président du Conseil régional a aussi sa part de responsabilité dans la situation économique et sociale de La Réunion. En bien, c'est vrai. Mais aussi en mal...
Sans doute, parce que toute la stratégie de Paul Vergès d'être au-dessus des partis, d'être l'homme du consensus, et d'être l'interlocuteur privilégié de Paris, a échoué. Les circonstances ont même joué contre lui. Tout d'abord, les socialistes ont refusé sa proposition d'une liste d'union Alliance/PS/"Modéré" pour ces Sénatoriales. Puis, une partie de ces mêmes "Modéré", n'a pas soutenu Michel Dennemont, présent sur la liste d'union Alliance/"Modéré".
Et, succession de mauvaises nouvelles, le Sénat bascule à gauche. Alors que va faire un sénateur de 86 ans, seul, soutenu par seulement deux tiers des grands électeurs communistes du PCR, dans une assemblée de Gauche. Où est l'intérêt pour Paul Vergès ? Comment peut-il être vu et entendu par son camp et le gouvernement ?
Sa démission et sa "volonté de rester auprès de ceux qui souffrent" ont plus d'impact médiatique. Il suffit de compter les réactions en cascade… Et l'information de la démission du doyen d'âge, reprise par l'ensemble des sites des médias nationaux et régionaux. C'est sûr Paul Vergès a su transformer, du moins sur le plan médiatique, sa défaite en un "buzz" dans l'opinion et sur le net.
"Ceux qui sont dans le besoin" devraient bien le lui rendre, dès ce matin lors de la manifestation sociale unitaire, une mobilisation qui contre la politique de Nicolas Sarkozy. Paul Vergès adore les bains de foule. Et c'est parmi le peuple et avec le peuple, que le responsable de l'Alliance va se requinquer et envoyer ses messages au gouvernement.
En effet, Paul Vergès n'est jamais aussi fort et aussi efficace que dans la contestation. C'était vrai dans les années 70-80 lorsque le Parti communiste réclamait l'autonomie pour La Réunion. C'est vrai aussi lorsque les députés Elie Hoarau et Paul Vergès ont démissionné dans les années 80, pour protester contre la parité sociale et pour l'égalité sociale.
C'est encore vrai depuis hier, avec sa démission de son poste de sénateur en faveur de Gélita Hoarau. Paul Vergès a toutefois négligé un élément essentiel. Après plus de 60 ans de vie politique et plus d'une quinzaine de mandats locaux et nationaux, l'ex-président du Conseil régional a aussi sa part de responsabilité dans la situation économique et sociale de La Réunion. En bien, c'est vrai. Mais aussi en mal...
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