Thierry Robert enfonce le clou. "A Saint-Denis et à Saint-Paul, suite à leur convention, Pôle emploi propose plusieurs candidats pour le même profil. C'est bien à la municipalité de décider en dernier ressort. Pour chaque profil, il y a toujours un proche d'un élu dans le lot. Et c'est bien sûr celui-là qui sera retenu. Qu'est-ce qui change ? Rien. C'est toujours du clientélisme électoral. C'est pour cette raison que j'avais demandé au Pôle emploi de retenir la candidature adéquate".
Dans un retour de courrier, la sous-préfecture de Saint-Paul a précisé à Thierry Robert que le Pôle emploi n'a pas vocation à embaucher. Cette prérogative revient à la mairie de Saint-Leu. Règlementairement, l'Etat applique les textes. Le Pôle emploi et la sous-préfecture ont tout à fait raison. Cette situation a toutefois le mérite de dépoussiérer un sujet qui a fait l'actualité, l'année dernière : la création d'une "commission mixte paritaire" pour gérer les contrats aidés.
Sur le plateau de Télékréol, avec des formules bien rodées, sa verve habituelle et juste une pincée d'émotions pour rendre le tout crédible, le sénateur Michel Vergoz, tel Roland à Roncevaux, lançait à cor et à cri, la mise en place "d'une commission mixte paritaire avec comme partenaires : l'Etat, les collectivités locales, les syndicats et les associations". L'appel du mois de novembre, au moment des manifestations des emplois verts, n'a pas été entendu.
Cette supplique de Michel Vergoz, des trémolos dans la voix et des larmes aux yeux (presque), est donc restée lettre morte. Même le parlementaire a fini par l'oublier. Le projet sera sans doute d'actualité à la prochaine manifestation des "contrats aidés en danger". C'est cela aussi la politique. Il y a ceux qui allument le feu. Et, il y a les pompiers, pyromanes par tiers personne. L'un a toujours besoin de l'autre. Et réciproquement...
Dans un retour de courrier, la sous-préfecture de Saint-Paul a précisé à Thierry Robert que le Pôle emploi n'a pas vocation à embaucher. Cette prérogative revient à la mairie de Saint-Leu. Règlementairement, l'Etat applique les textes. Le Pôle emploi et la sous-préfecture ont tout à fait raison. Cette situation a toutefois le mérite de dépoussiérer un sujet qui a fait l'actualité, l'année dernière : la création d'une "commission mixte paritaire" pour gérer les contrats aidés.
Sur le plateau de Télékréol, avec des formules bien rodées, sa verve habituelle et juste une pincée d'émotions pour rendre le tout crédible, le sénateur Michel Vergoz, tel Roland à Roncevaux, lançait à cor et à cri, la mise en place "d'une commission mixte paritaire avec comme partenaires : l'Etat, les collectivités locales, les syndicats et les associations". L'appel du mois de novembre, au moment des manifestations des emplois verts, n'a pas été entendu.
Cette supplique de Michel Vergoz, des trémolos dans la voix et des larmes aux yeux (presque), est donc restée lettre morte. Même le parlementaire a fini par l'oublier. Le projet sera sans doute d'actualité à la prochaine manifestation des "contrats aidés en danger". C'est cela aussi la politique. Il y a ceux qui allument le feu. Et, il y a les pompiers, pyromanes par tiers personne. L'un a toujours besoin de l'autre. Et réciproquement...