Le ton est donné d'entrée. "Beaucoup de choses, beaucoup de vérités, n'ont pas été dites. Une, reprise par les médias, a été dite par Claude Hoarau, sans que cela soit… programmé et connu de la direction restreinte du moins, jetant un froid parmi les responsables du déroulé de l'assemblée". Ce dont parle Pierre Vergès est survenu lorsque Claude Hoarau a affirmé qu'il y avait de la censure à Témoignages. Il s'en est excusé par la suite.
Pierre Vergès se montre particulièrement sévère envers les élus de son parti. "Dimanche, l'assemblée a pu constater l'absence de dirigeants et d'élus, sans qu'il lui soit signifié si ces camarades ont décidé de manière déterminée de ne pas y assister, de ne pas être présents aux côtés des militants de base, et de ne pas être présents aux côtés de certains dirigeants, "historiques" ou non. Le dirigeant communiste fait le distinguo entre ceux qui veulent servir le PCR et ceux qui ont pris des responsabilités mais ne les assument plus.
Pierre Vergès, sans le citer cette fois-ci, dénonce la stratégie de conquête du PCR de Claude Hoarau. "Le parti parle de transparence et de discipline. Je n'ai pas entendu sur le fait que les élus conseillers généraux de Saint-André ont crée un groupe avec celles et ceux qui, avec Huguette Bello, ont clairement affiché leur intention de nous combattre. Le conseiller général du Port aurait aussi voulu entendre un mot sur la conférence de presse d'Eric Fruteau, qui au lendemain des Législatives, a critiqué Paul Vergès et Elie Hoarau.
Le dirigeant communiste s'interroge aussi sur le prix de la réconciliation souhaitée par certains. "Ce que j'espère, c'est qu'au congrès, il soit acté que des démarches ont été entreprises pour retrouver et rassembler celles et ceux qui se sont opposés, au détriment des intérêts du parti et de la population". Si Pierre Vergès n'est pas opposée à la démarche de Claude Hoarau de ramener Eric Fruteau et Huguette Bello au PCR, "cette réconciliation doit être envisagée sur la base du respect de règles intangibles du parti - égalité, solidarité, fraternité et discipline - qui ont trop souvent été foulées ces derniers temps".
Pierre Vergès pose aussi des préalables au cadre et à la gestion du pouvoir au PCR. "Ce que j'espère, c'est qu'au Congrès, il soit acte que cette direction collégiale sera animée par un secrétaire général, suivi obligatoirement par une secrétaire générale (ou vice-versa), au nom de la parité, chacun élu pour deux ans, non renouvelable. L'objectif est de forger un état d'esprit collectif, d'éviter d'installer durablement un(e) camarade dans une position de leadership, et du fait de ces règles, d'éviter des tentations de pouvoir personnel".
Une certitude, Pierre Vergès ne va pas regarder Claude Hoarau, partir à la conquête du parti communiste réunionnais...
Pierre Vergès se montre particulièrement sévère envers les élus de son parti. "Dimanche, l'assemblée a pu constater l'absence de dirigeants et d'élus, sans qu'il lui soit signifié si ces camarades ont décidé de manière déterminée de ne pas y assister, de ne pas être présents aux côtés des militants de base, et de ne pas être présents aux côtés de certains dirigeants, "historiques" ou non. Le dirigeant communiste fait le distinguo entre ceux qui veulent servir le PCR et ceux qui ont pris des responsabilités mais ne les assument plus.
Pierre Vergès, sans le citer cette fois-ci, dénonce la stratégie de conquête du PCR de Claude Hoarau. "Le parti parle de transparence et de discipline. Je n'ai pas entendu sur le fait que les élus conseillers généraux de Saint-André ont crée un groupe avec celles et ceux qui, avec Huguette Bello, ont clairement affiché leur intention de nous combattre. Le conseiller général du Port aurait aussi voulu entendre un mot sur la conférence de presse d'Eric Fruteau, qui au lendemain des Législatives, a critiqué Paul Vergès et Elie Hoarau.
Le dirigeant communiste s'interroge aussi sur le prix de la réconciliation souhaitée par certains. "Ce que j'espère, c'est qu'au congrès, il soit acté que des démarches ont été entreprises pour retrouver et rassembler celles et ceux qui se sont opposés, au détriment des intérêts du parti et de la population". Si Pierre Vergès n'est pas opposée à la démarche de Claude Hoarau de ramener Eric Fruteau et Huguette Bello au PCR, "cette réconciliation doit être envisagée sur la base du respect de règles intangibles du parti - égalité, solidarité, fraternité et discipline - qui ont trop souvent été foulées ces derniers temps".
Pierre Vergès pose aussi des préalables au cadre et à la gestion du pouvoir au PCR. "Ce que j'espère, c'est qu'au Congrès, il soit acte que cette direction collégiale sera animée par un secrétaire général, suivi obligatoirement par une secrétaire générale (ou vice-versa), au nom de la parité, chacun élu pour deux ans, non renouvelable. L'objectif est de forger un état d'esprit collectif, d'éviter d'installer durablement un(e) camarade dans une position de leadership, et du fait de ces règles, d'éviter des tentations de pouvoir personnel".
Une certitude, Pierre Vergès ne va pas regarder Claude Hoarau, partir à la conquête du parti communiste réunionnais...