Paulet Payet a franchi une étape depuis son accession à la fonction de maire. Un accessit qui couronne plus de trente ans d'engagement au sein du monde associatif et politique du Tampon et de La Réunion. L'enseignant a gravi les échelons, d'abord aux côtés d'André Thien-Ah-Koon puis de Didier Robert. "C'est un bosseur", lui reconnaissent ses proches. "Oui, mais pour qui ? Pour lui-même ou la population du Tampon", s'interrogent certains conseillers de sa majorité.
Homme de dossier, il a pris celui de l'eau sur le Tampon à bras le corps, élu de terrain et de communication, le retraité de l'Education nationale se rend disponible, surtout pour la réception du public. Le successeur de Didier Robert est crédible. "Ce qui me manque, c'est la légitimité populaire". Cette légitimité populaire qu'il aurait avoir l'année dernière lors des Cantonales, est visible sur son CV. C'est ce qui le fragilise surtout vis-à-vis de Didier Robert.
L'échec des Cantonales au Tampon et les divergences d'opinion sur l'organigramme du personnel de la mairie, sont à l'origine de la rupture. Déçu, amer et profondément blessé, Paulet Payet n'accepte pas "ce qu'on a cherché à m'imposer. Il n'était pas question que notre commune soit dirigée depuis la pyramide inversée et que j'en sois l'exécutant".
Respect de soi-même. Dignité d'homme. Fierté de se battre pour sa commune et ses concitoyens. Paulet Payet est passé par différentes émotions. Lui qui n'a pas la dimension politique de Didier Robert. Lui qui devient souvent transparent pour ses conseillers municipaux quand Didier Robert apparaît à la mairie, a droit aussi à sa part de reconnaissance.
"C'est vrai, la réussite du Tampon c'est d'abord un travail d'équipe, que ce soit avec André Thien-Ah-Koon ou Didier Robert. C'est vrai aussi que j'ai succédé à deux hommes politiques de grande dimension. C'est vrai enfin que la forte opposition de ma majorité, est favorable à Didier Robert. Tant mieux pour lui, tant que chaque tâche est menée à bien pour le mieux être de la population. C'est aussi mon devoir d'y veiller". A raison.
"Mais, ce n'est pas une raison d'avoir voulu faire de moi, un bouc émissaire et ce après les Cantonales de 2011, et un faire-valoir à la mairie. Je ne suis pas un faire valoir. Je suis maire du Tampon". Paulet Payet dissimule ses émotions. Celles qui envahissent son visage quand il parle de "son ami Didier Robert". Le maire s'est fait une carapace. Il s'est préparé à toutes les éventualités.
"J'ai déjà annoncé ma candidature aux Législatives". Le conseiller régional de La Réunion en confiance de Didier Robert, est prêt à se lancer dans la bataille des Municipales anticipées. Paulet Payet veut avant tout le respect de ses pairs. Y compris celui de Didier Robert...
Homme de dossier, il a pris celui de l'eau sur le Tampon à bras le corps, élu de terrain et de communication, le retraité de l'Education nationale se rend disponible, surtout pour la réception du public. Le successeur de Didier Robert est crédible. "Ce qui me manque, c'est la légitimité populaire". Cette légitimité populaire qu'il aurait avoir l'année dernière lors des Cantonales, est visible sur son CV. C'est ce qui le fragilise surtout vis-à-vis de Didier Robert.
L'échec des Cantonales au Tampon et les divergences d'opinion sur l'organigramme du personnel de la mairie, sont à l'origine de la rupture. Déçu, amer et profondément blessé, Paulet Payet n'accepte pas "ce qu'on a cherché à m'imposer. Il n'était pas question que notre commune soit dirigée depuis la pyramide inversée et que j'en sois l'exécutant".
Respect de soi-même. Dignité d'homme. Fierté de se battre pour sa commune et ses concitoyens. Paulet Payet est passé par différentes émotions. Lui qui n'a pas la dimension politique de Didier Robert. Lui qui devient souvent transparent pour ses conseillers municipaux quand Didier Robert apparaît à la mairie, a droit aussi à sa part de reconnaissance.
"C'est vrai, la réussite du Tampon c'est d'abord un travail d'équipe, que ce soit avec André Thien-Ah-Koon ou Didier Robert. C'est vrai aussi que j'ai succédé à deux hommes politiques de grande dimension. C'est vrai enfin que la forte opposition de ma majorité, est favorable à Didier Robert. Tant mieux pour lui, tant que chaque tâche est menée à bien pour le mieux être de la population. C'est aussi mon devoir d'y veiller". A raison.
"Mais, ce n'est pas une raison d'avoir voulu faire de moi, un bouc émissaire et ce après les Cantonales de 2011, et un faire-valoir à la mairie. Je ne suis pas un faire valoir. Je suis maire du Tampon". Paulet Payet dissimule ses émotions. Celles qui envahissent son visage quand il parle de "son ami Didier Robert". Le maire s'est fait une carapace. Il s'est préparé à toutes les éventualités.
"J'ai déjà annoncé ma candidature aux Législatives". Le conseiller régional de La Réunion en confiance de Didier Robert, est prêt à se lancer dans la bataille des Municipales anticipées. Paulet Payet veut avant tout le respect de ses pairs. Y compris celui de Didier Robert...
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