C'est bien Paul Vergès, en tant que doyen d'âge, qui présidera la première séance de la nouvelle assemblée du Sénat. Le président de l'Alliance s'envole dès ce mardi pour Paris, et ce pour préparer le protocole. Ce revirement serait lié à la Constitution.
Officiellement, Gélita Hoarau, Anne-Marie-Payet et Jean-Paul Virapoullé demeurent sénateurs jusqu'au 30 septembre. Michel Fontaine, Jacqueline Farreyrol, Michel Vergoz et Paul Vergès seront parlementaires à partir du premier octobre, à partir de l'ouverture de cette fameuse première séance.
De façon administrative et règlementaire, Paul Vergès ne peut démissionner d'un poste qu'il n'occupe pas encore. A qui aurait-il adressé sa lettre de démission ? La seconde raison de ce changement de position, c'est l'équilibre Gauche - Droite au Sénat. La Gauche n'est majoritaire que de trois voix, y compris celle de Paul Vergès. Si le chef de l'Alliance n'y va pas, cet écart passera à deux. L'ex-président du Conseil régional a sans doute été sollicité par les instances nationales du PS, pour être présents le jour du renouvellement du bureau du Sénat.
Sa participation a son intérêt car c'est lui, le doyen d'âge (Paul Vergès est né le 5 mars 1924) et surtout un homme de gauche qui va présider un grand moment de l'histoire de la Ve République : le Sénat bascule à gauche. "Pas question de laisser ce privilège à Serge Dassault (UMP né le 4 avril 1925) d'un mois son cadet", a-t-il déclaré à Philippe Borel, sur les ondes de Réunion Première.
Paul Vergès s'apprête donc à vivre un grand moment de sa longue carrière politique, présider le Sénat et devenir l'espace de ce moment, le deuxième personnage de la République. Il pourra ensuite passer le relais à Gélita Hoarau comme il avait prévu de le faire auparavant. Dans quel délai ? Tout va dépendre des négociations entre autres avec le PS, qu'il mènera dans le cadre de son projet réunionnais pour les Présidentielles.
Officiellement, Gélita Hoarau, Anne-Marie-Payet et Jean-Paul Virapoullé demeurent sénateurs jusqu'au 30 septembre. Michel Fontaine, Jacqueline Farreyrol, Michel Vergoz et Paul Vergès seront parlementaires à partir du premier octobre, à partir de l'ouverture de cette fameuse première séance.
De façon administrative et règlementaire, Paul Vergès ne peut démissionner d'un poste qu'il n'occupe pas encore. A qui aurait-il adressé sa lettre de démission ? La seconde raison de ce changement de position, c'est l'équilibre Gauche - Droite au Sénat. La Gauche n'est majoritaire que de trois voix, y compris celle de Paul Vergès. Si le chef de l'Alliance n'y va pas, cet écart passera à deux. L'ex-président du Conseil régional a sans doute été sollicité par les instances nationales du PS, pour être présents le jour du renouvellement du bureau du Sénat.
Sa participation a son intérêt car c'est lui, le doyen d'âge (Paul Vergès est né le 5 mars 1924) et surtout un homme de gauche qui va présider un grand moment de l'histoire de la Ve République : le Sénat bascule à gauche. "Pas question de laisser ce privilège à Serge Dassault (UMP né le 4 avril 1925) d'un mois son cadet", a-t-il déclaré à Philippe Borel, sur les ondes de Réunion Première.
Paul Vergès s'apprête donc à vivre un grand moment de sa longue carrière politique, présider le Sénat et devenir l'espace de ce moment, le deuxième personnage de la République. Il pourra ensuite passer le relais à Gélita Hoarau comme il avait prévu de le faire auparavant. Dans quel délai ? Tout va dépendre des négociations entre autres avec le PS, qu'il mènera dans le cadre de son projet réunionnais pour les Présidentielles.
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